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Mass of the Ages — GUARDIANS OF TRADITION
LA MESSE DE TOUJOURS - Episode 3 - Les gardiens de la tradition
Bénédicte LIOGIER
Quels sont les vrais gardiens de la tradition ?
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1/ Mgr Lefebvre qui dit qu’il doit en conscience, garder la tradition, ne pas disparaître sans rien faire pour l’avenir (il fait son devoir d’évêque, quel qu’en soit le prix)
13ème mn : Mgr Lefebvre :
Nous préférons continuer la tradition, garder la tradition, en attendant que cette tradition retrouve sa place à Rome. Cela durera ce que le …Plus
Quels sont les vrais gardiens de la tradition ?

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1/ Mgr Lefebvre qui dit qu’il doit en conscience, garder la tradition, ne pas disparaître sans rien faire pour l’avenir (il fait son devoir d’évêque, quel qu’en soit le prix)

13ème mn : Mgr Lefebvre :
Nous préférons continuer la tradition, garder la tradition, en attendant que cette tradition retrouve sa place à Rome. Cela durera ce que le Bon Dieu prévoit. Je ne puis pas, en conscience, laisser ces séminaristes orphelins. Et je ne puis pas vous laisser, vous non plus, orphelins, en disparaissant, sans rien faire pour l’avenir. Ce n’est pas possible. Ce serait contraire à mon devoir.

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2/ Mgr Strickland qui dit qu’il a promis de garder le dépôt de la foi et qu’il y va du salut des âmes (il fait son devoir d’évêque, quel qu’en soit le prix)

38ème mn : Mgr Strickland :
La promesse d’un évêque de garder le dépôt de la foi. Le dépôt de la foi est un héritage de la vérité… il s’agit du salut des âmes. Il s’agit d’aller au Paradis. Il ne s’agit pas de s’en sortir sur terre.

3/ Mères de prêtres qui font 1.500km à pied en transportant une valise de lettres pour demander au pape de laisser leur fils célébrer la messe traditionnelle (elles font leur devoir de mères et en paient le prix. On peut cependant regretter la tenue vestimentaire, même à la messe : 1h19, contrairement à la famille qui prend soin de s’endimancher pour honorer Dieu)

50ème mn : Mères de prêtre :
Marche de 8 semaines de Paris à Rome + valise de lettres. Nous vous demandons de laisser nos fils prêtres, qui sont aussi vos fils, célébrer la messe traditionnelle.

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4/ Père de prêtre qui demande ce qu’il a fait au Bon Dieu, ce qu’il a fait de mal (il demande au Bon Dieu en quoi il n’aurait pas fait son devoir ; sinon, d'autres plus hauts placés ne l'ont pas fait)

1h10 : Père de prêtre :
On a l’impression que les gens qui aiment la messe ancienne sont des pestiférés. Qu’est-ce qu’on a fait ? Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? Qu’est-ce qu’on a fait de mal ? C’est très choquant.

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5/ François qui fait "comme si on n’existait pas" (il ne fait pas son devoir de pape et usurpe son autorité en imposant ce qui est injuste)

1h09 : François :
Il a fait comme si on n’existait pas.

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6/ Mgr Filipino qui dit que la question de la forme liturgique est sans importance (il ne fait pas son devoir d’évêque en ignorant ce qui est juste)

55ème mn : Filipino :
La question de la forme "ordinaire" ou "extraordinaire" est sans importance pour notre peuple

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7/ Mgr Fulton Sheen qui dit qu’après le Vendredi Saint, il y a le Dimanche de Pâques et que Dieu a déjà vaincu (Dieu a déjà fait son devoir. Et nous ? Nous avons certes l’espoir de gagner avec la grâce de Dieu, mais avons-nous déjà gagné sans rien faire ? Pouvons-nous être passifs face au mal ? Que faut-il faire pour gagner ?)

1h17 : Mgr Fulton Sheen
Comment Dieu peut-il être passif face à tout ce mal ?
Où est la bonté de Dieu ? Où est sa compréhension ? Dieu Tout-Puissant méprisera-t-il l'être le plus parfait qui ait jamais vécu.
Mais étant donné la résurrection, les hommes ne peuvent plus dire : "Dieu ne sait pas ce que c'est que souffrir"
…nous avons besoin d’une religion née dans la défaite ! Et c’est pourquoi nous ne serons plus jamais sans espoir. Car un Vendredi Saint sera le prélude d'un dimanche de Pâques tant que nous porterons innocemment cette image divine face au mal du monde.
Nous ne périrons jamais. Eh bien, nous avons déjà gagné !

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8/ Mgr Schneider qui dit qu’il ne faut pas descendre de la Croix avant le temps déterminé par Dieu (Dieu fait son devoir. Et lui ? Est-il vertueux de voir souffrir l’Église, sans colère contre le mal ? Est-il vertueux de laisser à Dieu seul le soin de rétablir le bien en omettant de faire son devoir d'état ? Est-ce la même chose de souffrir parce qu’on défend la messe traditionnelle et de souffrir parce qu’on s’abstient de la défendre ? Est-il normal que les grands de l’Église qui refusent le combat fassent porter tout le poids des souffrances aux petits de l’Église qui périssent d’inanition faute de gras pâturages ? Est-il juste de faire croire que c’est là la manière dont la Providence de Dieu agit, sans pourvoir à rien parce que les causes secondes n’en sont plus l’instrument ?)

1h13 : Mgr Schneider
Notre Mère l’Église souffre.
Nous sommes tentés d’être en colère. Nous sommes tentés de dire : "descends de la Croix". Non, ce n’est pas le sens. Mais le Christ Seigneur seul va déterminer le temps auquel il conduira son Épouse, notre Mère l’Église, aux jours lumineux, à travers les souffrances et les expiations et à travers la fidélité inébranlable des petits de l’Église. Telle est la méthode de Dieu.

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Mais pour aller encore plus loin, ne faut-il pas réfléchir à la raison pour laquelle nous errons dans le désert de la foi en croyant marcher sous la bannière de Pierre, comme le peuple de Dieu a erré 40 ans dans le désert en pénitence pour son incrédulité et son refus de conquérir la Terre Promise après avoir entendu le récit des explorateurs (sauf Josué et Caleb) (Nb 13 +14). Faudra-t-il attendre que périssent dans ce désert tous les chefs incrédules qui ont refusé d'obéir aux demandes du Ciel (consécration de la Russie en 1929, ouverture du 3ème secret en 1960), attestées par le miracle du soleil ?

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Illustration : parabole des talents