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À Vatican II, ce fut pareil : terrifiant !!! Merci à Anca-Maria Cernea !

La fumée de Satan pourrait être perçue dans certaines déclarations des Pères synodaux

Parlant au Séminaire de la Société Sacerdotale de Saint Pie X à Zaitzkofen (Allemagne), en février 2017, le Dr Anca-Maria Cernea, auditeur roumain au Synode sur la Famille en 2015, a raconté son expérience.

Cernéa faisait partie du Groupe C anglophone, qu'elle décrit comme le plus progressiste des treize groupes synodaux, bien que les "révolutionnaires" de ce cercle et du Synode dans son ensemble fussent minoritaires.

Le modérateur du groupe C était l'archevêque d'Armagh, Mgr Eamon Martin. Au groupe appartenaient le Cardinal de Washington Wuerl, le Cardinal Wellington Dew et le Supérieur Général des Jésuites de l'époque, le P. Adolfo Nicolas, tous relativistes libéraux.

Cernea souligne que le relateur de son groupe, l'archevêque de Brisbane Mark Coleridge, a offert une présentation manipulée de la discussion dans son groupe.

Bien que minoritaires, les relativistes libéraux dominent la discussion :"Ils ont un accès prioritaire aux médias et se vantent aussi d'avoir le soutien de François". Selon elle, la quasi-totalité des dix relateurs du Synode choisis par François appartenaient à la "minorité révolutionnaire".

Cernéa décrit l'atmosphère au Synode comme "très tendue" à cause des discussions et du manque de transparence du Synode.

L'Instrumentum Laboris (papier de travail) était - à Cernea - "très mauvais". Il n' y avait pas assez de temps pour en faire un bon document. Pour l'examen de la deuxième partie du document, qui contenait la plupart des points controversés, seuls quelques jours étaient disponibles.

Comme quelqu'un qui a vécu sous le communisme et qui a étudié le marxisme à l'école, Cernea a remarqué que la première partie de l'Instrumentum laboris a utilisé de nombreux outils analytiques du marxisme. Presque tous les problèmes de la famille ont été réduits à des facteurs économiques : « Malheureusement, seuls quelques pères synodaux l'ont remarqué. »

Un gros problème au cours des discussions était la langue. De nombreux participants devaient parler une langue étrangère et avaient du mal à suivre la discussion. L'ébauche du rapport final a été rédigée en italien seulement, bien qu'une petite partie seulement des pères synodaux parlaient couramment cette langue. Ils ont eu moins d'une journée pour l'étudier et y apporter des corrections.

Cernea souligne qu'il y a un point où les membres occidentaux de son groupe n'étaient pas prêts à faire des concessions : l'homosexualité. « Ils semblaient avoir décidé au préalable qu'il était impératif de mentionner les homosexuels dans le document du Synode sur la Famille, et que cela devait être fait de manière positive. »

Lorsque Cernéa a souligné que le passage du Catéchisme de l'Église catholique qui dit que les actes homosexuels sont des péchés doit être mentionné, on lui a dit de garder le silence.

Un rayon d'espoir pour Cernéa était l'archevêque Tomasz Peta d'Astana, Kazakhstan, qui a dit en citant Paul VI, que dans les déclarations de certains pères synodaux, la fumée de Satan pouvait être perçue.

Source : The Smoke of Satan Could Be Perceived in some Statements of the Synod Fathers

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Intervention choc au synode : Anca-Maria Cernea supplie les pères synodaux de reconnaître qu’il s’agit d’une bataille spirituelle

Le Blog de Jeanne Smits
18 octobre, 2015

A lire d’urgence : l’intervention d’une auditrice roumaine, le Dr Anca-Maria Cernea, au synode sur la famille vendredi. Elle est médecin du Centre de diagnostic et de traitement Victor-Babes à Bucarest. En quelque mots, elle a dressé le véritable cadre du synode et rappelé quelles doivent être les priorités catholiques dans ce monde en proie aux assauts des ennemis de Dieu et du salut des hommes. Elle a évoqué les « erreurs » que la Russie répand sur le monde. Elle parle en connaissance de cause : ses propres parents ont durement souffert du communisme, elle en a souffert elle-même. Elle montre la continuité entre l’oppression matérielle que celui-ci a imposée, et la nouvelle forme prise par la Révolution marxiste-léniniste.

Telle est la vérité de ce synode sur la famille.

Anca-Maria Cernea montre que la bataille est d’abord spirituelle. Ordonnée au salut des âmes. Et que se passe-t-il dans la salle du synode ?…

Je vous en prie, faites connaître ce texte. Il suffit de copier le lien :


leblogdejeannesmits.blogspot.ro/…/intervention-ch…

et de le faire suivre à vos contacts.

Je vous en propose ici ma traduction depuis la traduction anglaise publiée sur LifeSiteNews, d'après le site du Vatican. – J.S.


Très Saint Père, Pères synodaux, Frères et Sœurs, je représente l'Association des médecins catholiques de Bucarest.

J'appartiens à l’Église catholique grecque romaine.

Mon père était un leader politique chrétien, emprisonné par les communistes pendant 17 ans. Mes parents étaient fiancés, mais leur mariage a eu lieu 17 ans plus tard. Ma mère a attendu mon père pendant toutes ces années, bien qu'elle ne sache même pas s'il était encore en vie. Ils ont été héroïquement fidèles à Dieu et à leurs fiançailles.

Leur exemple montre que la grâce de Dieu peut surmonter des circonstances sociales terribles, ainsi que la pauvreté matérielle.

Nous, en tant que médecins catholiques qui défendons la vie et la famille, nous voyons que tout ceci est avant tout une bataille spirituelle.

La pauvreté matérielle et le consumérisme ne sont pas la première cause de la crise de la famille.

La première cause de la révolution sexuelle et culturelle est idéologique.

Notre Dame de Fatima a dit que les erreurs de la Russie se répandraient à travers le monde entier. Cela s'est fait d'abord sous une forme violente, le marxisme classique, qui a tué des dizaines de millions de personnes.

Aujourd'hui cela se fait la plupart du temps à travers le marxisme culturel. Il y a continuité entre la révolution sexuelle de Lénine, à travers Gramsci et l'École de Francfort, et l'idéologie contemporaine des droits gay et du genre.

Le marxisme classique avait la prétention de redessiner la société, par le biais de la spoliation violente de la propriété. Aujourd'hui la Révolution va plus profond ; elle prétend redéfinir la famille, l'identité sexuelle et la nature humaine.

Cette idéologie se qualifie elle-même de progressiste. Mais elle n'est rien d'autre que la vieille proposition du serpent, pour que l’homme prenne le contrôle, que Dieu soit remplacé, que la rédemption soit organisée ici-bas, dans ce monde.

C'est une erreur de nature religieuse, c'est la gnose.

Il appartient aux pasteurs de la reconnaître, et de mettre le troupeau en garde contre ce danger. « Cherchez donc d'abord le royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît. »

La mission de l’Église est de sauver les âmes. Le mal dans ce monde vient du péché. Et non de la disparité des revenus ou du changement climatique.

La solution est celle-ci : l'évangélisation. La conversion.

Et non pas un contrôle gouvernemental sans cesse grandissant. Ni un gouvernement mondial. Ce sont eux, aujourd'hui, les agents principaux du marxisme culturel ; ce sont eux qui l'imposent à nos nations, sous la forme du contrôle de la population, de la santé reproductive, des droits gay, de l'éducation aux questions de genre, etc.

Ce dont le monde a besoin aujourd'hui, ce n'est pas d'une limitation de la liberté, mais de la vraie liberté, la libération du péché. La rédemption.

Notre Église a été opprimée par l’occupation soviétique. Mais aucun de nos douze évêques n’a trahi la communion avec le Saint-Père. Notre Église a survécu grâce à la détermination et à l'exemple de nos évêques qui ont tenu bon face aux prisons et à la terreur.

Nos évêques ont demandé à la communauté de ne pas suivre le monde. Et non de coopérer avec les communistes.

Aujourd'hui nous avons besoin que Rome dise au monde : « Repentez-vous et convertissez-vous, car le royaume de Dieu est proche. »

Ce n'est pas seulement nous, le laïcat catholique, mais également nombre de chrétiens orthodoxes qui prions avec anxiété pour ce synode. Car, comme ils le disent, si l’Église catholique cède à l'esprit du monde, il va être très difficile pour tous les autres chrétiens d’y résister.

Dr Anca-Maria Cernea

Source : leblogdejeannesmits.blogspot.ro/…/intervention-ch…

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À Rome, Anca-Maria Cernea a dénoncé le « marxisme culturel »

reinformation.tv
23 mai 2016

Dans l’une des conférences les plus applaudies lors du Rome Life Forum qui a réuni plusieurs dizaines de grandes associations provie et pro-famille à la veille de la marche pour la vie à Rome, le 8 mai dernier, Anca-Maria Cernea, fille d’un opposant catholique au régime communiste de Roumanie qui a payé de 17 ans de prison et de tortures sa fidélité à sa foi, a dénoncé le rôle du « marxisme culturel » dans l’invasion de l’idéologie du genre et autres manifestations de la culture de mort dans de si nombreux pays du monde. Outre qu’elle connaît parfaitement le mode opératoire du marxisme, qui repose sur la dialectique et le mensonge, elle est aussi, en tant que grecque-catholique, très au fait de l’enseignement doctrinal de l’Eglise. C’est elle qui avait créé une véritable sensation au synode sur la famille, en octobre dernier, en rappelant les pères synodaux à leur devoir de conduire les âmes au salut éternel et de discerner les véritables causes des atteintes actuelles contre la famille.
Le marxisme culturel dénoncé par une intervenante au synode sur la famille

La longue conférence d’Anca-Maria Cernea a été traduite en français et mise en ligne ici par Jeanne Smits, elle est d’une lecture indispensable pour qui veut prendre la mesure de la véritable « bataille spirituelle » dans laquelle l’humanité est aujourd’hui engagée. Elle dénonce notamment l’idée communément reçue selon laquelle l’idéologie du genre, la lutte pour les droits LGBT et l’avortement ne sont que l’aboutissement logique du libéralisme et de l’appât du gain. « Cette approche ne vise que la chair et le sang et oublie les esprits mauvais », souligne Anca-Maria Cernea, rappelant la mise en garde de saint Paul :

« Nous avons à combattre, non contre des hommes de chair et de sang, mais contre les principautés et les puissances, contre les princes du monde, c’est-à-dire, de ce siècle ténébreux, contre les esprits de malice répandus dans l’air. »

Oublier que ce qui se répand aujourd’hui est d’abord une révolte contre Dieu, c’est se méprendre sur les causes et du coup priver la lutte pour la vie et pour les droits de la famille de leur efficacité.
La culture de mort, les droits LGBT, le divorce… des objets de lutte marxiste

Au cours de sa conférence, Anca-Maria Cernea a donc dressé le portrait historique de la révolution culturelle qui est aussi propre au marxisme que la révolution sanglante ; c’est elle qui aujourd’hui est en première ligne. Que ce soit pour l’avortement, l’homosexualité, le divorce facile, l’éducation sexuelle, toutes ces choses ont été imposées en même temps que la révolution bolchevique, en Union soviétique ou dans ses satellites.

Soulignant la nature « religieuse » de cette nouvelle déclinaison du gnosticisme – le rejet de Dieu – Anca-Maria Cernea voit précisément dans la « subversion culturelle insidieuse » qui s’impose dans de si nombreux pays les « erreurs » dont Notre-Dame annonçait à Fatima que la Russie les répandrait à travers le monde.

Cela la conduit à dénoncer notamment l’aveuglement de ceux qui voient aujourd’hui en Poutine un rempart contre la culture de mort, tandis que d’autres, tout aussi imprudents, voient en l’islam un allié potentiel contre cette décadence.
Anca-Maria Cernea rappelle le rôle de la dialectique marxiste

« Le marxisme culturel n’est pas, à l’origine, un produit occidental, malgré le fait qu’il a grandi au cœur de l’Occident. Nous devons discerner avec soin entre la civilisation judéo-chrétienne et ce virus, développé par ses ennemis, en vue de sa destruction », explique Mme Cernea, rappelant les efforts de l’École de Francfort et le programme de prise de pouvoir culturelle développée par le communiste Gramsci.

Elle montre notamment comment nombre de documents de l’Église se sont laissé contaminer par le langage propre aux révolutionnaires, avant que Jean-Paul II ne recommence à dénoncer les différentes idéologies totalitaires et notamment le communisme comme « des erreurs de nature religieuse », des « théories utopiennes qui prétendaient assurer l’avènement d’une société parfaite ici-bas ». Et d’expliquer que la défaite du communisme classique en 1989 « s’est révélée être plutôt une mutation vers le marxisme culturel (qui peut aussi revenir au marxisme violent – cela ne devrait pas étonner ceux qui sont familiers de la dialectique marxiste) ».

Un texte de fond, à lire d’urgence…
Anne Dolhein

Source : reinformation.tv/anca-maria-cern…

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Ne nous laissez pas sucomber
C'est une guerre de l'esprit pousser a son paroxysme .
AveMaria44
Toujours les mêmes méthodes de manipulation des groupes, dans ce domaine ILS sont experts....
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