LGBTQ ou le réseau VaticanII-Antéchrist : à lire intégralement pour comprendre la Mafia-Bergoglio

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Évêques gay, l’Église dans la tourmente

... et les mauvais amis du Pape (ou ses choix malheureux)


("Benoît-et-moi", le 31/7/2018)

Le cardinal Danneels à la Loge des bénédictions avec le Pape, le 13 mars 2013

Évêques gay: l'Église dans la tempête, pas seulement aux États-Unis

Lorenzo Bertocchi
www.lanuovabq.it/it/vescovi-gay-la-…
31 juillet 2018
Ma traduction

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Le Pape a accepté la renonciation au Collège cardinalice que lui a présentée Theodor McCarrick, évêque émérite de Washington. Puis celle de Philip Wilson, archevêque d'Adélaïde (Australie). Et l'avalanche ne s'arrête pas. Les scandales concernent tous les abus sexuels, qu'il s'agisse de mineurs ou d'hommes adultes, surtout de jeunes séminaristes adolescents.
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Samedi dernier, le Pape a accepté la démission du Collège cardinalice présentée par Theodor McCarrick, 88 ans, influent archevêque émérite de Washington DC, dans le sillage des scandales d'abus sexuels qui dévastent l'Église américaine. Et hier, François a accepté la démission qui lui est parvenue de l'archevêque d'Adélaïde (Australie), Mgr Philip Wilson, avant la conclusion de l'appel présenté à la suite de la sentence du 22 mai, où l'évêque est accusé d'avoir étouffé les crimes du prêtre Jim Fletcher contre deux enfants de chœur.

C'est une avalanche qui n'arrête pas, que celle qui bouleverse l'Église en cet été 2018. Le 20 juin dernier, le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, a expliqué dans un sec communiqué que les accusations d'abus sexuels de mineurs, qui remontent à cinquante ans, lorsque McCarrick était un simple prêtre à New York, doivent être considérées comme «crédibles et fondées». Une brèche qui a déclenché une série impressionnante d'autres accusations, dont certaines ont été révélées grâce au travail du New York Times [!!]. Mais l'influent cardinal McCarrick, champion de l'Église américaine "liberal", a également été mis en cause pour des relations sexuelles avec des adultes, en profitant de sa position de pouvoir; il semble qu'il avait une certaine prédilection pour les jeunes séminaristes qu'il accompagnait même en escapade au bord de la mer, dans ses résidences. La chose a été indirectement confirmée par une déclaration du cardinal Joseph Tobin, actuel archevêque de Newark, l'un des diocèses dont McCarrick a été pasteur, où il se dit que «dans le passé, il y a eu des accusations selon lesquelles il était impliqué dans des relations sexuelles avec des adultes. Cet archidiocèse et le diocèse de Metuchen ont reçu trois accusations de mauvaise conduite sexuelle avec des adultes il y a des décennies, dont deux ont donné lieu à des réparations financières».

Le débat qui a éclaté aux États-Unis a attiré l'attention sur la question fatidique: comment est-il possible qu'un prélat d'un tel pouvoir et d'une telle influence (il a participé au conclave de 2005 et il se dit qu'il a aussi influencé d'une certaine manière celui de 2013 [en faveur de François]), ait pu agir sans qu'aucune autre autorité ecclésiastique ne sache quoi que ce soit? D'autant plus que les rapports de la presse américains montrent que les bavardages sur les activités homosexuelles de McCarrick avec des jeunes séminaristes circulaient depuis les années 80 et 90 dans toute la côte Est. Par exemple, l'ex-cardinal a également été le mentor du cardinal Kevin Farrell, 70 ans, aujourd'hui à la tête de l'important dicastère du Vatican pour les laïcs, la famille et la vie. Tous deux ont travaillé côte à côte pendant plusieurs années à Washington, partageant même le même appartement, mais le cardinal Farrell s'est dit «déconcerté» par les accusations portées contre son ami et a affirmé à CNA qu'il n'avait jamais été au courant d'abus de mineurs par le cardinal.

Le fait est que le Pape a accepté la renonciation au cardinalat de McCarrick, ordonnant «sa suspension de l'exercice de tout ministère public, ainsi que l'obligation de rester dans une maison qui lui sera indiquée, pour une vie de prière et de pénitence». Une prise de position très claire et très forte, il suffit de penser que pour trouver une autre démission d'un cardinal, on doit remonter à 1927, lorsque Pie XI démit le français Louis Billot pour désaccords "politiques".

Entre-temps, également en ce mois de juillet, le Pape a accepté la renonciation à la charge d'évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Tegucigalpa présentée il y a quelques mois par Mgr José Pineda Fasquelle. Il s'agit d'affaires qui font l'objet d'enquêtes du Vatican depuis des mois et qui concernent des accusations d'abus sexuels d'anciens séminaristes qui ont porté plainte, en plus d'histoires d'argent et de mauvaise gestion financière. Fasquelle était évêque auxiliaire du puissant cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, grand électeur de Bergoglio lors du conclave 2013 et coordinateur du groupe de neuf cardinaux que le Pape a choisis pour l'aider à gouverner l'Église. Dans ce cas aussi, les commentateurs se demandent comment Maradiaga pouvait être complètement dans l'ignorance de ces questions, alors que tant de gens au Honduras en étaient informés. A cela s'ajoute une lettre que 50 séminaristes de Tegucigalpa (sur 180) ont signée et dans laquelle ils dénoncent «un temps de tension dans notre maison à cause de situations gravement immorales, surtout d'une homosexualité active au séminaire». Le cardinal se serait débarrassé de cette lettre, indiquant ses rédacteurs simplement comme des «faiseurs de ragots» (www.lifesitenews.com/blogs/pope-francis-to…).

En attendant, au Chili, autre front chaud sur le sujet des abus après le cas fameux de l'évêque Barros, le 21 août, un autre cardinal, Ricardo Ezzati, archevêque de Santiago, est convoqué chez le procureur pour répondre de l'accusation de couverture présumée d'abus sexuels perpétrés par le clergé chilien. Le tout alors que la police vient de publier un rapport contenant 158 cas de religieux, prêtres et évêques ayant fait l'objet d'enquêtes parce qu'ils étaient impliqués à des degrés divers dans 144 cas d'abus sur mineurs et adultes. Un autre rapport brûlant a été annoncé le 27 juillet par la Cour suprême de Pennsylvanie (toujours aux États-Unis), il s'agirait de 900 pages dans lesquelles seraient dénoncés des abus sur mineurs perpétrés sur plusieurs décennies par des prêtres dans les diocèses de Harrisburg, Pittsburgh, Allentown, Scranton, Erie et Greensburg. Pour l'instant, nous n'avons pas d'autres détails, mais ce pourrait être un autre front qui s'ouvre.

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Laissons le mot de la fin à Marco Tosatti qui conclut sur une note qu'on peut qualifier d'humour (ou qui le serait si cela ne concernait pas l’Église)

Le Pontife heureusement régnant n'a vraiment pas de chance dans le choix de ses amis et soutiens. Exemples

Marco Tosatti
31 juillet 2018
www.marcotosatti.com/…/il-pontefice-fe…
Ma traduction

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Il faut dire que le Souverain Pontife n'a vraiment pas de chance dans le choix de ses amis et soutiens, et l'affaire McCarrick (en plus de celle de Mgr Pineda, évêque auxiliaire de Tegucicalpa, et ceux du Chili) en est la preuve.

Mc Carrick, l'un des principaux représentants de l'aile des évêques progressistes américains (parmi lesquels Rembert Weakland, grand détracteur de Jean-Paul II et Joseh Ratzinger) a été contraint de renoncer à la barrette à la suite de la tempête qui a éclaté aux États-Unis. Mais avant que cette tempête n'éclate, il a eu le temps, en tant que grand conseiller du Pape Bergoglio, de pouvoir promouvoir dans le très important diocèse de Chicago son ami Blaise Cupich, devenu immédiatement cardinal. Grand admirateur du jésuite James Martin, porte-drapeau du peuple LGBT dans l’Église, et qui ces jours-ci, craint qu'une «mentalité de chasse aux sorcières» contre les prêtres homosexuels ne se déchaîne. Et McCarrick a vécu pendant des années - sans que, étrangement, son ami ne remarque rien - avec un prélat, Kevin Farrell, nommé (et fait cardinal) par le Pontife régnant comme Préfet de la Congrégation pour les Laïcs, la Famille et la Vie.

Et quand ce n'était pas Mc Carrick qui conseillait le pape, c'était le cardinal Roger Mahony, relevé de son office épiscopal par son successeur, Mgr Gomez (qui n'a pas encore été fait cardinal, malgré le fait qu'il est un excellent prélat; mais il est de l'Opus Dei, et sur eux pèse une mise au ban ....) en raison - devinez de quoi - ... de problèmes d'abus.

Les cardinaux et les évêques chiliens, comme nous le savons, sont en difficulté; et parmi eux, un autre grand électeur, ami et homme de confiance de Bergoglio, le cardinal Errazuriz Ossa, qui a admis n'avoir jamais pris la moindre initiative depuis des années contre le super abuseur don Fernando Karadima. Tandis qu'un autre soutien de Bergoglio, qu'il avait créé cardinal, le salésien Ezzati, a été convoqué ces jours-ci par la magistrature chilienne en qualité d'accusé dans des problèmes d'abus.

On ne peut pas non plus oublier que parmi les organisateurs de l'élection de Jorge Bergoglio à la Chaire de Pierre, il y avait le cardinal belge Danneels, de la célèbre mafia (ainsi l'a-t-il appelée) de Saint-Gall, et protagoniste d'un épisode de dissimulation d'abus particulièrement odieux: celui d'un évêque [l'évêque de Bruges] qui avait abusé d'un neveu. Ce qui ne l'a pas empêché d'apparaître aux côtés de Bergoglio, à peine élu pape, dans la Loge des Bénédictions. Sur sa suggestion, le Pontife s'est rapidement débarrassé de Mgr Léonard et a nommé un pupille de Danneels, De Kesel, archevêque et cardinal à Bruxelles. Avec les résultats que nous avons sous les yeux. Tout comme on ne pas oublier que parmi les électeurs, amis et conseillers du Souverain Pontife se trouvait le défunt cardinal Murphy O'Connor. Et à ce propos, il me semble juste de faire connaître les questions qu'il y a un an, alors que le cardinal Murphy O'Connor était encore en vie, j'ai adressées aux bureaux compétents, sans recevoir de réponse. Les voici.

1/ Si un dossier relatif au cardinal Murphy O'Connor, sur dénonciation par les laïcs britanniques pour sa gestion d'un ou plusieurs cas d'abus sexuels pendant son épiscopat est en cours ou a été ouvert;
2/ Si le dossier est encore ouvert; ou s'il a été classé, et pour quels motifs ?
3/ La date d'une clôture éventuelle du dossier;
4/ S'il s'est agi d'une décision résultant de l'évolution du dossier lui-même, ou s'il y a eu une intervention supérieure en ce sens.

Je pense qu'une réponse, puisque la transparence est tellement de mise actuellement, serait la bienvenue.

Il convient de noter, sans vouloir en tirer de conclusions particulières, que toutes ces personnes appartiennent à l'aile dite progressiste de l'Église. C'est un fait. Quelqu'un de l'entourage du Souverain Pontife a rappelé les cas de Gröer et de Pell, du camp "conservateur"; mais si sur Gröer il n'y a pas de doutes, en ce qui concerne Pell, je vous conseille de lire cette enquête documentée de Julia Yost sur FirstThings pour comprendre la fragilité des accusations, et combien il y a d'hostilité envers l’Église en Australie [voir aussi Le cardinal Pell victime d'un complot?, ma traduction d'un article de Tosatti]

Source : benoit-et-moi.fr/…/eveques-gay-leg…

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Église, homohérésie, des chiffres impressionnants

rapportés par un prêtre polonais, le P. Dariusz Oko, spécialiste de la question. L'affaire McCarrick n'est donc que la pointe émergée de l'iceberg

("Benoît-et-moi", le 31/7/2018)

Voir sur ce sujet:
¤ Relier les points (10 février 2018, P. Ray Blake, à propos de l'attitude ambigüe de François)
¤ Le triomphe de "l'homohérésie" dans l'Eglise (15 février 2018)
¤ Le lobby gay dans l'Eglise (The Bones, 13 février)
¤ Barros: le Pape reconnaît ses erreurs
¤ Cardinal (!) McCarrick
¤ Dégradation

Et aussi:
¤ Le rapport du John Jay College sur la pédophilie dans l’Église, un important article de Massimo Introvigne en 2011: benoit-et-moi.fr/…/0455009ef40c69a…

Il semble que le pape François soit rattrapé par les scandales pédophiles commis par des hommes d'église, qui avaient déchaîné contre Benoît XVI à partir de 2010 une telle tempête médiatique - alors qu'il était celui qui le premier avait pris le problème à bras le corps et avait durant tout son pontificat (et même avant) mené une lutte infatigable contre ce fléau. Ce qui n'avait pas empêché les campagnes de presse orchestrées, contre lui, de se succéder à un rythme de plus en plus soutenu (allant jusqu'à l'impliquer personnellement!!), jusqu'à sa démission, en 2013... au point que certains ont pu émettre l'hypothèse qu'elles en étaient le motif (dossier complet ICI: benoit-et-moi.fr/2010-I/0455009d370f5b920.html).
Curieusement, François - auquel les médias avaient accolé le qualificatif flatteur de "Pape de la tolérance zéro" jusqu'à ce que, récemment, son attitude ambigüe et ses contradictions (notamment dans le traitement de l'affaire Barros) jettent une lumière moins flatteuse sur ses intentions réelles, suscitant du même coup leurs critiques -, semble pour le moment, malgré tout, relativement épargné par la tempête.
Jusqu'à quand?

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En marge de l'affaire McCarrick, Marco Tosatti consacrait hier un article (à faire froid dans le dos!!) au thème dit de l'"homo-hérésie", s'appuyant sur les recherches d'un universitaire polonnais, le Père Dariusz Oko. Je me suis souvenue que ce dernier avait déjà fait l'objet de plusieurs article sur La Bussola, et j'ai retrouvé sur leur site une interview (qui apparaît, avec le recul, prophétique! j'avoue qu'à l'époque, j'étais dubitative, et je ne l'avais pas traduite) datant de 2012, et le commentaire de Riccardo Cascioli.


Église, homohérésie, les chiffres impressionnants du P. Dariusz Oko, les craintes des progressistes

www.marcotosatti.com/…/chiesa-omoeresi…
29 juillet 2018
Ma traduction

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Le Père Dariusz Oko, de l'Université Jean-Paul II de Cracovie, a écrit il y a quelques années un essai intitulé "Avec le Pape contre l'homo-hérésie dans l'Église", qui dénonçait la propagation dans la hiérarchie ecclésiastique d'un réseau d'homosexualité. Le cas du Cardinal McCarrick, avec toutes ses ramifications, et celui de l'évêque auxiliaire du Honduras, encore considéré comme tel par le site du diocèse, homme de confiance du Cardinal Oscar Maradiaga, lui-même grand conseiller et électeur du Pape, et président du Conseil des Cardinaux (C9) qui devrait faire la réforme de l'Église, en sont les deux cas ayant explosé. Mais pas les seuls. Et selon le professeur polonais, interviewé par Lifesitenews, l'affaire Mc Carrick ne représente que la «pointe de l'iceberg» du phénomène. «Selon des estimations fiables, 30 à 40 % des prêtres et environ 50 % des évêques aux États-Unis ont des penchants homosexuels», a-t-il dit. On connaît le cas de l'évêque Rembert Weakland, icône du progressisme catholique, archevêque de Milwaukee, dont il a été révélé que pour arranger l'histoire de sa relation homosexuelle, le diocèse avait payé 450 000 dollars.

Mais le problème est certainement plus large, et ses frontières s'étendent vers la soi-disant «pédophilie cléricale»; qui dans la plupart des cas n'est pas la pédophilie, mais de l'éphébophilie, si, comme le disait Massimo Introvigne, 80% des prêtres condamnés aux États-Unis pour abus étaient homosexuels; et s'il est vrai, comme l'affirmait le professeur don Davide Cito, de l'Université Sainte Croix, que 90% des cas d'abus qui parviennent à la Doctrine de la Foi - du point de vue des victimes - sont de jeunes hommes adolescents.

Ce qui contredit abondamment ce qu'un représentant bien connu de l'église progressiste et fortement idéologisée (ainsi que financée par la Région) a écrit hier dans le quotidien porte drapeau de la gauche [La Repubblica?]: à savoir que les abus, en ce qui concerne le clergé, ne sont pas un problème d'homosexualité. En réalité, comme l'affirmait le professeur Davide Cito il y a déjà un certain temps, dans le monde ecclésial, les abus vont dans le sens inverse de ceux qui se produisent dans le monde extérieur. En dehors de l'Église, la grande majorité des abus sont commis contre des personnes du sexe opposé; dans l'Église, c'est exactement le contraire.

Mais la gauche de l'Église et les «qui suis-je pour juger» ont du mal à l'admettre, parce que cela jouerait lourdement sur la campagne subtile, lente et sournoise qui est menée pour dédouaner l'homosexualité et les relations homosexuelles à l'extérieur de l'Église. Pensons aux évêques allemands, qui veulent la bénédiction des couples homosexuels, pensons aux articles dans Avvenire contre les prières et les processions de réparation au scandale public des gay pride.

Et en effet, James Martin, le grand porte-drapeau jésuite des causes LGBT, se plaint déjà de la «chasse aux sorcières» dont «la mentalité diabolise la grande majorité des gays célibataires qui sont fidèles à leurs vœux, servent l'Église et sont comme tous les autres horrifiés par les abus commis». Et l'auteur de l'article de la Repubblica prévient à l'avance: «Tôt ou tard, un monseigneur Corbeau fera lyncher un innocent».

Mais le problème, c'est que souvent, il ne s'agit pas d'abus, mais de propositions, faites à des gens jeunes mais majeurs. Et le problème est que cela se passe dans les séminaires, comme le dit le professeur Oko: «Cela résulte du fait que la mafia couleur lavande est souvent au pouvoir dans les diocèses, les monastères, les séminaires, et même empêche l'ordination d'hommes normaux qui ne se plient pas devant eux. Ces scandales ne sont que la pointe de l'iceberg de ce qui pourrait venir au grand jour.

Et ne pensons pas que le problème ne concerne que les États-Unis. Les séminaires italiens, les universités pontificales, les couvents sont impliqués. Comme l'a dénoncé à plusieurs reprises le Père Ariel Levi de Gualdo. Pourtant, selon le Préfet de la Congrégation pour le Clergé [Beniamino Stella], le vrai problème avec les séminaires, ce sont les jeunes qui veulent devenir prêtres et qui aiment la tradition de toujours de l'Église. Et les désignations de commissaires et les visites apostoliques sont pour les ordres et les diocèses qui semblent trop amoureux de la tradition. Et Maradiaga, face à une lettre de séminaristes qui dénoncent «une période de tension dans notre maison à cause de situations gravement immorales, surtout d'une homosexualité active dans le séminaire», les qualifie de "faiseurs de ragot" (cf. Ed Pentin, résumé en français ICI).

La lettre a été signée par cinquante séminaristes. Et Maradiaga avait même protégé son évêque auxiliaire et bras droit, contraint de quitter Rome pour des scandales financiers et moraux.

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UNE INTERVIEW DU P. OKO (LA BUSSOLA, 2012)

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Un lobby gay conditionne l’Église

Roberto Marchesini
20 décembre 2012
www.lanuovabq.it/it/una-lobby-gay-c…
Ma traduction

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Don Dariusz Oko, auteur d'un article qui a fait discuter la moitié de l'Europe, parle: l'homo-hérésie est une tentative de subvertir l'enseignement de l’Église en matière de sexualité.

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L'Église est fortement infiltrée par un puissant lobby gay, qui décide des nominations et des promotions par le biais d'un mécanisme de chantage et d'omertà. C'est la thèse soutenue par don Dariusz Oko dans un article publié à l'origine dans la revue polonaise "Fronda" et plus tard dans la revue théologique allemande "Theologisches", faisant grand bruit dans toute l'Europe.

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Don Oko, quand et comment, historiquement, le lobby homosexuel s'est-il affirmé au sein de l'Église?

- Il existe différents types de lobbies, et depuis des siècles ils existent dans de nombreux milieux. Ce n'est pas un aspect spécifique de l'Église catholique. Après le Concile Vatican II, à l'époque de la révolution sexuelle de 1968, la théologie morale catholique a commencé à accueillir des idées qui étaient auparavant considérées comme étrangères au Magistère de l'Église et à la morale traditionnelle. Un exemple pourrait être l'enseignement du prêtre catholique américain Charles Curran, qui défend l'égalité des orientations homosexuelles et hétérosexuelles. De cette façon, l'homosexualité a cessé d'être considérée comme contraire à la loi naturelle et à la Révélation. Cette façon de considérer la sexualité humaine s'est infiltrée dans de nombreux séminaires et monastères à travers le monde. En conséquence, dans de nombreux séminaires diocésains et abbayes de tous les continents, on a commencé à soutenir l'idée qu'il existe deux orientations sexuelles équivalentes: hétérosexuelle et homosexuelle. C'est ainsi qu'on demande au clergé uniquement la chasteté, considérée comme abstinence d'actes impurs, et la capacité de vivre dans le célibat, sans entrer dans les détails de leur orientation ou leurs tendances sexuelles. De cette façon, l'homosexualité en tant que tendance et type de personnalité a cessé d'être un obstacle à l'ordination sacerdotale. Dans les années soixante-dix et quatre-vingt du vingtième siècle, les prêtres avec des tendances homosexuelles ont commencé à créer beaucoup de problèmes dans de nombreux diocèses et abbayes du monde. Le scandale des abus sexuels sur des mineurs qui a éclaté dans les années 1980 aux États-Unis est en grande partie dû aux prêtres gays, et en 2002, cette situation a conduit à un véritable tremblement de terre. En 1989, don Andrew Greeley, écrivain et sociologue catholique, a parlé dans l'hebdomadaire américain National Catholic Reporter de la «mafia lavande» [un terme qui désigne le lobby gay au sein de l'Église catholique] dans un article qui en a scandalisé certains et en a trouvé d'autres d'accord. Selon Greeley, le sacerdoce devenait de plus en plus gay et n'était plus représentatif de l'Église universelle.

À ce propos, vous parlez d'homo-hérésie. Quelles en sont les caractéristiques ?

- L'homo-hérésie est le refus du Magistère de l'Église catholique sur l'homosexualité. Ceux qui soutiennent l'homosexualité n'acceptent pas que l'homosexualité soit un trouble de la personnalité. Ils mettent en doute que les actes homosexuels soient contraires à la loi naturelle. Les défenseurs de l'homo-hérésie sont en faveur du sacerdoce pour les gays. L'homo-hérésie est une version ecclésiastique de l'homosexualisme.

Quelles réactions votre article a-t-il suscités dans les mileux ecclésiastiques ? Comment a-t-il été reçu ?

- Les réactions ont été pour la plupart positives et mes amis qui ont participé à la naissance de mon travail se sont réjouis. Ces voix ont également donné satisfaction à tous les croyants fidèles au Saint-Siège. Il y a eu tellement de citations dans différents médias qu'il n'est pas possible de les rappeler toutes. Il est de plus en plus difficile de trouver un prêtre en Pologne qui ne connaisse pas mon article. Beaucoup de laïcs et de prêtres m'ont remercié, m'ont félicité pour mes connaissances et mon courage, et m'ont donné des informations nouvelles et plus détaillées à l'appui des thèses de mon texte. Beaucoup de gens ont souligné combien il est important d'aborder cette question parce que la dégénérescence morale des prêtres détruit quelque chose de particulièrement important pour l'Église, la frappe dans le cœur. J'ai reçu ces réponses surtout des éducateurs des séminaristes.

Évêques, abbés et recteurs de séminaires m'ont dit que cet article est un instrument très utile pour leur travail, car d'une part il rappelle et recueille les points clés du Magistère sur l'interdiction de l'ordination pour les personnes de toutes les tendances homosexuelles; d'autre part, il aide la réflexion, et à résoudre les doutes sur le sujet, même si certains pourraient encore en avoir.
(...)

Dans votre article, vous valorisez les laïcs dans la lutte pour la purification de l'Église. Quel peut être leur rôle ?

- Je voudrais attirer l'attention sur deux choses concrètes. La première concerne la manière dont les laïcs doivent réagir dans les cas de rapports sexuelles avec un mineur dans les milieux ecclésiastiques, par des prêtres, des responsables de groupes de prière, des enseignants, des scouts, etc. Dans ces cas, malheureusement, il y a une véritable conspiration du silence. Il faut plus de courage et d'engagement de la part des laïcs.

La deuxième concerne les séminaires. Malheureusement, les laïcs n'ont que peu ou pas de connaissances sur la formation des futurs prêtres. Pourtant, dans les séminaires, l'avenir de l'Église se décide de manière déterminante. Il faut une plus grande implication des laïcs afin de ne pas permettre l'ordination des homosexuels. Tous, clergé et laïcs, nous devons soutenir les efforts du Pape Benoît XVI qui, au lieu de la division entre homosexualité active et homosexualité passive, introduit dans les documents officiels une distinction entre les tendances homosexuelles transitoires, qui se produisent pendant l'adolescence, et celles qui sont profondément enracinées. Les deux formes d'homosexualité, et non plus seulement l'homosexualité active, constituent un empêchement à l'ordination sacerdotale. L'homosexualité n'est pas conciliable avec la vocation sacerdotale. Par conséquent, non seulement il est rigoureusement interdit d'ordonner des hommes ayant une quelconque tendance homosexuelle (même transitoire), mais aussi de les admettre au séminaire.

Vous indiquez des solutions pour aider l'Église à sortir de cette crise. Mais que peut-on faire pour aider les prêtres qui ont des tendances homosexuelles ? Et pour les prêtres gays ?

- Les hommes avec des tendance homosexuelle qui ont déjà été ordonnés diacres, prêtres ou évêques conservent la validité de leur ordination, mais sont obligés d'observer tous les commandements de Dieu ainsi que toutes les dispositions de l'Église. Tout comme les autres prêtres, ils doivent vivre dans la chasteté et cesser toute action contre le bien de la personne humaine et de l'Église, toute activité de nature mafieuse et surtout toute attitude de révolte contre le Saint-Père et le Saint-Siège. Les prêtres souffrant de troubles de ce genre sont fortement encouragés à entreprendre au plus vite une thérapie appropriée.

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Intervenir avec décision


Riccardo Cascioli
20 décembre 2012
www.lanuovabq.it/it/intervenirecon-decisione

Ma traduction

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Ce n'est pas le fait que les prêtres et les évêques sont eux aussi des pécheurs qui doit scandaliser, mais le fait que l'on tente de transformer le péché en doctrine. C'est pourquoi l'"homohérésie" est une question à aborder avec clarté et détermination: les générations futures de prêtres sont en danger.

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Que parmi les prêtres il y ait des homosexuels n'est pas une nouveauté et ce n'est pas le problème posé par don Dariusz Oko dans l'interview que nous publions [ci-dessus]. Personne ne veut criminaliser une orientation sexuelle ou s'ériger en juge de ceux qui - par faiblesse ou autre - péchent gravement. Nous sommes les premiers à devoir demander pardon pour nos péchés. Mais l'Église a toujours fait la distinction entre le péché - à condamner - et le pécheur, à sauver.

Ce qui en revanche est un grave problème pour l'Église, c'est la tentative actuelle de transformer le péché en doctrine, et c'est ce que don Oko entend expressément lorsqu'il parle d'homo-hérésie et de lobby gay. Qu'il y ait aujourd'hui différents prêtres qui concilient tranquillement leur vocation avec le comportement homosexuel est malheureusement devenu clair à la fois dans les enquêtes journalistiques - voir l'article de Panorama, il y a deux ans, sur "les bonnes nuits des prêtres gay" à Rome (cf. benoit-et-moi.fr/…/0455009dbf10ce5…) - et dans l'actualité récente. Mais cette tranquillité ne peut pas ne pas remettre en question ce qui est enseigné dans les séminaires, et certains plans pastoraux pour les homosexuels approuvés même dans les diocèses italiens sont la preuve que la pensée homosexualiste, qui met sur le même plan les tendances hétérosexuelles et homosexuelles, se répand aussi dans la hiérarchie.

L'aspect le plus inquiétant de la dénonciation de don Oko est celui qui concerne un véritable lobby gay, en mesure de conditionner pesamment la vie de l'Église, garantissant carrières ecclésiales et impunité pour les prêtres homosexuels. Voilà comment, dans l'article original publié en Pologne, don Oko décrit ce qu'il appelle aussi homomafia:

«Il faut comprendre et essayer de respecter au mieux nos frères et sœurs homosexuels, comme toute personne humaine. Ils essaient souvent de toutes leurs forces de résister à leurs tentations, et certains y réussissent même, et vivent de manière honnête et même sainte (...) De toute façon, ils savent très bien qu'ils risquent d'être démasqués et discrédités, et à cause de cela, ils se soutiennent mutuellement. Ils forment des groupes informels, des bandes et même une sorte de mafia, cherchant à dominer surtout les lieux où vivent le pouvoir et l'argent. Une fois qu'ils ont atteint une position de prise de décision, ils cherchent à soutenir et à promouvoir, en premier lieu des gens de nature similaire à la leur ou du moins ceux dont ils sont certains qu'ils ne s'opposeront jamais à cause de leur caractère faible. De cette façon, il peut arriver que l'Église ait dans des positions de direction des personnes profondément corrompues, des personnes très éloignées du niveau spirituel digne d'une charge importante, des personnes fausses particulièrement exposées au chantage des adversaires du christianisme (...)

D'autres fois, lorsqu'un vicaire tente de défendre les jeunes du harcèlement sexuel d'un curé, c'est lui, et non le curé, qui est rappelé à l'ordre, harcelé et finalement transféré. Pour avoir courageusement accompli son devoir, il se retrouve à vivre des expériences douloureuses. Il arrive qu'avec une action organisée, on le fasse chanter, on l'humilie et on le diffame dans la paroisse et dans le sacerdoce. En outre, lorsqu'un prêtre ou un frère subit lui-même du harcèlement sexuel de la part d'autres collègues et supérieurs et cherche à demander aide et défense aux niveaux plus élevés, il peut arriver qu'il rencontre un homosexuel encore plus important. »

Don Oko mentionne également des cas concrets aux États-Unis, en Pologne et en Irlande, mais il est certain que le cas sensationnel dans lequel le lobby gay a montré toute sa force est d'avoir détourné de lui-même l'attention à propos du scandale pédophile qui a bouleversé plusieurs épiscopats. En réalité, les recherches, en particulier aux États-Unis, à partir des plaintes concernant la pédophilie, ont montré que plus de 80% des cas ne sont pas de véritables pédophilie (abus d'enfants en âge pré-pubère) mais d'éphébophilie (abus d'adolescents) qui est une dégénérescence de l'homosexualité. C'est donc cela le vrai problème derrière les abus sur mineurs, mais c'est un sujet qui semble tabou dans l'Église, grâce aussi à la couverture des principaux médias qui ont tout intérêt à exploiter les scandales pour remettre en cause l'enseignement de l'Église sur la sexualité, y compris le célibat des prêtres.

Même sans céder au complotisme et sans exagérer les dimensions du phénomène (il est clair que la grande majorité des prêtres vivent leur vocation de manière cohérente), le temps est cependant venu de regarder la réalité en face et de faire face au problème pour ce qu'il est, parce que quand un enseignement contraire au Magistère (en particulier dans le domaine de l'orientation sexuelle) prend racine dans les séminaires, cela signifie que l'on met en danger des générations entières de (futurs) prêtres.....

Source : benoit-et-moi.fr/…/eglise-homohere…

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Lobby gay: les contradictions du Vatican

D'un côté, on proclame la "tolérance zéro" dans les affaires de pédophilie. De l'autre, on voit se multiplier au sommet de la hiérarchie, parmi les très proches de François, des prélats impliqués dans des scandales pédophiles et/ou homosexuels. Le commentaire de Riccardo Cascioli

("Benoît-et-moi", le 1/8/2018)

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Sauvons la rencontre mondiale des familles du lobby gay

Riccardo Cascioli
1er août 2018
www.lanuovabq.it/it/salviamo-lincon…
Ma traduction

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Les cas des États-Unis, du Chili et du Honduras, qui voient des évêques et des cardinaux responsables de comportements homosexuels et d'abus, doivent faire ouvrir les yeux sur le pouvoir acquis par le lobby gay, qui influencera même la Rencontre mondiale des familles (Dublin, 21-26 août). Si l'on veut, au Vatican, rétablir la crédibilité il faut annuler la rencontre avec le Père Martin et demander la démission du Cardinal Farrell.

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Le scandale des évêques impliqués dans des activités homosexuelles ou responsables d'abus sur mineurs et adultes est en train de bouleverser l'Église, mais la gravité des cas qui ont émergé jusqu'à présent exige qu'on aille au fond des choses pour comprendre l'étendue et les causes du phénomène. Et surtout, il saute aux yeux que la vague homosexuelle est arrivée très haut au Vatican et, juste pour donner un exemple, elle est en train d'influencer la prochaine Rencontre Mondiale des Familles qui se tiendra en Irlande du 21 au 26 août prochain et aura son apogée lors de la rencontre avec le Pape François au cours des deux derniers jours.

Si des décisions drastiques doivent être prises, la première concerne la rencontre de Dublin: le programme doit être revu, de même que la position du Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, le cardinal Kevin Farrell, dont le maintien à ce poste de responsabilité est désormais plus qu'embarrassant.

Mais procédons dans l'ordre. Tout d'abord, ce qui a été établi à partir des cas des États-Unis (le cardinal McCarrick, et pas seulement), du Chili et du Honduras - impliquant lourdement des cardinaux très proches du Pape François - devrait désormais convaincre que le vrai problème dans le clergé est l'homosexualité. Dans la grande majorité des cas établis, y compris au cours des dernières décennies, les abus sur mineurs sont une conséquence ou une extension de l'activité homosexuelle. Ceci est le point crucial, comme nous le disons depuis des années; le simple fait de parler de pédophilie est un moyen de détourner l'attention du vrai problème: l'homosexualité.

Cela nous amène au deuxième point, qui est le scénario que nous devons garder à l'esprit pour situer non seulement les cas qui ont émergé ces dernières années, mais surtout ce qui émerge des cas les plus récents mettant en cause des évêques et des cardinaux. Eh bien, encore une fois, il nous faut revenir à la "Lettre aux évêques de l'Église catholique sur la Pastorale des personnes homosexuelles" (1er octobre 1986), signée par le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de l'époque, le Cardinal Joseph Ratzinger. Entre autres choses, Ratzinger dénonçait - et nous sommes en 1986 - l'existence d'un lobby gay dans l’Église, de connivence avec des organisations gay extérieures à l’Église pour subvertir l'enseignement catholique sur l'homosexualité. Il serait trop long de mentionner ici le document, mais les points 8 et 9 (*) décrivent parfaitement ce qui aurait pu sembler une exagération, mais qui est aujourd'hui une réalité sous les yeux de tous. Il existe un véritable réseau de prêtres homosexuels qui non seulement se couvrent mutuellement dans leurs activités immorales, mais qui, ces dernières années, ont mis en œuvre un véritable agenda pour renverser la doctrine catholique. C'est ce que le prêtre polonais Dariusz Oko a appelé "Homo-hérésie".

Les modalités utilisées sont variées: de la théologie enseignée dans les séminaires et dans les universités pontificale, qui remet en question «la vérité sur la personne humaine» - comme le dit le document Ratzinger - aux pressions de plus en plus fortes pour bénir les unions homosexuelles; de la pastorale pour les personnes homosexuelles qui légitime leur activité sexuelle, à la demande de reconnaissance civile des unions homosexuelles. Citons seulement quelques-uns des cas plus récents: la multiplication en mai des veillées contre l'homophobie dans les diocèses italiens; la pastorale pour les personnes homosexuelles confiée en grande partie à des associations et groupes qui ont pour but la reconnaissance du style de vie homosexuel; le document préparatoire au Synode des jeunes qui adopte pour la première fois la terminologie LGBT; la prise de position ouverte de la Conférence épiscopale italienne en faveur de la reconnaissance des unions civiles (bien que sous une forme plus modérée que la loi effectivement approuvée); le rôle important que le quotidien Avvenire joue depuis de nombreuses années pour essayer de changer la mentalité des catholiques à l'égard de l'homosexualité; la nomination du Père jésuite James Martin, militant bien connu qui fait la promotion du programme Lgbt, comme consultant auprès du Secrétariat à la Communication; et nous pourrions continuer encore longtemps.

Mais c'est précisément l'histoire du Père Martin qui nous conduit directement à la Rencontre Mondiale des Familles. Le père Martin a été invité comme conférencier officiel à Dublin, une tentative très claire de faire accepter l'activité homosexuelle dans le contexte familial. Il s'agit d'une tentative sournoise de frapper au cœur la signification de la famille, un choix qui a déjà suscité beaucoup de polémiques, mais sans que soit venu de Rome le montre signe de repentance. Bien au contraire: d'après ce que nous savons, on serait en train de préparer pour la rencontre avec le Pape une situation dans laquelle différents "types" de familles trouveront leur place.

Bien sûr, tout sera joué sur la touche de l'accueil, y compris dans les situations difficiles, mais seul un naïf peut ne pas se rendre compte que c'est seulement un moyen de faire accepter comme régulières différents types d'unions. En pratique, exactement le contraire de ce que Saint Jean Paul II avait à l'esprit lorsqu'il a institué en 1994 la Première Rencontre mondiale des familles.
Bien qu'il y ait également dans cette démarche une responsabilité évidente des évêques irlandais, ce qui rend tout cela plus inquiétant, c'est la situation dans laquelle s'est trouvé le cardinal Kevin Farrell avec l'explosion du scandale McCarrick. Farrell a été en effet pendant six ans vicaire général de McCarrick à Washington, il a vécu à ses côtés quand le cardinal séduisait les séminaristes; et le même McCarrick a lancé Farrell dans la carrière ecclésiastique. Aujourd'hui, Farrell dit qu'il n'a jamais soupçonné quoi que ce soit et que personne ne lui a jamais parlé de plaintes ou de commérages autour de l'archevêque.

Étant donné les dimensions des méfaits de McCarrick et les voix qui se sont succédées pendant des années, la version du Cardinal Farrell tient de l'incroyable. Il n'y a que deux possibilités: soit il ment sans vergogne en tant que complice de McCarrick, soit il est tellement déconnecté de la réalité qu'il ne remarque pas ce qui se passe devant ses yeux. Les deux hypothèses sont gravissimes, et à elles seules, elles conseilleraient la démission immédiate de la charge au Vatican, mais la coïncidence avec la Rencontre Mondiale des Familles, avec le virage gay qu'on veut lui donner, rend la position de Farrell encore plus insoutenable.


On peut pourtant parier que tout sera fait pour que le cardinal Farrell reste à sa place, et que le programme de la Rencontre Mondiale des Familles restera inchangé, y compris la présence du Père Martin. La raison en est malheureusement simple: jamais le lobby gay n'a été aussi puissant au Vatican. Il était déjà puissant dans les années 90, tant il est vrai que McCarrick a pu devenir archevêque de Washington et donc cardinal malgré les plaintes sur sa conduite qui sont arrivées à Rome. Mais on ne peut pas ne pas remarquer qu'au cours des toutes dernières années, on assiste à une augmentation disproportionnée du pouvoir entre les mains des prélats impliqués (directement ou indirectement) dans des cas d'homosexualité et d'abus sexuels, ou objets de bavardages tenaces.

Sans revenir sur le cas de mgr Battista Ricca, qui a inauguré le pontificat du Pape François et a été à l'origine de la fameuse phrase «Qui suis-je pour juger?», il suffit de penser que rien que dans le C9 (le conseil des neuf cardinaux appelés par le Pape François pour l'aider dans la réforme de la Curie) le cardinal chilien Francisco Javier Errazuriz et le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga sont fortement impliqués dans les scandales de l'épiscopat de leur pays, tandis que - bien que dans une situation très différente - le cardinal australien George Pell a dû retourner en Australie pour se défendre contre les accusations d'avoir couvert des prêtres accusés de pédophilie. Le secrétaire du C9, ensuite, mgr Marcello Semeraro, accueille depuis des années dans son diocèse (Albano Laziale) la rencontre nationale des groupes chrétiens LGBT. Il ne faut pas oublier non plus le triste épisode de 2017 qui a vu comme protagoniste le secrétaire personnel du cardinal Francesco Coccopalmerio, mgr Luigi Capozzi, impliqué dans une affaire de soirées gay-cocaïne. Ce qui a rendu la situation plus grave, c'est que c'est le cardinal Coccopalmerio lui-même qui est intervenu auprès du Pape pour fournir à Capozzi un appartement vatican «discret» qui autrement serait revenu à un fonctionnaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Et après une période de désintoxication, mgr Capozzi en a repris possession. C'est peut-être une petite affaire, mais révélatrice du système en vigueur au Vatican.

Et s'il serait gravement injuste de lancer une chasse aux sorcières en se basant sur des commérages, il est également vrai que, comme l'enseigne l'affaire McCarrick, des rumeurs et des plaintes qui se succèdent pendant des années ont souvent un fondement et méritent au moins une enquête sérieuse, ne serait-ce qu'avant de faire des nominations importantes. Au lieu de cela, nous assistons à l'ascension à des positions de responsabilité au Vatican de nombreux personnages déjà accompagnées de voix insistantes sur leurs activités homosexuelles.

Si ce réseau au cœur de l'Église n'est pas démantelé, aucune tentative de rétablir l'ordre ne sera crédible.
La Rencontre mondiale des familles sera le premier test.

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Annexe
Le document de la CDF de 1986
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8. L'enseignement de l’Église, aujourd'hui, est donc en continuité organique avec la vision de la Sainte Écriture et avec la Tradition constante. Même si le monde d'aujourd'hui est, à bien des égards, fortement changé, la Communauté chrétienne est consciente du lien profond et durable qui la relie aux générations qui l'ont précédée " marquées du signe de la foi ".

Cependant, aujourd'hui, un nombre toujours croissant de gens, même à l'intérieur de l’Église, exercent une très forte pression sur elle pour l'amener à accepter la condition homosexuelle comme si elle n'était pas désordonnée et à légitimer les actes homosexuels. Ceux qui, au sein de la Communauté croyante, exercent ainsi une pression, ont souvent des liens étroits avec ceux qui agissent en dehors d'elle. Or ces groupes extérieurs sont mus par une vision opposée à la vérité sur la personne humaine, telle qu'elle nous a été pleinement révélée dans le mystère du Christ. Ils reflètent, même si, ce n'est pas de façon entièrement consciente, une idéologie matérialiste qui dénie à la personne humaine sa nature transcendante non moins que la vocation surnaturelle de chaque homme.

Les ministres de l’Église doivent veiller à ce que les personnes homosexuelles qui sont confiées à leur charge, ne soient pas induites en erreur par ces opinions si profondément opposées à l'enseignement de l’Église. Toutefois le risque est grand et il y en a beaucoup qui cherchent à créer la confusion à propos de la position de l’Église et à exploiter cette confusion à leurs propres fins.

9. Au sein même de l’Église s'est fermé un courant, constitué par des groupes de pression aux appellations diverses et de dimensions variées, qui tâche de se faire passer comme le représentant de toutes les personnes homosexuelles qui sont catholiques. En fait, ses adhérents sont pour la plupart des gens qui ignorent l'enseignement de l’Église ou cherchent d'une manière ou d'une autre à le saper. On tente de réunir sous l'égide du Catholicisme des personnes homosexuelles qui n'ont aucune intention d'abandonner leur comportement homosexuel. Une des tactiques utilisées consiste à affirmer, d'un ton de protestation, que toute critique ou réserve à l'égard des personnes homosexuelles, de leur activité et de leur style de vie, est purement et simplement une forme de discrimination injuste.

On assiste même, en certaines nations, à une véritable tentative de manipulation de l’Église pour obtenir le soutien, souvent bien intentionné, de ses pasteurs en faveur d'un changement des normes de la législation civile. Et cela, en vue de mettre celle-ci en accord avec les conceptions de ces groupes de pression selon lesquels l'homosexualité est une chose parfaitement inoffensive sinon tout à fait bonne. Bien que la pratique de l'homosexualité représente une menace sérieuse pour la vie et le bien-être d'un grand nombre de personnes, les protagonistes de ce courant ne renoncent pas à leur action et refusent de prendre en considération l'étendue du risque qui y est impliqué.

L’Église ne peut manquer de se préoccuper de tout cela et maintient donc fermement à ce sujet sa position claire, qui ne peut être modifiée sous la pression de la législation civile ou de la mode du moment. Elle s'inquiète sincèrement aussi de tous ceux qui ne se sentent pas représentés par les mouvements en faveur de l'homosexualité, comme de ceux qui pourraient être tentés de croire à leur propagande trompeuse. Elle est consciente que l'opinion selon laquelle l'homosexualité serait équivalente à l'expression sexuelle de l'amour conjugal ou aussi acceptable qu'elle, a un impact direct sur la conception que la société a de la nature et des droits de la famille, et met ceux-ci ...

Source : benoit-et-moi.fr/…/lobby-gay-les-c…

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Album ACTU


>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
Bénédicte LIOGIER partage ceci
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A l'heure du synode sur la synodalité qui appelle bien ce qui est mal et réciproquement, il est bon de relire cet article qui date de 2018 mais est pleinement d'actualité.
Bénédicte LIOGIER
Très curieusement la table de François est située entre les deux crocs où passe la langue du serpent que dessine la salle Paul VI.
Vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal, inversant le bien et le mal.Plus
Très curieusement la table de François est située entre les deux crocs où passe la langue du serpent que dessine la salle Paul VI.

Vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal, inversant le bien et le mal.
Claudius Cartapus
Je pense aussi à ce qui est dit en rapport avec la Vierge Marie, comme quoi le serpent la mordra au talon, mais qu'elle lui écrasera la tête. Je ne pensais pas au départ qu'il pouvait s'agir d'un endroit aussi clairement associé à une tête de serpent que la salle Paul VI au Vatican. La vue aérienne de cette construction est littéralement une tête de serpent. Ça prend tout son sens quand l'Église …Plus
Je pense aussi à ce qui est dit en rapport avec la Vierge Marie, comme quoi le serpent la mordra au talon, mais qu'elle lui écrasera la tête. Je ne pensais pas au départ qu'il pouvait s'agir d'un endroit aussi clairement associé à une tête de serpent que la salle Paul VI au Vatican. La vue aérienne de cette construction est littéralement une tête de serpent. Ça prend tout son sens quand l'Église va apostasier. À un moment, ce sera très claire avec l'abolition du Saint Sacrifice dans l'Eucharistie. Ça viendra quand l'Église se détournera des sacrements institués par Jésus-Christ pour mieux s'ouvrir et se lier au protestantisme. La bénédiction des couples homosexuels fait progresser cet agenda... 2030 semble être la limite (Agenda 2030) parce que le démon sait qu'il ne lui reste que très peu de temps pour arriver à ses fins. Ne pas oublier le sens de l'année 2033 qui sera le 2000' anniversaire de la résurrection du Christ. Donc, tout doit se jouer avant. Les grandes tribulation vont couvrir cet intervalle de 2030 à 2033 sur 3 ans et demie, disons de l'automne 2029 à avril 2033. On dit bien de Pierre le Romain selon saint Malachie, qu'à la fin aura lieu la dernière persécution de l'Église, probablement par l'Église elle-même contre ses propres fidèles, ce qui est possible. Ce n'est certainement pas François dont il s'agit puisqu'il est sur le point de partir, mais bien plus de Parolin qui attend son tour. Et il est bien dit qu'à la fin, Rome sera détruite. C'est le lien que j'y vois avec la Vierge Marie qui écrasera la tête du serpent, au sens propre comme au sens figuré. Il ne restera que des décombres de la salle Paul VI, une salle en forme de tête de serpent, avec ses gros yeux et ses crochets. C'est la perspective que j'y vois. 😱
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ACTU.
ActualitéPlus
ACTU.

Actualité
GChevalier
Voici une chose diabolique !
On me dit n'être pas catholique
Puisque je défonce la conciliaire
En voyant les tradis de travers.
N'étant donc d'aucune chapelle,
Ni de la conciliaire arc-en-ciel,
Ni des tradis de toute tendance,
On me dit : « Tu es en démence. »
Montfort AJPM
Ne chercher que Dieu seul pour témoin de ses efforts, voilà la vraie sainteté !
Livre au public tout ce que tu fais, dit Antéchrist, spécialement à la Repubblica, sauf que mon Scalfari me cause un problème avec ses premiers vendredis... oin-oin !!!