Montfort.
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Coccopalmerio que l'Antéchrist couvre, fil rouge de ces trois articles

Article précédent : Deux espions rouges au Synode LGBTQ

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Le 6e congrès des responsables
des religions mondiales et traditionnelles
se tient ces 10 et 11 octobre à Astana au Kazakhstan,
sous le signe du mondialisme


par Jeanne Smits, Réinformation.TV, le 11 octobre 2018

Mondialisme, symbolique franc-maçonne, relativisme religieux et discours du cardinal Francesco Coccopalmerio en point d’orgue : voilà le menu à peine voilé du sixième Congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles qui se tient ces 10 et 11 octobre à Astana au Kazakhstan. Plus de 82 pays sont représentés, 46 Etats ont envoyé des délégations officielles, s’y côtoient les leaders de l’islam, des confessions chrétiennes, du judaïsme, de l’hindouisme, du taoïsme et des zoroastriens. L’ONU est également représentée à travers l’Alliance des civilisations et l’UNESCO, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est présente. Depuis le lancement de ces rencontres à l’initiative du président kazakh, l’idée est la même : prévenir les guerres, les confrontations et le terrorisme qui serait le fruit de l’opposition des religions entre elles. Discours vieux comme l’ONU, cette théorie impose de mettre toutes les religions au même plan afin qu’aucune ne se considère supérieure aux autres et encore moins, horresco referens, vraie !

On notera parmi les thèmes des deux sessions plénières et les quatre séances de groupes l’insistance sur le thème de la globalisation. Du « Concept de la sécurité globale » au « Défi de la mondialisation » pour les religions, il y en a pour tous les goûts. Mais retenez celui-ci : « Les religions au sein d’une géopolitique qui change : nouvelles opportunités pour la consolidation de l’humanité. » On ne saurait être plus clair.

Cette rencontre mondiale, qui marque le 15e anniversaire de la fondation du Congrès des responsables des religion mondiale et traditionnelle, a été ouvert officiellement par le président de la République de Serbie, Aleksandar Vučić et par l’initiateur des rencontres, le président kazakh Noursoultan Nazarbeïev (ou Nursultan Nazarbeyev pour reprendre la graphie internationale), qui s’est exprimé en russe.

Le 6e congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles dans la Pyramide de la Paix

Le cas de Nazarbeïev mérite quelques précisions. Lui qui rejoignit le parti communiste en 1962 à l’âge de 22 ans, alors que le Kazakhstan était une République soviétique, allait se forger une carrière politique au contact des « travailleurs ». Propulsé au poste de Premier ministre en 1984, il fit les frais de rivalités internes au parti, réglées à Moscou, et se vit remplacé par un Russe un an plus tard. Eclipse de courte durée : en 1989 il devint chef du PC kazakh, puis président du Soviet suprême de son pays en 1990, en attendant de devenir premier président du Kazakhstan, place à laquelle il est restée solidement accrochée depuis lors au moyen d’élections-plébiscites. Belle continuité.

La rencontre irreligieuse de 2018 a comporté en son premier jour, paradoxalement si l’on veut bien croire l’étonnement du média européiste Euractiv, quelques plaidoyers pro domo pas forcément compatibles avec le parti pris de « paix, respect mutuel et tolérance » de rigueur sous la pyramide très louvresque du Palais de la paix et de la réconciliation qui abrite la réunion.

On a ainsi entendu un moine bouddhiste, Chun Yi, faire l’article de l’initiative chinoise de la Nouvelle route de la Soie, qui servira selon lui de vecteur pour la promotion d’un bouddhisme à la chinoise. Cela surprend peut-être Euractiv mais c’est bien le discours chinois qui s’exprime là et dans la pertinence se perçoit dans l’essor en Occident de la méditation pleine conscience.

Autre voix un peu discordante, selon Euractiv : le représentant de l’Église russe orthodoxe, le métropolitain Hilarion, président au patriarcat de Moscou pour les relations externes de l’Église, qui s’est à la fois présenté comme porte-parole de l’ensemble des orthodoxes – tant pis pour les Ukrainiens ou les Bulgares – et qui a indirectement accusé l’Occident d’avoir fomenté le terrorisme à travers la destruction de l’Irak et de la Libye. « La même chose aurait pu se produire en Syrie, si la Russie n’était pas intervenue », a-t-il affirmé, accusant l’ingérence occidentale d’être à l’origine du terrorisme tel que nous le connaissons aujourd’hui. Même son de cloche – si l’on peut dire – chez un imam iranien, le cheikh Mohsen Araghi, pour qui le terrorisme « est causé par les puissances hégémoniques qui veulent imposer leur culture et leur économie sur d’autres pays ». Les États-Unis n’étaient pas nommés, mais on y pensait très fort, d’autant que ce musulman dénonçait aussi le « terrorisme économique » des sanctions imposées sur certains pays.

Astana au Kazakhstan, construite sous le signe du mondialisme et de la symbolique maçonne

Le discours officiel kazakh est tout autre. Dans un éditorial publié par l’Astana Times mardi, on s’interrogeait sur la manière dont les grandes religions qui regroupent 60 % de l’humanité peuvent aider à résoudre les défis mondiaux et promouvoir la « bienveillance et la coexistence pacifique ». « Les fois de toutes dénominations nous ont appris les valeurs qui permettent de promouvoir l’unité parmi les hommes – y compris la bienveillance, le respect et la compassion… L’objectif des leaders religieux et politique devrait être de répandre ce message à travers le globe. » C’est sans doute pour cela qu’il y a pléthore de responsables musulmans, depuis les représentants de la Ligue arabe et Ahmed el Tayeb, grand imam d’al-Azhar à Abdulrahman Abdullah Al-Zaid de la Ligue musulmane mondiale et Rawil Gaynetdin, grand mufti de Russie.

On ne s’étonnera donc pas de trouver dans le document final, adopté ce jeudi par l’ensemble des responsables présents, des références aux droits du « genre », un appel à « faciliter le rapprochement des différentes civilisations et religions comme pierre d’angle de la coexistence humaine », et une invocation à s’appuyer sur « l’expérience historique significative de la coexistence et de l’interaction pacifiques des sociétés multiconfessionnelles, représentant les piliers universels de la civilisation mondiale ».

Noursoultan Nazarbaïev, maître d’œuvre d’Astana, ancien haut responsable soviétique

La nouvelle capitale du Kazakhstan, Astana, a été tirée du néant il y a une vingtaine d’années par Noursoultan Nazarbaïev. Surgie au milieu de nulle part dans le désert d’Asie centrale, la ville futuriste a mobilisé les architectes les plus en vue pour réaliser le rêve de l’ancien chef soviétique. Pour ce qui est des moyens, les considérables ressources en hydrocarbures que recèle le sous-sol kazakh ont fait le nécessaire. Mais ce ne sont pas des faucilles et des marteaux qui ornent la ville : dans cette capitale où personne ne vit véritablement à demeure, le palais présidentiel est un pur exemple d’architecture stalinienne mais la symbolique, partout, est franc-maçonne. Elle transparaît de toute façon dans le discours et les objectifs des événements qui se déroulent dans la capitale du Kazakhstan. Astana, ne l’oublions pas non plus, est en train de se transformer en plate-forme financière de l’Eurasie et forme une étape de la Nouvelle route de la soie. C’est là aussi que se sont tenus d’autres sommets internationaux sur la sécurité, le désarmement nucléaire ou encore le règlement de la crise syrienne.

Nazarbaïev a d’ailleurs insisté mercredi sur le fait qu’Astana a été construite pour être « une ville eurasienne de l’avenir, ouverte à toutes les cultures ».

Nul besoin de se torturer les méninges pour le voir : le grand ensemble architectural constitué par le palais présidentiel précédé par deux édifices ressemblant à des piliers de bronze ont reçu les noms de Boaz et Jachin et le tout reprend l’organisation de la loge maçonnique, avec le président à la place du Maître et les tours ou colonnes gardant l’entrée… comme au Temple de Salomon, central dans la pensée et les rituels maçonniques. L’un représente la terre, l’autre la lune.

Le « soleil », dans ce dispositif, surgit derrière le palais présidentiel puisque Nazarbaïev a fait construire au fond de l’enfilade sa « Pyramide de la Paix ». Non sans ressemblance avec celle du Louvre, plus haute et le sommet translucide et décoré d’or, elle abrite une salle d’opéra et de spectacle au sous-sol, une salle de réunion avec une immense table ronde au centre représentant le soleil, tandis que la pointe de la pyramide s’ouvre vers la lumière solaire. On y trouve un triangle en or massif portant l’empreinte de la main de Nazarbaïev – grand-prêtre du dieu soleil ou dieu lui-même, les paris sont ouverts.

Au 6e congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles, le cardinal Coccopalmerio représente le Vatican

C’est cet édifice qui sert d’écrin aux Congrès des leaders des religions du monde et traditionnelles, une initiative du président kazakh qui veut à travers ces réunions promouvoir la paix mondiale, le dialogue inter-religieux et l’entente des croyants. Toutes les hautes personnalités qui font le déplacement d’Astana se retrouvent alors, en formation égalitaire, autour de la table ronde et de l’» œil » ou du « soleil » qui orne son centre. D’aucuns ont voulu y voir des symboles religieux du style Illuminati. On peut se référer à un blog très sceptique à cet égard pour voir exactement de quoi il est question… La symbolique y est parfaitement décrite.

C’est donc dans cet environnement qu’un haut responsable catholique – ni le seul, ni le premier à a voir fait le voyage d’Astana (mais celui-ci est par ailleurs accusé d’avoir participé à une orgie homosexuelle au Vatican) – a pris la parole. Le cardinal Francesco Coccopalmerio faisait partie des premiers à s’exprimer. Il a chaleureusement remercié le président kazakh pour la création de ce site de dialogue.

« Nous sommes à un moment très important de l’histoire humaine. C’est le moment où nous nous penchons sur les paroles de sagesse qui fournissent des clés face aux importants défis auxquels le monde est confronté », a-t-il déclaré, rappelant l’importance de la « séparation de la religion et de la politique, à côté de la coopération ». La sagesse en général, pas la Bonne Nouvelle du Christ…

Coccopalmerio a fait l’éloge de la laïcité : « Le Kazakhstan est béni en ce qu’il est un état laïque, riche de diversité ethnique, religieuse et culturelle, respectueux à l’égard de toutes les composantes de sa riche mosaïque. Il peut se donner en exemple au pays où les tensions et les conflits existent en raison de la diversité ethnique ou religieuse », a-t-il déclaré. Et d’insister encore : » Ainsi, peut-on observer cette glorieuse mosaïque des visions diverses des religions, qui est la base pour l’évitement des conflits lorsque divers groupes religieux et ethniques de gens ayant des principes différents vivent dans la paix et la coopération. »

Dans cette optique, ce n’est pas la conversion de tous à la vérité qui peut être envisagé, on l’aura compris. Bien au contraire… La diversité fait la force ? Sans doute. La vraie question est de savoir… contre qui.

Source : reinformation.tv/6e-congres-resp…

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Accusation :
le cardinal Coccopalmerio était présent
lors de la fête « drogue et sexe homosexuel » de son secrétaire,

et le pape le sait

par Jeanne Smits, Réinformation.TV, le 11 octobre 2018

Si LifeSiteNews publie cette information, sachant le sérieux avec lequel ce média considère son devoir de vérité, il y a hélas de fortes chances qu’elle soit vraie. Dans une accusation véritablement explosive, John-Henry Westen et Maike Hickson citent « une source vaticane haut placée ayant connaissance directe des faits » pour affirmer que le cardinal Francesco Coccopalmerio était présent lors de la fête « slam » alliant orgie homosexuelle et cocaïne organisée dans un appartement situé dans le palais du Saint-Office à Rome par son secrétaire, Mgr Luigi Capozzi, à l’été 2017. Capozzi fut arrêté, le scandale de la soirée « sexe et drogues » fit vite le tour de Rome, mais il semble que son supérieur ait bénéficié du silence de la gendarmerie vaticane alors qu’il était personnellement sur place. Pire, cette source vaticane assure que le pape François est au courant de la présence de l’ancien chef du conseil pontifical pour les textes législatifs – Coccopalmerio, 80 ans, a pris sa retraite en avril dernier – lors de cet événement plus que scandaleux : abominable.

La source citée par LifeSiteNews reste anonyme. C’est une personne qui doit garder le silence par peur des représailles, affirme le site provie et catholique canadien. Mais cette source – un clerc de haut rang à la Curie – a précisé avoir parlé de l’événement à un groupe de prêtres lors d’une rencontre privée cet été : trois d’entre eux ont confirmé cette conversation qu’ils ont évoquée directement avec LifeSite.

Le cardinal Coccopalmerio, homosexuel pratiquant selon une source vaticane

L’un de ces prêtres a ainsi déclaré à LifeSite que selon la source vaticane, le cardinal Coccopalmerio ne s’était pas contenté d’assister à la fête, mais qu’il la « présidait » au moment où les gendarmes du Vatican ont fait irruption. Ceux-ci lui ont ordonné de partir avant qu’ils ne procèdent à des arrestations.

Le deuxième prêtre ayant assisté à cette rencontre privée avec le clerc de haut rang confirme : « A moi-même et à nombre d’autres, elle a clairement affirmé que lorsque la police a fait une descente dans l’appartement et arrêté Capozzi, le cardinal Coccopalmerio était effectivement présent à cette orgie. » La police lui a demandé de partir « immédiatement ». Citons encore ce prêtre qui affirme : la source « nous a donné à comprendre que Coccopalmerio est un homosexuel pratiquant ».

Un troisième prêtre a déclaré à LifeSite qu’il avait « entendu lors d’une conversation informelle en présence d’autres prêtres avec un clerc de haut rang de la Curie romaine » que lors de cette « orgie homosexuelle » le cardinal était présent et a été très rapidement évacué par la police vaticane ».

Coccopalmerio était présent lors de la fête « slam » dans l’appartement de son secrétaire Luigi Capozzi

On sait déjà, selon une source bien informée citée par LifeSite, que l’appartement attribué au secrétaire du cardinal l’avait été contre la volonté du cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, sur intervention personnelle du pape François – une petite note envoyée depuis la Casa Santa Marta signée de sa main annonçait au cardinal allemand que l’appartement n’était plus libre, ayant été réservé au cardinal Coccopalmerio au bénéfice de son secrétaire…

La bienveillance du cardinal Coccopalmerio à l’égard des homosexuels est parfaitement établie. Cet ancien évêque auxiliaire de Milan où il travaillait sous les ordres du cardinal Carlo Martini a déclaré lors d’un entretien avec le blog vaticaniste Rossoporpora de Giuseppe Rusconi en 2014 : « Si je rencontre un couple homosexuel, je remarque immédiatement que leur relation est illicite : c’est ce que dit la doctrine, et je le réaffirme avec une certitude absolue. Cependant, si je m’arrête à la doctrine, je ne vois plus les personnes. Mais si je vois que les deux personnes s’aiment véritablement, accomplissent des actes de charité au service de ceux qui sont dans le besoin par exemple, (…) alors je peux également dire que, quoique la relation demeure illicite, il surgit également des éléments positifs chez ces deux personnes. Au lieu de fermer nos yeux à ces réalités positives, je les mets au premier plan. C’est cela, être objectif et reconnaître objectivement les éléments positifs d’une certaine relation qui est elle-même illicite. »

Drogue et sexe homosexuel – et proximité avec les innovations du pape François

De même, Coccopalmerio, réputé proche du pape François et en tout cas proche de ses innovations, soutient avec enthousiasme Amoris laetitia. Il est lui-même l’auteur d’un opuscule sur son chapitre huit où il vante l’attitude plus indulgente que celui-ci recommande à l’égard des « divorcés remariés ». Il « faut leur donner » la communion, y écrivait le cardinal.

Nous avons également fait écho à l’essai de Benjamin Leven, théologien et éditorialiste allemand, qui exposait dans le numéro d’octobre de la revue Herder Korrespondenz la responsabilité que porte le cardinal Coccopalmerio dans la mise en place d’une politique d’indulgence au sein de la Congrégation pour la Doctrine de la foi à l’égard des prêtres convaincus d’agressions sexuelles. le cardinal y est notamment présenté comme étant à l’origine des pressions sur le pape François en vue de permettre à l’agresseur d’adolescents Don Mauro Inzoli de reprendre les fonctions sacerdotales qui lui avaient été enlevées en 2012 par un tribunal ecclésiastique. Depuis lors, Inzoli a été rattrapé par la justice civile et se retrouve en prison pour agression sur mineur, et la réduction à l’état laïc a été (enfin) rétablie.

Le cardinal Coccopalmerio, partisan de l’indulgence à l’égard des prédateurs sexuels

Coccopalmerio doit au pape François sa nomination dans un nouveau bureau de la Congrégation pour la Doctrine de la foi en 2015, bureau chargé d’examiner les appels des prêtres accusés d’abus sexuels. Le cardinal affiche son hostilité à l’égard des peines de réduction à l’état laïc – il les considère comme des sortes de « peines de mort » – et le bureau a effectivement adouci nombre de sanctions prononcées, contre l’avis du cardinal Müller. Celui-ci, dans son récent entretien avec EWTN, montre comment c’est l’existence de ce groupe et de ses décisions qui a permis au pape François lors de sa conférence de presse dans l’avion qui le ramenait des pays baltes d’affirmer qu’il n’avait jamais signé un ordre d’indulgence à l’égard de prêtres condamnés.

Le cardinal Coccopalmerio est sans doute à la retraite, mais il n’a pas pour autant cessé ses fonctions officielles puisqu’il se trouve ces jours-ci à Astana pour représenter le Vatican lors du Congrès mondial des religions.

LifeSite observe enfin que l’écroulement de la toiture de l’église titulaire du cardinal Coccopalmerio, Saint-Joseph-le-Charpentier, à Rome au mois d’août pourrait bien avoir une lourde signification symbolique à la lumière de ces faits.

Source : reinformation.tv/cardinal-coccop…

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L’Église s’effondre, crise dans l’Église

Par INFOVATICANA

(traduction Abbatah, 11 septembre 2018)

L’effondrement du toit de l’église Saint-Joseph de Falegnami du XVIe siècle, dans le Forum romain, au cœur historique de Rome, est survenu à un moment de troubles profonds dans l’Église, de malentendus doctrinaux et personnels apertis verbis, que le silence du pape François, face à la grave dénonciation de lui présentée par Mgr Carlo Maria Viganò, ne fait que s’amplifier.

On suppose que la cause de l’événement absolument inattendu était la reddition d’un appareil de la voûte qui a détruit l’intérieur de l’église le vendredi 31 août. La chute a surpris le recteur, Monseigneur Daniele Libanori S.J., exorciste et évêque auxiliaire de Rome, responsable du clergé et du diaconat permanent, qui à ce moment (14h55 de Rome) était en repos.

Par la grâce de Dieu, le désastre n’a pas causé de victimes ou de blessures, car l’église, utilisée uniquement pour les mariages (prévus le lendemain et le dimanche) et les exercices spirituels, était fermée au public. Le fait, d’un point de vue surnaturel, constitue un sujet de réflexion, d’autant plus que l’édifice sacré est construit sur un lieu très significatif et lié à la tradition de l’Église : la prison de Mamertino, où saint Pierre et saint Paul étaient enchaînés.

San José dei Falegnami, une maison paroissiale dans le territoire de la paroisse de Saint Marc l’évangéliste au Capitole, est située exactement sur le Mamertino, la plus ancienne prison de Rome. Les travaux de construction ont commencé en 1597 par l’architecte Giacomo della Porta et pour le compte de la Congrégation de Saint Joseph de Falegnami, qui avait loué en 1540 l’église préexistante de Saint Pierre à Carcere.

La nouvelle Maison de Dieu est dédiée à son saint patron, saint Joseph. Les travaux se poursuivirent en 1602 sous la direction de Giovan Battista Montano, qui en dessina la façade et à sa mort (1621) sous celle de son élève Giovan Battista Soria. L’église fut achevée en 1663 par Antonio Del Grande.

L’intérieur, redécoré dans les années 1800, a une seule nef avec deux chapelles de chaque côté et une abside datant de 1880. Le plafond en bois en cassettoni, décoré de feuilles d’or, a été très bien réalisé ayant au centre la Nativité en relief de Montanaro (1612). Le chœur date du XVIIe siècle avec des modifications du XVIIIe siècle ; il a été peint par Giovanni Battista Speranza et Giuseppe Puglia (1634).

La première chapelle est dédiée à la Sainte Famille avec Sainte Anne de Giuseppe Ghezzi ; dans la chapelle principale se trouvent les Noces de la Vierge de Horace Le Blanc (1605) ; le voyage à Bethléem et l’Atelier de Saint Joseph de Cesare Maccari (1883), à côté des belles arches des six cents. Dans la deuxième chapelle à gauche se trouve la Nativité de Carlo Maratta (1651). Au milieu du mur droit se trouve l’accès à l’oratoire rectangulaire, agrandi en 1569.

La façade est surélevée par rapport au sol en raison des travaux effectués dans les années trente du XIXe siècle, qui ont abaissé la place principale pour permettre un accès direct à la prison inférieure de Mamertino. Dans une salle construite entre la voûte de l’ancienne prison et le sol de l’église se trouve la Chapelle du Crucifix, où est gardé le Crucifix en bois du XVIe siècle, déjà vénéré sur la porte de l’ancienne prison de l’État romain, appelé, à cette époque, “Tullianum”.

C’était la prison, à proximité de la Via Sacra dans le Forum, un symbole pour les prisonniers illustres. Elle fut le siège, pendant près de mille ans, des ennemis du peuple et de l’Etat, des grands perdants et des grands traîtres de Rome : Erennio Siculo, ami de Gaio Sempronio Gracco en 123 avant JC ; Gaio Sempronio Gracco en 121 avant JC ; Giugurta, roi de Numidia en 104 av.C. ; Lentulo et Cetego, compagnons de Catilina en 63 av. J.-C. ; Vercingétorige, roi des Gaulois en 46 av. J.-C. ; Seiano et ses fils, préfet du Prétoire de Tibère en 31 ap. J.-C. ; Simone di Giora, défenseur de Jérusalem en 71 ; les Apôtres Saint-Pierre et Saint Paul.

Le Tullianum, comme on l’appelait le Mamertino – Carcer Mamertinum (nom médiéval) – a été fabriqué, selon Livius, sous Anco Marzio au VIIe siècle av. Le nom dérive de “tullus” (puits, source d’eau), bien que certains le font dériver de certaines traditions qui le lient à Servio Tullio ou Tullo Ostilio. La christianisation de l’ensemble, composé de deux pièces, découvert au VIIIe siècle, période à laquelle remontent les traces d’une fresque trouvée précisément dans le Tullianum, et les deux pièces furent converties en chapelle.

La construction s’est faite sur deux plans superposés formés par des cavernes creusées sur le versant sud du Campidoglio, à côté de l’escalier Gemonias, vers le Comitium. Le plus profond remonte à l’antiquité (VIII-VIIe siècle av. J.-C.) et a été creusé à l’intérieur de l’enceinte fortifiée de l’époque royale qui, à l’intérieur des murs serviens (barrière défensive construite autour de la ville de Rome au début du IVe siècle avant J.-C.), protège le Campidoglio ; le second, ultérieur et superposé, est de l’époque républicaine. Sous une source d’eau encore existante.

Ainsi décrit la prison Gaio Sallustio Crispo dans la coniuratione De Catilinae : “Dans la prison il y a une place Tulliano, sortant un peu à gauche, à environ 12 mètres sous terre. Le tout est entouré de murs solides et au-dessus d’un toit, formant une voûte en pierre. Son apparence est dégoûtante et terrifiante à cause de l’état d’abandon, de l’obscurité, de la puanteur “.

La façade actuelle en travertin (sorte de marbre), datant de 40 av. J.-C., comme l’indiquent les noms des consuls Caio Vibio Rufino et Marco Cocceio Nerva, cache une façade plus ancienne en tuffeau calcaire. A l’intérieur, il y a une pièce en blocs de tuf, à laquelle on accédait par une petite porte maintenant pavoisée sur le côté droit. L’environnement communiquait par un trou dans le sol avec un espace plus bas, avec des espaces circulaires dans des blocs de concombre – le nom d’une pierre de construction utilisée par les Romains – dans laquelle les prisonniers étaient jetés. Le lieu, vénéré par le christianisme, a été consacré en 1726 San Pietro in Carcere, qui en 314 est devenu un lieu de pèlerinage par la volonté du pape Sylvestre Ier.

On dit que San Pedro, descendant à Tullianum, tomba la tête contre le mur et laissa ainsi sa propre empreinte sur la pierre, protégée depuis 1720 par une clôture. Enfermés dans le donjon, avec d’autres compagnons de la foi en Christ, saint Pierre et saint Paul auraient miraculeusement soulevé une fontaine d’eau et auraient converti et baptisé les gardiens de la prison, Processo et Martiniano, martyrs par la suite. Les deux apôtres n’ont pas été exécutés, comme ce fut le cas pour les autres : saint Pierre a été conduit sur les collines du Vatican, tandis que saint Paul s’est rendu à l’actuelle abbaye de Tre Fontane -Trois Fontaines- dans le lieu-dit Acque Salvie.

Quelques fragments du plafond de Saint-Joseph de Falegnami frappé l’autel de la chapelle du Crucifix, une poutre a traversé le sol de la même chapelle, traversé le Carcere Mamertino, coulant, donc, le plafond. Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a eu aucun signe de subsidence. Le commissaire archéologique de Rome, Francisco Prosperetti, déclara à Il Sole 24 Ore : “Ce fut un effondrement grave et inattendu car il n’avait donné aucun signe contraire du pont de Gênes. Le toit de l’église a été pratiquement renversé. Un signe divin ? Qui habet aures audiendi, audiat (Celui qui a des oreilles pour entendre celui qui entend)”.

Cristina Siccardi/Corrispondenza Romana

Source : www.abbatah.com

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Album ACTU

>>> BERGOGLIO = 666 !!! Troublant, non ?
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
Etienne bis
De fait, on n'achète pas une voiture d'occasion à un type qui regarde autrui avec cette gueule-là. 😲
gerard57
"Coccomachintruc" : tout en lui suinte le diable... Ces photographies ne me montrent pas un homme d'Eglise, mais une sorte de travesti horrible et dégoûtant, à qui je ne serrerais même pas la main. L'effondrement du toit semble bien symbolique et d'origine surnaturelle, un signe...
GChevalier shares this
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GChevalier
- Mais qui lui a donné ce pseudo ?
- C'est l'un de nos commensaux,
Daoudal pour ne pas le nommer,
Et il a fort bien visé,
Car ce Mickey fait rigoler
Toute notre gente ailée,
Mais sous son peu de sérieux,
Pour nous il est très dangereux...
AJPM
- Mais qui est ce Mickey-Catho ?
- C'est une espèce de zigoto
Qui vadrouille sur internet,
Mais qui n'a pas l'esprit très net,
Ce qui est tout à fait normal,
N'étant pas de notre carnaval,
Et les nôtres le lui font bien sentir
Puisqu'ils le dégomment tout à loisir.
Montfort.
Les inspirations des malins esprits sont ordinairement sans règle ni mesure ;
Moi j'aime ça, avoue Antéchrist : tout au pif, comme ça vient, de l'impro ! Voilà les surprises de Dieu !