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Solennité de l 'Assomption de la Vierge Marie - Abbé Guy Pagès. « Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la …Plus
Solennité de l 'Assomption de la Vierge Marie - Abbé Guy Pagès.

« Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste [1]. »
C’est en ces termes que le pape Pie XII a défini en 1950 la foi catholique relative à l’Assomption de Marie.
Marie est élevée aujourd’hui avec son corps et son âme à la gloire du Ciel, où l’attendent son Fils et Dieu, et toutes les âmes des Saints et des Justes des temps précédant l’Incarnation du Rédempteur et pour lesquels Jésus est aussi mort et ressuscité. Mais, à leur différence et à celle de tous les sauvés jusqu’au dernier jour, et à la seule ressemblance de son Fils et Dieu, Marie entre dans la Gloire céleste, but ultime de notre destinée, avec son corps et son âme. Pourquoi, que cela signifie-t-il pour nous, et quelle lumière notre pays tire-t-il de la fête du 15 août ?
A) Marie entre dans la gloire céleste, but ultime de notre destinée, pour trois raisons essentielles.
a) La première est que Marie a été voulue « dès avant la création du monde [2] » pour être la Mère du Rédempteur, de Celui que Dieu Se réservait d’envoyer pour réparer le cas échéant la faute possible de l’humanité usant mal de sa liberté. Marie a été voulue dans le plan providentiel de Dieu avant même l’apparition du premier péché, et elle a, en conséquence, été créée sans le péché originel, d’où son nom d’« Immaculée Conception ». Et non seulement Marie a reçu ce privilège que seuls Adam et Ève ont partagé avec elle, mais encore, en se gardant pure, tout au long de sa vie, de toute faute, si petite soit-elle, elle a mérité de porter ce nom sublime d’Immaculée Conception... Et puisque la mort est la conséquence du premier péché, Marie, n’ayant jamais péché, ne pouvait pas connaître la mort et la corruption du tombeau. Mais, dira-t-on peut-être, si son Fils qui est Dieu a connu la mort, à combien plus forte raison, elle, qui n’est qu’une créature, devait-elle aussi mourir… La résolution du paradoxe tient en ce que la mort du Christ n’est pas une mort comme les autres. Le Christ, étant sans péché, ne pouvait pas mourir. Pour qu’Il meure, il a fallu qu’on Le tue… Il est mort parce qu’Il a voulu mourir, et ce afin de tuer la mort par Sa Résurrection. Le Christ a ainsi vaincu et transformé la mort. Il en a fait le passage, la naissance à la Vie éternelle, de sorte que la mort, en Lui, n’est plus la conséquence définitive du péché, mais la libération de cette vie misérable que nous menons sur terre. Grâce donc à la Mort de son Fils, Marie a pu connaître la mort non comme la conséquence du péché, mais comme le départ de cette vie et l’entrée dans la vie divine. Évidemment, pour les hommes qui restent de ce côté-ci et ne voient pas ce qui suit la mort, toutes les morts se ressemblent ! Tandis que la foi, « preuve des réalités que l’on ne voit pas [3] », nous donne de comprendre ce qui n’est pas apparent…
b) Si l’Immaculée Conception est le premier titre de Marie à la gloire de son Assomption, sa maternité divine en est le second. Comment, en effet, imaginer Jésus jouissant dans Son Corps de la Béatitude céleste, et abandonner à la corruption du tombeau le corps dont Il avait reçu Sa propre Humanité ? De plus, Marie, ayant donné son consentement pour être la Mère du Rédempteur, s’était engagée de tout son amour à coopérer à l’Œuvre de son Fils. Elle le fit jusqu’au bout et sans aucune défaillance ; aussi était-il juste qu’elle soit associée sans réserve au triomphe de Celui dont elle avait partagé glorieusement tous les combats.
c) La troisième raison tient à ce que Marie, ayant reçu la grâce de voir consacrée sa virginité par la maternité divine, son corps se trouvait à ce nouveau titre élevé au-delà de l’ordre terrestre…
B. L’Assomption de Marie nous redit la Toute-Puissance de Dieu.
L’Assomption de la Vierge Marie nous remplit d’assurance dans l’efficacité de son intercession : non seulement elle ne cesse pas d’être la Mère que Dieu nous a donnée du haut de la Croix, mais elle partage désormais pleinement les prérogatives du règne universel et éternel de son Fils et Dieu…
L’Assomption de la Vierge Marie nous invite à sanctifier avec un amour renouvelé le « Temple de l’Esprit-Saint [4] » qu’est notre propre corps, et ce dans une société où l’être humain, ne sachant plus ni d’où il vient ni où il va, ignore en conséquence quelle est sa propre dignité. Ne voit-on pas des êtres humains revendiquer pour les animaux le droit d’être traités à l’égal des hommes ? Lorsque le corps humain n’est plus le « Temple de l’Esprit-Saint », l’âme ne peut plus communier avec Dieu au dedans d’elle-même, dans l’unité inviolable de la personne qu’elle forme avec le corps. Privé de l’habitation divine, le corps humain n’est plus qu’un appendice vide de signification, dont chacun peut faire ce qu’il veut. Il devient alors un objet de plaisir, une marchandise, une force de travail à exploiter, un poids mort à éliminer, bref, une chose extérieure au moi humain qui perd du même coup son unité, et …
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Il est mort parce qu’Il a voulu mourir, et ce afin de tuer la mort par Sa Résurrection. Le Christ a ainsi vaincu et transformé la mort. Il en a fait le passage, la naissance à la Vie éternelle, de sorte que la mort, en Lui, n’est plus la conséquence définitive du péché, mais la libération de cette vie misérable que nous menons sur terre. Grâce donc à la Mort de son Fils, Marie a pu connaître …Plus
Il est mort parce qu’Il a voulu mourir, et ce afin de tuer la mort par Sa Résurrection. Le Christ a ainsi vaincu et transformé la mort. Il en a fait le passage, la naissance à la Vie éternelle, de sorte que la mort, en Lui, n’est plus la conséquence définitive du péché, mais la libération de cette vie misérable que nous menons sur terre. Grâce donc à la Mort de son Fils, Marie a pu connaître la mort non comme la conséquence du péché, mais comme le départ de cette vie et l’entrée dans la vie divine. Évidemment, pour les hommes qui restent de ce côté-ci et ne voient pas ce qui suit la mort, toutes les morts se ressemblent ! Tandis que la foi, « preuve des réalités que l’on ne voit pas [3] », nous donne de comprendre ce qui n’est pas apparent…
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A) Marie entre dans la gloire céleste, but ultime de notre destinée, pour trois raisons essentielles.
a) La première est que Marie a été voulue « dès avant la création du monde [2] » pour être la Mère du Rédempteur, de Celui que Dieu Se réservait d’envoyer pour réparer le cas échéant la faute possible de l’humanité usant mal de sa liberté. Marie a été voulue dans le plan providentiel de …Plus
A) Marie entre dans la gloire céleste, but ultime de notre destinée, pour trois raisons essentielles.
a) La première est que Marie a été voulue « dès avant la création du monde [2] » pour être la Mère du Rédempteur, de Celui que Dieu Se réservait d’envoyer pour réparer le cas échéant la faute possible de l’humanité usant mal de sa liberté. Marie a été voulue dans le plan providentiel de Dieu avant même l’apparition du premier péché, et elle a, en conséquence, été créée sans le péché originel, d’où son nom d’« Immaculée Conception ». Et non seulement Marie a reçu ce privilège que seuls Adam et Ève ont partagé avec elle, mais encore, en se gardant pure, tout au long de sa vie, de toute faute, si petite soit-elle, elle a mérité de porter ce nom sublime d’Immaculée Conception... Et puisque la mort est la conséquence du premier péché, Marie, n’ayant jamais péché, ne pouvait pas connaître la mort et la corruption du tombeau. Mais, dira-t-on peut-être, si son Fils qui est Dieu a connu la mort, à combien plus forte raison, elle, qui n’est qu’une créature, devait-elle aussi mourir… La résolution du paradoxe tient en ce que la mort du Christ n’est pas une mort comme les autres. Le Christ, étant sans péché, ne pouvait pas mourir. Pour qu’Il meure, il a fallu qu’on Le tue…
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Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste [1]. »
C’est en ces termes que le pape Pie XII a défini en 1950 la foi catholique relative à l’Assomption de Marie.
Marie est élevée aujourd’hui avec son corps et son âme à la gloire du Ciel, où l’attendent son Fils et Dieu, et toutes les âmes des …Plus
Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste [1]. »
C’est en ces termes que le pape Pie XII a défini en 1950 la foi catholique relative à l’Assomption de Marie.
Marie est élevée aujourd’hui avec son corps et son âme à la gloire du Ciel, où l’attendent son Fils et Dieu, et toutes les âmes des Saints et des Justes des temps précédant l’Incarnation du Rédempteur et pour lesquels Jésus est aussi mort et ressuscité. Mais, à leur différence et à celle de tous les sauvés jusqu’au dernier jour, et à la seule ressemblance de son Fils et Dieu, Marie entre dans la Gloire céleste, but ultime de notre destinée, avec son corps et son âme. Pourquoi, que cela signifie-t-il pour nous, et quelle lumière notre pays tire-t-il de la fête du 15 août ?