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Irapuato
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Écoute : Parole et Évangile chaque jour | Mercredi 8 avril. cathoglad Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-25. En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez …Plus
Écoute : Parole et Évangile chaque jour | Mercredi 8 avril.

cathoglad

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-25.
En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231)

franciscain, docteur de l'Église
Dimanche de la Quinquagésime (Une Parole évangélique, trad. V. Trappazzon, éd. Franciscaines, 1995, p. 70-71; rev.)

« Que voulez-vous me donner, dit le traître ? » (Mt 26,15)
Voici ! Celui qui donne la liberté aux prisonniers est livré ; la gloire des anges est tournée en dérision, le Dieu de l’univers est flagellé, le « miroir sans tâche et le reflet de la lumière éternelle » (Sg 7,26) est conspué, la vie de ceux qui meurent est tuée. Que nous reste-t-il à faire sinon aller et mourir avec lui ? (cf. Jn 11,16) Tire-nous, Seigneur Jésus, de la vase des grands fonds (cf. Ps 39,3) avec le crochet de ta croix pour que nous puissions courir après, je ne dis pas le parfum, mais l’amertume de ta Passion. Pleure amèrement, ô mon âme, sur la mort du Fils unique, sur la Passion du Crucifié. « Que voulez-vous me donner, dit le traître, et je vous le livrerai ? » (Mt 26,15). Ô douleur ! On met à prix une chose qui est inestimable. Dieu est trahi, vendu pour un vil prix ! « Que voulez-vous me donner ? dit-il. Ô Judas, tu veux vendre le Fils de Dieu comme s’il était un vil esclave, comme un chien mort ; tu ne cherches pas à connaître le prix que toi tu donnerais, mais celui des acheteurs. « Que voulez-vous me donner ? » S’ils te donnaient le ciel et ses anges, la terre et ses hommes, la mer et tout ce qu’elle contient, pourraient-ils acheter le Fils de Dieu « en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3) ? Le Créateur peut-il être acheté ou vendu par une créature ? Dis-moi : en quoi t’a-t-il offensé ? Quel mal t’a-t-il fait pour que tu dises : « Je vous le livrerai » ? Aurais-tu oublié l’incomparable humilité du Fils de Dieu et sa volontaire pauvreté, sa douceur et son affabilité, son agréable prédication et ses miracles, le privilège par lequel il t’a choisi comme apôtre et fait son ami ?... Combien de Judas Iscariote encore de nos jours, qui en échange de quelques avantages matériels, vendent la vérité, livrent leur prochain et se pendent à la corde de la damnation éternelle !
Irapuato
Livre d'Isaïe 50,4-9a.
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues …Plus
Livre d'Isaïe 50,4-9a.
Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ?

Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34.
C'est pour toi que j'endure l'insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi.

L'insulte m'a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j'espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n'en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j'avais soif, ils m'ont donné du vinaigre.

Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.