Affaire Orlandi : François transforme la tragédie en comédie

Emanuela Orlandi, 15 ans, fille d'un employé du Vatican qui vivait au Vatican, a disparu en juin 1983 alors qu'elle rentrait chez elle après une leçon de flûte dans le centre historique de Rome. Elle n'a jamais été revue.

De 1974 à 2013, en Italie, 27 000 personnes ont disparu et sont toujours portées disparues, soit 226 par an. Avant de disparaître, Emanuela a appelé chez elle pour dire qu'elle avait reçu une "offre d'emploi" de la société de cosmétiques Avon.

Récemment, les médias oligarchiques ont fait la promotion de son frère Pietro qui a lancé des accusations de toutes pièces, affirmant que le Vatican "connaissait la vérité" et que Jean-Paul II quittait régulièrement le Vatican pour abuser de mineurs (sic).

François, qui avait bêtement dit à la famille Orlandi en 2013 qu'Emanuela était "au ciel", est tombé dans cette entourloupe, et il a ordonné une "enquête officielle".

C'est là que la tragédie se transforme en comédie. Car le juge du Vatican Giuseppe Pignatone est le même qui a signé la clôture du dossier italien sur l'enlèvement d'Emanuela en 2015, alors qu'il était procureur en chef à Rome. Le procès traînait depuis 32 ans.

Aujourd'hui, Pignatone veut réaliser ce que lui et ses collègues ont admis ne pas avoir pu faire en 32 ans. "Cela ressemble à une blague", commente IlSismografo.

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