Non seulement l'avis de François n'a pas été émis de manière réfléchie, mais elle est en contradiction flagrande avec l'enseignement du Seigneur dans l'Evangile ! Mais pour sûr, François considère, à l'école hérétique de Kasper, que le Christ exagère quand Il parle et nous trompe ( pour Kasper c'est simple : l'Evangile est entièrement une mythologie ) , et que donc il faudrait se méfier de trop croire ce qu'Il dit.

" Celui qui prendra l'épée mourra par l'épée " ( Matthieu 26,52 )

Ce qui fait référence à d'autres passages bibliques inspirés par l'Esprit Saint :

Genèse 9:6
Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image.

Exode 21:12
Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.

Apocalypse 13:10
Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints.

Mais ce n'est pas tout.
Le Christ n'a pas voulu supprimer la juste rétribution de l'homme pécheur pour ses crimes ( comme au monde des bisousnours ), mais LE REJOINDRE jusqu'au coeur de son châtiment pour lui donner un sens expiatoire, capable de l'élever à la plus haute sainteté.
Ce qui est à dénoncer, LE CHRIST N'A JAMAIS RENONCE A LE DENONCER !
Or Il n'a pas dénoncé la peine de mort, dont Il a voulu être entouré à sa droite et à sa gauche sur le mont du Calvaire, en les personnes du bon et du mauvais larron, tous deux criminels condamnés à mort pour leurs méfaits.

Lorsque le bon larron s'accuse ainsi : " Pour nous, c'est JUSTICE, nous avons ce que nous méritons ", ENTENDONS-NOUS LE CHRIST LE CONTREDIRE AINSI ? : " Non, mon enfant, tu subis une injustice des hommes, car tout criminel que tu sois, il leur était INTERDIT de te condamner à mort " ... et non, absolument rien de tout cela. Et si la peine de mort était à proscrire comme fondamentalement injuste, la Vérité SE DEVAIT de le dire clairement. Mais bien au contraire, comme le prêtre accueille le pécheur qui s'accuse lui-même et l'absoud, le Christ accueillit le très juste repentir du bon larron, qui devint par là un saint, le premier à suivre le Christ dans sa Résurrection et à entrer avec Lui au Paradis.

A la droite et à la gauche du Christ en Croix, nous avons :
- deux hommes qui sont REELLEMENT coupables de crimes d'une extrême gravité
- qui sont en conséquence condamnés à mort par les hommes
- ce à quoi le Christ, qui est le Chemin, la Vérité, et la Vie, ne s'oppose pas.

Ce qui prouve que l'Evangile de Vérité proclame que la peine de mort demeure une option possible quoi qu'extrême, dans l'arsenal de la justice humaine, qui prend sa source dans la Justice Divine. Car selon l'apôtre, "ce n'est pas pour rien qu'ils portent le glaive"

Saint Paul aux Romains 13

" Que chacun soit soumis aux autorités supérieures, car il n’y a d’autorité qu’en dépendance de Dieu, et celles qui existent sont établies sous la dépendance de Dieu ;

si bien qu’en se dressant contre l’autorité, on est contre l’ordre des choses établi par Dieu, et en prenant cette position, on attire sur soi le jugement.

En effet, ceux qui dirigent ne sont pas à craindre quand on agit bien, mais quand on agit mal. Si tu ne veux pas avoir à craindre l’autorité, fais ce qui est bien, et tu recevras d’elle des éloges.

Car elle est au service de Dieu pour t’inciter au bien ; mais si tu fais le mal, alors, vis dans la crainte. En effet, ce n’est pas pour rien que l’autorité détient le glaive. Car elle est au service de Dieu : en faisant justice, elle montre la colère de Dieu envers celui qui fait le mal.

C’est donc une nécessité d’être soumis, non seulement pour éviter la colère, mais encore pour obéir à la conscience."