ELisée Pierre
284

PIE VII ET LA GRANDE TRAHISON DU CONCORDAT - FÊTE DE SAINT PIERRE ET SAINT PAUL

De plus de 30 fêtes d’obligation avant la révolution, on est passé à seulement 4 avec l’accord de Pie VII.

Pour les vrais catholiques, la grande fête de Saint Pierre et Saint Paul est fête d'obligation le 29 juin (l'indult Caprara étant nul et non avenu).

L’église concordataire, et donc l’église républicaine qui se continue aujourd’hui, a fixé la célébration d’une solennité au dimanche le plus proche du 29 juin… et donc cette année au 30 juin.

Fêter la Saint Pierre et Saint Paul le 30 juin, c’est exactement comme si nous allions repousser la fête de Noël cette année au dimanche 29 décembre…

Pour endormir les fidèles et qu'ils ne s'aperçoivent pas qu'on leur a supprimé quasiment toutes leurs fêtes religieuses (a fortiori fêtes d'obligation), l'église concordataire et républicaine, sous la coupe d'un pouvoir anti-chrétien maçonnique, les repousse au dimanche qui suit, ni vu ni connu ou presque puisque les dimanches sont encore chômés (enfin de moins en moins...).

Tous les soit-disant "prêtres" actuels allant des modernistes aux néo-traditionalistes (FSSP, FSSPX, pseudo-résistance -Williamson, « non una cum ») sont d’esprit concordataires.
Si vous voulez savoir si vous avez un prêtre catholique ou un curé républicain, regardez ce qu’il a célébré ce dimanche 30 juin. Si il a célébré « la Solennité des Saint Pierre et Saint Paul », alors vous avez à faire à un curé républicain, toujours d’esprit concordataire même après sa suppression en 1905.

LE CONCORDAT SIGNÉ PAR PIE VII ET BONAPARTE FUT LA VÉRITABLE COMPROMISSION AVEC LA RÉVOLUTION, PRÉFIGURANT L’ADULTÈRE QUE SERA LE CONCILIABULE VATICAN2.

De 1789 à 1799, la France catholique a été martyre avec des massacres indénombrables, de centaines et de centaines de milliers de français dans tout le pays et spécialement en Vendée où le génocide fut préparé par des lois d’extermination de tous les hommes, femmes et enfants signés par le Comité de salut public de la république.

Les tueries eurent aussi lieu en Bretagne, en Provence, dans le Midi, le Dauphiné, le Lyonnais, le Beaujolais, la Bourgogne, Paris , le Nord… dépassant le million de morts. Ils voulaient conserver leur foi et leur Roi, mais la révolution voulait et veut toujours créer un homme nouveau.
Les gens furent massacrés, guillotinés, quelque fût leur condition, des paysans aux aristocrates, jusqu’au Roi et sa famille. Des prêtres, religieux et religieuses ont été assassinés par milliers pour avoir refusé la Constitution civile du clergé et l’appartenance à l’église républicaine schismatique.

Après 10 ans de révolution les tueries cessent. Pourtant en 1801, Pie VII se compromet avec la république en signant le Concordat avec Bonaparte.
Le Concordat de 1801 reprend en grande partie des points de la Constitution civile du clergé de 1790, pour laquelle des milliers de prêtres ont donné leur vie en refusant sa signature :
-Démission des évêques,
-Non restitutions des biens spoliés après les massacres : Monastères, Abbayes, Couvents, églises…
-Liberté religieuse : la religion catholique devient la religion de la grande majorité des citoyens français.

Pie VII au mépris du Magistère demande la démission des évêques catholiques pour les remplacer par certains évêques jureurs schismatiques.
Le Pape Paul IV en 1559 et le Pape Saint Pie V en 1567, dans 2 constitutions apostoliques ayant pour même titre: CUM EX APOSTOLATUS OFFICIO, disent bien que des évêques qui ont dévié de la foi seront privés définitivement de toutes autorités « JAMAIS, A AUCUN MOMENT, ILS NE POURRONT ÊTRE RESTITUÉS, REPLACÉS, RÉINTÉGRÉS ET RÉHABILITÉS EN LEUR PRÉCÉDENT ÉTAT ».
Pie VII touche donc là au cœur de l’Église, essayant de modifier sa structure même :
-demandant aux évêques de démissionner, ce qui n’a jamais été fait dans toute l’histoire de l’Église, il outrepasse les pouvoirs d’un pape,
-réhabilitant des évêques schismatiques, dont certains sans aucun regret de leurs crimes, ce qui est strictement interdit par le Magistères des papes Paul IV et Saint Pie V.


Le conciliabule vatican2 est une conséquence du Concordat, compromission abominable de Pie VII avec la révolution.

Le Concordat est à l’origine de l’acceptation des régimes athées dans le monde entier. Les concordats naquirent ainsi comme des champignons permettant à la franc-maçonnerie de prendre le pouvoir dans la quasi totalité des pays du monde. Cette compromission avec la révolution fut celle de tous les successeurs de Pie VII sans aucune exception.

L’absurde fut même atteint avec Pie X qui se lamenta que l’abominable Concordat fut délaissé « Il en résultait que le Concordat avait pour règle la règle de tous les traités internationaux, c'est-à-dire le droit des gens, et qu'il ne pouvait, en aucune manière, être annulé par le fait de l'une seule des deux parties ayant contracté. Le Saint-Siège a toujours observé avec une fidélité scrupuleuse les engagements qu'il avait souscrits » (Vehementer, 1906).
Document > Textes du Concordat (15 juillet 1801/26 messidor an IX) et Articles organiques (8 avril 1802/18 germinal an X

Concordat - Art. VI. Les évêques, avant d’entrer en fonctions, prêteront directement, entre les mains du premier Consul, le serment de fidélité qui était en usage avant le changement de gouvernement, exprimé dans les termes suivants :
« Je jure et promets à Dieu, sur les saints évangiles, de garder obéissance et fidélité au Gouvernement établi par la Constitution de la République française. Je promets aussi de n’avoir aucune intelligence, de n’assister à aucun conseil, de n’entretenir aucune ligue, soit au dedans, soit au dehors, qui soit contraire à la tranquillité publique ; et si, dans mon diocèse ou ailleurs, j’apprends qu’il se trame quelque chose au préjudice de l’État, je le ferai savoir au Gouvernement ».

Concordat - Art.VIII.
La formule de prière suivante sera récitée à la fin de l’office divin, dans toutes les églises catholiques de France :
Domine, salvam fac Rempublicam (Seigneur, sauve la République),

Domine, salvos fac Consules (Seigneur, sauve les consuls).

DE 30 FÊTES D'OBLIGATION, ON PASSE A SEULEMENT 4 !
LE CONCORDAT: GRAND RESPONSABLE DE LA PERTE DE LA FOI


Dans le sillage du Concordat, le nombre de fêtes religieuses est ramené à seulement 4 suivant l'indult du cardinal Battista Caprara du 9 avril 1802:

"pour se rendre aux désirs et aux demandes du premier consul"

"Enfin, sa sainteté attend de la religion et de la piété des français, que plus le nombre de jours de fêtes et des jours de jeûnes sera diminué, plus ils observeront avec soin, zèle et ferveur, le petit nombre de ceux qui restent, rappelant sans cesse dans leur esprit, que celui-là est indigne du nom de chrétien, qui ne garde pas comme il le doit les commandements de Jésus-Christ et de son Eglise"

(Démonstration d'un niveau proche de la nullité pastorale ou tentative de prendre les chrétiens pour des niais; les vrais indignes du nom de chrétiens, ne seraient-ils pas ceux qui ont préparés, rédigés et signés le Concordat de compromission avec la révolution?)

Concordat, et recueil des Bulles et Brefs de N.S.P. le Pape sur les affaires actuelles de l'Eglise de France

Fêtes d’obligation supprimées par le Concordat en rouge (auxquelles viennent s’ajouter encore les fêtes des Saint-Patrons locaux):

Et avec cela Pie VII attend des fidèles une plus grande ferveur!
Non la réalité c'est qu'avec cela la foi s'est effondrée et ce bien avant le conciliabule vatican2 qui a voulu l'éteindre totalement.


1er janvier : Circoncision
• 6 janvier : l'Épiphanie
• 2 février : Présentation du Christ
• Mercredi des Cendres
• 19 mars : Saint Joseph
• 25 mars : Annonciation
• Jeudi saint
• Vendredi saint
• Samedi Saint

Ascension
Fête-Dieu : jeudi après la Très Sainte Trinité
• 24 juin : Saint Jean Baptiste
• 29 juin : Saints Pierre et Paul
• 6 août : Transfiguration

15 août : Assomption
25 août : Saint Louis, patron de la France
• 8 septembre : Nativité de la Vierge Marie
• 14 septembre : Exaltation de la Sainte Croix
• 29 septembre : Saint Michel, patron de la France
• 9 octobre : Saint Denis, patron de la France

1er novembre Toussaint
2 novembre : Fête des défunts.
• 9 novembre : Dédicace de la Basilique du Latran.
• 11 novembre : Saint-Martin, patron de la France
• 8 décembre : Immaculée Conception

25 décembre : Noël

26 décembre : Saint Étienne premier martyr

LA QUASI LIQUIDATION DE LA FÊTE DE SAINT PIERRE ET SAINT PAUL PAR PIE XII


Pie XII finit par diminuer encore cette fête de Saint Pierre et Saint Paul en supprimant l’octave que lui avait donnée l’Église pour manifester sa gra0ndeur.

Pie XII était dans son empressement frénétique a changé la discipline, la liturgie et donc la foi, ainsi que la morale, qui allait mené au conciliabule vatican2 et liquider la religion chez l’immense majorité des âmes.

Pie XII fut idolâtré en traditionaliste à cause des nouveaux moyens de communication: radio et surtout télévision qui jouent sur les émotions.
La réalité était bien différente, pour suivre dans une certaine mesure l’évolution du monde moderne, Pie XII allait beaucoup innover et finalement détruire des pans immémoriaux de la morale chrétienne.

- DISCIPLINE - Démolition du Carême=>COMM…
Changements de la vie chrétienne
- FOI/LITURGIE - Massacre de la semaine sainte=>3-LE…
Lex orandi, lex credendi: nomination de Roncalli « suspecté de modernisme» comme Cardinal à l'encontre du Magistère des Papes Paul IV et Saint Pie V qui l'interdit formellement.
- MORALE - Ruine du mariage=> FIANÇAILLES CATHOLIQUES, PRÉPARATION AU MARIAGE

Destruction de la morale conjugale avec la nouvelle doctrine de la régulation des naissances et les scandaleuses méthodes de contraception dites "naturelles", ayant conduit à la quasi extermination des familles nombreuses.


PIE XII A PERMIS LE CONCILIABULE VATICAN2

Dès sa petite enfance, depuis le jour où l'enfant de deux ans qu'était le jeune Eugenio Pacelli avait été amené le long du lit de Pie IX mourant et qu'il avait entendu le Pape dire à son père que le petit grandirait pour devenir un élément précieux pour le Vatican, Filipo Pacelli son père l'avait élevé pour en faire un Pape. Instruit chez lui par un précepteur, il ne fut pas autorisé à avoir les contacts avec autrui qu'offre une classe. Puis, comme si tout le Vatican percevait cette préparation comme celle d'un héritier du trône, Eugenio fut confié au Cardinal Rampolla, qui choisit pour lui le cursus moderniste de la Capranica, le mettant encore une fois à part et le privant d'une vie scolaire normale. Après son ordination en 1899, l'abbé Pacelli accompagna constamment Rampolla, en étant son secrétaire particulier. Lorsqu'il ne voyageait pas, ses proches collègues au Vatican étaient les membres de l'"équipe" de Rampolla : Della Chiesa (futur Benoît XV), Gasparri FM.*., Radini-Tedeschi et le jeune Roncalli (futur Jean XXIII).. Ainsi toute sa pensée s'était formée longtemps avant de rencontrer le très politisé Montini. Presque seul un miracle aurait pu le dissuader de sa proximité avec le parti de la révolution.

Carrière dans la curie du futur Pie XII

-1904, Secrétaire de la Commission pour la codification du droit canonique.
-1911, envoyé par Pie X au couronnement de son opposant, le Chef de l'église hérétique anglicane, George V (première fois depuis plus de 350 ans…).
-1911, sous-secrétaire aux Affaires ecclésiastiques extraordinaires du cardinal Gasparri FM .*.
-1917, sacré évêque par Benoît XV (ancien secrétaire particulier de Rampolla, le considérant comme son vénéré Maître; Della Chiesa dont l'élévation au cardinalat fut plusieurs fois refusées, il ne devint cardinal que 3 mois avant son élection au conclave) et nommé Nonce en Bavière.
-1929, crée cardinal par Pie XI qui en fait son secrétaire d'Etat succédant à Gasparri FM.*.
-1935,
crée camerlingue, il conduit la négociation et la signature de plusieurs concordats.
-1939,
succède à Pie XI, en prenant le nom de Pie XII.
-Pie XII gardant une admiration pour le Chef de l'église hérétique anglicane, depuis sa mission ordonnée par Pie X, décorera sa cuisine de 2 portraits: ceux du roi et de la reine d'Angleterre.
-Pie XII choisit comme confesseur le très "oecuméniste" père Agustino Bea. Dès 1935, pour la première fois depuis la révolution protestante Agustino Bea participa à un congrès protestant d'exégèse biblique et il finit même par présider le congrès hérétique...

Après la guerre Pie XII n'ayant pas pris de secrétaire d'État depuis la mort de Luigi Maglione en 1946, Giovanni Battista Montini devint son bras droit, rédigeant ou signant pour Pie XII un grand nombre de discours, messages ou allocutions à des organisations.

En outre, Montini aida Pie XII dans la rédaction des encycliques, mettant là aussi la foi en danger.

Les brèches dans la clôture étaient béantes, les mercenaires étaient déjà bien en place :
-Roncalli fut créé cardinal par Pie XII en 1953, pourtant le Saint Office avait un dossier de 1925 avec la mention : « suspecté de modernisme», Roncalli, alors connu pour ses enseignements non orthodoxes, s’était vu retirer brusquement sa charge de professeur au séminaire du Latran en mi-semestre...

Pie XII allait directement contre le Magistère des Papes Paul IV et Saint Pie V qui pour préserver la pureté de la foi de l'Eglise, par les constitutions apostoliques "Cum ex apostolatus officio", ordonnent que des évêques qui ont dévié de la foi soient privés de toutes autorités
«jamais, à aucun moment, ils ne pourront être restitués, replacés, réintégrés et réhabilités en leur précédent état».
a-c-r-f.com/documents/Paul-IV_Bulle_Cum-ex-apostolatus.pdf

-Montini ne fut pas écarté de Rome par Pie XII pour "mauvais services" contrairement au mythe traditionaliste, mais Pie XII le fit sacré évêque en 1954, avec promotion le jour même comme Archevêque de Milan, le plus grand diocèse d’Italie...


Les loups allaient bientôt dévorer les brebis...
L’avènement de l’Eglise conciliaire se préparait, véritable chemin vers l’enfer aujourd’hui.

LES FUTURS HÉRÉTIQUES AVAIENT QUASIMENT TOUS ÉTÉ CHOISIS PAR PIE XII
La très grande majorité des plus de 2700 évêques (dont Karol Wojtila) signataires des hérésies du conciliabule2, ayant conduit à l'apostasie, ont été choisis par PIE XII.