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Cardinal : "La messe de Carnaval" plus populaire que la messe de Noël

Le cardinal Rainer Maria Woelki de Cologne a admis que la messe du carnaval dans la cathédrale de Cologne était plus fréquentée que la messe de Noël du soir de Noël. Il a fait cette remarque lors …More
Le cardinal Rainer Maria Woelki de Cologne a admis que la messe du carnaval dans la cathédrale de Cologne était plus fréquentée que la messe de Noël du soir de Noël. Il a fait cette remarque lors d'une conférence sur "Religion et humour" le 18 juin à l'occasion du 200e anniversaire du compositeur allemand Jacques Offenbach.
N'ayant rien de mieux à dire, Woelki critique également une utilisation excessive de smileys.
Selon lui, les yeux fermés du smiley de rire classique pourraient suggérer que la personne qui rit "exclut le monde".
Image: Rainer Maria Woelki, © Raimond Spekking, wikicommons, CC BY-SA, #newsXkxlbldlpz
Psaume 62
Je n’ai pas dit que l’exode rural massif qui a suivi en Occident la révolution industrielle constitue la seule cause de la baisse impressionnante de la pratique religieuse mais l’une des causes rationnellement évidentes. Au passage, les communes péri-urbaines souvent « dortoirs » ont connu le même phénomène d’anonymisation et d’atomisation. Même les campagnes connaissent de plus en plus ce …More
Je n’ai pas dit que l’exode rural massif qui a suivi en Occident la révolution industrielle constitue la seule cause de la baisse impressionnante de la pratique religieuse mais l’une des causes rationnellement évidentes. Au passage, les communes péri-urbaines souvent « dortoirs » ont connu le même phénomène d’anonymisation et d’atomisation. Même les campagnes connaissent de plus en plus ce phénomène.

Encore une fois, si le concile Vatican II avait été responsable de cette chute de la pratique, l’on n’aurait pas observé une chute simultanée et parallèle, pire dans certains cas, chez d’autres communautés religieuses, et l’on aurait pu observer la même tendance chez les catholiques sur tous les continents et dans tous les secteurs de l’Église catholique « conciliaire » en Occident. Or, comme relevé dans un commentaire précédent, ça n’est pas le cas.

Cette chute de la pratique religieuse a des causes multifactorielles. Elle s’explique certes aussi par des pastorales déficientes « horizontalistes » (manquant de dimension surnaturelle), relativistes et indifférentistes qui font en particulier totalement l’impasse sur les fins dernières ( comme l’a fait remarquer l’historien Guillaune Cuchet dans son livre « Comment notre monde a cessé d'être chrétien » ).

Elle s’explique aussi surtout par un climat culturel très puissant qui a fortement impacté, plus ou moins consciemment, les consciences. En effet, l’époque de l’après guerre 39/45 en même temps que d’offrir une amélioration notable et bénéfique des conditions matérielles d’existence grâce aux progrès scientifiques ( espérance de vie accrue, mortalité infantile fortement réduite, et cetera ), a occasionné en parallèle des tentations inédites et incroyablement fortes : possibilité pour le grand nombre d’avoir accès à une propagande et à des œuvres anticatholiques; culture anticatholique via la télévision, le cinéma, la musique; le sport est devenu une nouvelle religion; consumérisme et hédonisme; culture de la luxure en lien plus ou moins direct avec l’avortement légalisé, la pilule contraceptive, la pornographie, et cetera…

Le Magistère de l’Église ne s’oppose pas à ce que, grâce au perfectionnement scientifique de méthodes naturelles, les couples catholiques puissent espacer légitimement les naissances d’enfants en fonction des possibilités concrètes de leur vie, à la lumière d’un jugement posé en droite conscience. Mais il ne sépare jamais d'une part le don mutuel des corps et d'autre part l’ouverture au don possible d’une nouvelle vie humaine. Le saint pape Paul VI n’a pas promu la contraception, c’est-à-dire tout moyen, en particulier chimique, visant à empêcher volontairement qu’un rapport sexuel entraîne une grossesse. C’est d’ailleurs pourquoi une partie des baptisés catholiques ont décidé de ne plus pratiquer, suite à la publication de son Encyclique Humanae Vitae. Saint Padre Pio lui écrivit d'ailleurs une lettre de soutien filial dans ce contexte, dans laquelle par ailleurs il parlait en bien du concile Vatican II.
Psaume 62
Quant au concile général Vatican II, quoi qu’on en pense, croire que de vrais Papes puissent approuver un concile général qui contienne des hérésies anathèmes intrinsèques ou croire qu’un vrai Pape puisse promulguer une loi liturgique universelle qui favorise l’hérésie et l’impiété, est de toute façon frontalement contraire à la Foi catholique. Ceux qui tiennent cette opinion et qui sont …More
Quant au concile général Vatican II, quoi qu’on en pense, croire que de vrais Papes puissent approuver un concile général qui contienne des hérésies anathèmes intrinsèques ou croire qu’un vrai Pape puisse promulguer une loi liturgique universelle qui favorise l’hérésie et l’impiété, est de toute façon frontalement contraire à la Foi catholique. Ceux qui tiennent cette opinion et qui sont pourtant informés de la Foi catholique sur ce sujet, sont non seulement des hérétiques matériels mais aussi des hérétiques formels et anathèmes.

Souvent des traditionalistes anti-Vatican II déforment partialement et témérairement les faits quant à ce concile, en répétant certains préjugés, et ils oublient en outre cette vérité historique que « les conciles du passé furent toujours le siège de manœuvres, doublées de polémiques parfois très vives » (Père Basile Valuet, docteur en théologie). Saint François de Sales (in "Traité de l’amour de Dieu") : « […] dans les conciles généraux, il se fait des grandes disputes et recherches de la vérité, […], mais, […] la détermination étant prononcée, chacun s’y arrête et acquiesce pleinement, non point en considération des raisons alléguées en la dispute et recherche précédente, mais en vertu de l’autorité du Saint-Esprit. »
Psaume 62
Autre référence catholique sur cette question, l'ouvrage « Le Magistère vivant de l’Eglise » (2007) de Mgr Fernando Arêas Rifan, évêque brésilien traditionaliste :
« Comme nous l’avons dit plus haut (IV et V), le magistère vivant et authentique existant dans l’Église est continu, sans interruption, et l’assistance continuelle et ininterrompue de l’Esprit Saint divin est sa garantie contre …More
Autre référence catholique sur cette question, l'ouvrage « Le Magistère vivant de l’Eglise » (2007) de Mgr Fernando Arêas Rifan, évêque brésilien traditionaliste :

« Comme nous l’avons dit plus haut (IV et V), le magistère vivant et authentique existant dans l’Église est continu, sans interruption, et l’assistance continuelle et ininterrompue de l’Esprit Saint divin est sa garantie contre toute erreur quant à la foi et aux mœurs. Et cette assistance divine ne s’est pas interrompue au concile Vatican II. Le pape Jean XXIII, dans la convocation du concile, a bien rappelé cette vérité. Après avoir cité le passage de l’Évangile : « voici que je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin des siècles » (Mt28,20), il ajoutait : « Cette consolante présence du Christ n’a jamais cessé d’être vivante et opérante dans la sainte Église, mais particulièrement dans les périodes les plus graves de l’humanité »

Même s’il y a eu, de la part de certains Pères conciliaires de tendance moderniste, l’intention mauvaise de produire dans le concile des textes qui seraient comme une bombe à retardement, comme certains d’entre eux l’ont avoué, néanmoins, l’Esprit Saint qui est Dieu n’a pas permis que de telles intentions s’exprimassent dans les textes authentiques promulgués officiellement par le Magistère. Et, pour ce qui concerne le Magistère de l’Église, ce qui vaut, ce sont les textes, et non les supposées intentions des rédacteurs.

En d’autres termes, « l’acte vraiment conciliaire, comme acte de l’Église, et qui mérite l’assistance de l’Esprit Saint, c’est le texte dans sa pleine formulation objective, approuvé par un acte définitif de l’Assemblée conciliaire et par le Souverain Pontife, quelque opinion particulière qu’aient pu avoir soutenu certains Pères conciliaires à son sujet » (Abbé Julio MEINVIELLE, De Lamennais à Maritain, appendice II : La déclaration conciliaire sur la liberté religieuse et la doctrine traditionnelle)

De manière analogue à ce que nous avons dit plus haut au sujet de la Messe, les interprétations données par les modernistes ont impressionné le monde catholique et beaucoup ont pensé que c’était là l’interprétation à donner au concile. Mais non : le sens des textes est fourni par le Magistère de l’Église.

Semblablement, quand avaient surgi des interprétations erronées du décret du concile Vatican I sur la juridiction du pape et des Évêques, les Évêques allemands avaient écrit une lettre circulaire donnant l’interprétation correcte et avaient reçu du pape Pie IX une lettre d’approbation de cette interprétation exacte. Était donc correcte non pas une interprétation qu’aurait pu recevoir le texte, ni celle que voulait lui donner le Chancelier Bismarck, mais bien celle que lui donnait le Magistère. De la même façon, le sens fidèle des textes du concile Vatican II est fourni par le Magistère de l’Église et non par les modernistes. »

Fin de citation.