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Conclave : Aucun favori n'obtiendra plus de cinquante voix

Le blog argentin ElWanderer.com a publié une analyse du conclave. Ses principaux points.

- Je ne suis pas d'accord avec toutes les affectations du graphique des cardinaux, mais c'est certainement un outil utile. Le violet correspond aux philo-hérétiques, le jaune aux libéraux-progressistes, le vert à l'extrême centre, le bleu aux conservateurs et le rouge aux traditionalistes.

- Operatio sequitur esse, dit le principe philosophique. L'opération suit l'être. Ou encore : comme on est, on agit. La graine d'un poirier produira irrévocablement un autre poirier et jamais un œillet. Tout au long de son pontificat, le pape François s'est employé à semer le chaos, à "mettre le bazar". Ainsi, le conclave qui suivra sa mort sera aussi chaotique que son pontificat.

- Les progressistes sont aussi désorientés que les conservateurs.

- Les favoris ont atteint leur plafond : Pietro Parolin n'obtiendra pas cinquante voix. Les conservateurs ne lui ont pas donné les leurs en échange de concessions qu'ils savaient qu'il n'accorderait jamais.

- Luis Tagle, 67 ans, ne dépassera pas les quarante et Péter Erdö, de Budapest, les trente.

- Le prochain pape sera de consensus, c'est-à-dire un modéré, penchant à gauche ou à droite, ou dans une fluctuation qui ne permet pas de définir avec certitude ses inclinations.

- José Tolentino de Mendonça, 59 ans, est trop proche de François, et de Tucho ....

- Robert Prevost, 69 ans, très poussé par les progressistes comme une concession à la modération [et aussi par les conservateurs comme le compte Substack The Pillar, CruxNow.com ou CatholicHerald.co.uk], a perdu sa carrière lorsque les affaires de couverture de prêtres abusifs pendant sa carrière ont été rendues publiques.

- Jean-Marc Aveline, 66 ans, de Marseille, a plus de chances : bien qu'il soit comme François sur des questions flashy telles que l'immigration, il est plus orthodoxe dans la doctrine qu'on pourrait le penser et, curieusement, un protecteur de la messe traditionnelle : il l'a lui-même célébrée à plusieurs reprises, même après Traditionis custodes.

- Dominique Mamberti, 73 ans, serait une option acceptable - et donc difficilement acceptable par les plus progressistes.

- Pierbattista Pizzaballa, 60 ans, de Jérusalem : même si beaucoup craignent pour sa jeunesse, si le conclave devait s'éterniser, ils ne manqueraient pas de mettre son nom sur le bulletin de vote.

- La conclusion ? Plus que jamais, personne ne sait qui sera élu. Il ne s'agit pas de notre repos personnel ou de notre souffrance. Il s'agit de la souffrance de l'Église pour laquelle nous nous battons.

Image: ElWanderer.com, Traduction de l'IA
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EWTN, CATHOLIC ANSWERS, LE REPORTAGE DU NATIONAL CATHOLIC REGISTER SUR LE CONCLAVE ÉTAIT POLITIQUE, BIAISÉ ET NON CATHOLIQUE
L’interprétation par EWTN du Concile Vatican II et de EENS

Michael Warsaw et EWTN, ainsi que ses affiliés, interprètent le Concile Vatican II avec des « exceptions » pour le dogme extra ecclesiam nulla salus (EENS). Cette approche est contraire à l’éthique, car elle rejette la Tradition par une interprétation nouvelle. Ils écartent une lecture rationnelle du Concile Vatican II et du Catéchisme de l’Église catholique en considérant Lumen Gentium (LG) 8, 14, 16, Unitatis Redintegratio (UR) 3, Nostra Aetate (NA) 2 et Gaudium et Spes (GS) 22 comme des exceptions objectives à EENS. Pour qu’il s’agisse d’exceptions, celles-ci doivent être visibles et objectives, mais des personnes invisibles ne peuvent pas être des exceptions à EENS.
Problèmes canoniques et juridiques
EWTN et Catholic Answers pourraient être soumis à un examen canonique et juridique pour les raisons suivantes :
Problème canonique : Le Concile Vatican II, interprété rationnellement, est en harmonie avec le Credo d’Athanase, EENS et le Syllabus des erreurs. L’incapacité d’EWTN à affirmer EENS et les Credo dans leur forme originale – sans exceptions – soulève une question canonique.
Problème juridique : Dans certains États américains, tromper sciemment les gens pour un gain personnel, même après avoir été informé, peut constituer un délit. L’interprétation irrationnelle du Concile Vatican II par EWTN avant le Conclave pourrait relever de cette catégorie.
Biais politique dans la couverture du Conclave
EWTN n’a pas signalé que les cardinaux étaient contraints d’interpréter le Concile Vatican II de manière irrationnelle pour des raisons politiques, limitant leur capacité à affirmer la Tradition. Même des cardinaux comme Burke, Sarah et Miller adoptent cette interprétation irrationnelle. En conséquence, les sédévacantistes rejettent le nouveau pape en raison du prétendu conflit avec le Concile Vatican II.
Obligation d’affirmer la Tradition
Michael Warsaw est tenu d’affirmer le Credo d’Athanase dans sa forme originale. Cependant, Trent Horn et Jimmy Akin de Catholic Answers acceptent une interprétation « nuancée » du Concile Vatican II et d’EENS, qui est motivée politiquement. Cette interprétation confond les cas implicites comme explicites et les cas invisibles comme visibles. Comme le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) et l’USCCB, ils considèrent LG 16 comme faisant référence à une personne non catholique connue, sauvée en dehors de l’Église sans la foi ni le baptême (Ad Gentes 7). Le bureau romain d’EWTN ne conteste pas cette vision, car ils ont besoin de ces « exceptions » pour éviter d’être qualifiés de Feeneyites sur EENS.
Interprétation rationnelle vs irrationnelle du Concile Vatican II
Pour l’auteur, le Concile Vatican II doit être interprété rationnellement. Ad Gentes 7 stipule que tous ont besoin de la foi et du baptême pour le salut, et les cas invisibles (LG 8, 14, 16, UR 3, NA 2, GS 22) ne peuvent pas être des exceptions visibles à Ad Gentes 7 ou à EENS. Cela crée une distinction :
Concile Vatican II avec exceptions (irrationnel).
Concile Vatican II sans exceptions (rationnel).
EENS avec exceptions (non traditionnel).
EENS sans exceptions (traditionnel).
Cette distinction, identifiée il y a environ 15 ans, montre qu’un Concile Vatican II rationnel soutient l’EENS Feeneyite d’avant 1949.
Perspective Feeneyite sur EENS et le baptême de désir
Le père Leonard Feeney acceptait le baptême de désir (BOD) comme un cas hypothétique, comme on le voit dans son livre The Bread of Life. Cependant, il maintenait que les cas invisibles de BOD ne pouvaient pas être des exceptions objectives à l’interprétation stricte d’EENS, telle que définie par trois conciles de l’Église. Les Esclaves du Cœur Immaculé de Marie au Centre Saint-Benoît dans le New Hampshire maintiennent cette interprétation rationnelle du Concile Vatican II et d’EENS.
Critique canonique d’EWTN et des autorités ecclésiastiques
EWTN, les évêques diocésains, l’USCCB et le DDF persistent à interpréter les documents magistériels de manière irrationnelle en raison de leur dépendance aux « exceptions ». Cela les empêche d’affirmer EENS, le Credo d’Athanase et le Syllabus des erreurs. La Lettre du Saint-Office de 1949 a commis une erreur objective en considérant les cas invisibles de baptême de désir comme des exceptions visibles à l’EENS Feeneyite. Ces entités doivent affirmer les enseignements de fide sans en altérer le sens par un faux postulat (les personnes invisibles sont visibles) et une fausse interprétation (LG 16 comme exception visible à EENS), ce qui conduit à des conclusions non traditionnelles (par exemple, le Concile Vatican II rompt avec la Tradition).
Rejet de la Tradition par le cardinal Fernandez
Le cardinal Victor Manuel Fernandez n’affirme pas le Credo d’Athanase, car, pour lui, le Concile Vatican II (LG 16, etc.) fournit des exemples visibles de salut en dehors de l’Église, rendant l’interprétation originale des Credo, Conciles et Catéchismes obsolète. L’auteur, cependant, rejette cette vision, adhérant à un Concile Vatican II rationnel.
Impact sur l’ecclésiologie et l’évangélisation
Le nouvel œcuménisme, la nouvelle ecclésiologie, le nouveau droit canon et la nouvelle évangélisation sont basés sur une interprétation irrationnelle du Concile Vatican II, les rendant obsolètes pour l’auteur. L’auteur ne suit qu’un Concile Vatican II interprété rationnellement, tel que requis par le texte du Concile.
Cushingisme vs Feeneyisme
Cushingisme
 : Considérer les cas invisibles comme visibles.
Feeneyisme : Reconnaître les cas invisibles comme invisibles.
Un Concile Vatican II rationnel est Feeneyite, et rien dans Lumen Gentium ne le contredit. Pour EWTN, le Concile Vatican II est Cushingite, conduisant à une interprétation irrationnelle, hérétique et schismatique.
Conclusion
La couverture du Conclave par EWTN était biaisée politiquement et non catholique, motivée par une interprétation irrationnelle du Concile Vatican II qui sape EENS et la Tradition. L’auteur appelle à un retour à une interprétation rationnelle et Feeneyite du Concile Vatican II et d’EENS, conformément aux enseignements traditionnels de l’Église.
– Lionel Andrades

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Les cardinaux électeurs ne sont pas les seuls éligibles