Les chiffres parlent : seuls 3% (4% en Alsace) des fidèles qui se disent catholiques vont encore à la messe le dimanche. Le nombre des confirmations, des mariages et des baptêmes est en chute libre. Le nombre des ordinations sacerdotales est en dégringolade...
Que disent les évêques face à cette réalité ? Que les fidèles laïcs devront s’impliquer davantage dans les paroisses pour redynamiser l’Église. Ces pasteurs se rendent-ils compte qu’ils ne font que répéter ce qui a déjà été dit il y a 40 ans quand on clamait haut et fort que la diminution du nombre de prêtres était une chance pour l’Église ?
Ne serait-il pas enfin temps que nos évêques aient le courage de reconnaître le fiasco de tous leurs projets pastoraux élaborés à grands renforts de réunions, de rencontres, de débats, de synodes ? Car enfin, c’est une évidence : les « mamies bigoudis » et autres « religieuses brushing » qui ont pris le pouvoir dans les paroisses ont fait fuir tout le monde. Les « mamans catéchistes » qui virevoltent autour des autels les dimanches de communions solennelles pour guider les enfants qui vont coller leurs découpages sur un panneau n’ont, à quelques rares exceptions près, donné aucun enseignement solide sur la foi chrétienne. Quant aux « messes des jeunes » généralement imaginées par des « vieux », elles ont fait fuir tout le monde à commencer par... les jeunes qu’elle voulaient attirer.
Pour ce qui est de la chute des vocations sacerdotales, faut-il rappeler à nos évêques que pendant des années ils ont écarté des séminaires tous les jeunes considérés comme un peu « trop classiques » c’est-à-dire, en réalité, fidèles aux enseignements de l’Église et soucieux d’appliquer les orientations de Vatican II sans les déformer ? « Ne sont alors restés dans les séminaires que des esprits faibles » a reconnu Mgr Gaidon dans l’un de ses derniers ouvrages. Or l’adage « le vide attire le vide » est aussi valable pour les séminaires : des esprits faibles ne peuvent qu’attirer des esprits faibles. Aucun jeune équilibré, demandeur d’une formation solide, n’a jamais pu tenir plus que quelques mois dans de tels séminaires : beaucoup sont allés voir ailleurs. Au demeurant, ils sont ailleurs : là où on leur donne cette formation visant à faire des prêtres dont nos évêques ne veulent pas parce que trop... « traditionnels ». Idem pour les vocations religieuses.
Ajoutons que les liturgies paroissiales actuelles n’engagent pas les jeunes à songer au sacerdoce ou à la vie religieuse : les chansons qui remplacent le chant grégorien, les babillages inconsistants de célébrants agités qui nuisent au silence et au recueillement, les abus liturgiques généralisés et la banalité générale des célébrations sont une des causes principales de la chute des vocations comme de la désertifications des églises. Même en imaginant qu’un jeune tienne bon dans un séminaire, il craquera au moment où son évêque l’enverra faire un stage dans une paroisse « ordinaire » où il lui faudra avaler des couleuvres.
Ajoutons qu'à côté de tant de prêtres et d’évêques qui ne prient plus leur bréviaire et ne prennent plus le temps de faire adoration devant le Saint-Sacrement, un pape qui ne donne aucun enseignement solide et sème la division dans l’Église en ne répondant pas aux questions qui lui sont posées n’arrange sûrement pas les choses.
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet.
Pourquoi je parle de psychiatrie ? C'est que François l'Excentrique Accuse les vrais catholiques D'être atteints de folie : Ce sont des débiles mentaux, Dit l'horrible Bergoglio ! Il voudrait tous les enfermer, Et qu'on n'en entende plus parler.
