Transcription du texte de l'article:
Le 17 juin 1689, sainte Marguerite-Marie Alacoque fut chargée de faire un appel aux princes de la terre pour qu’ils consacrassent leurs Etats au Cœur d’où vient le salut et c’est à la France et à son roi qu’elle reçut l’ordre de l’adresser. « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux …More
Transcription du texte de l'article:
Le 17 juin 1689, sainte Marguerite-Marie Alacoque fut chargée de faire un appel aux princes de la terre pour qu’ils consacrassent leurs Etats au Cœur d’où vient le salut et c’est à la France et à son roi qu’elle reçut l’ordre de l’adresser. « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable. Ce Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards, et gravé dans ses armes pour le rendre victorieux de ses ennemis. »
Le même jour la sainte religieuse écrivit au Roi une épître contenant cet appel du Cœur de Dieu. Louis XIV connut-il cette lettre ? On ne sait pas. Quelques jours après, en août, nouvelle révélation : « Le Père éternel, voulant réparer les amertumes et angoisses que le Cœur de son Fils a reçues dans la maison des princes de la terre par les outrages de sa Passion, veut établir son empire dans le cœur de notre monarque et se servir de lui pour l’exécution de son dessein qui est de faire construire un édifice où serait l’image de son divin Cœur, pour recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. »
Une femme seule essaya de réaliser l’acte de réparation au Sacré Cœur de Jésus : la Reine Marie Leczinska, épouse de Louis XV. À sa prière, l’assemblée du clergé de France, tenue le 17 juillet 1765, invita tous les évêques du royaume à établir dans leurs diocèses le culte public du Sacré Cœur. Mais la mesure conseillée par la Reine n’était pas assez officielle pour sauver la France de la tourmente révolutionnaire. Le 17 juin 1789, un siècle après l’appel de sainte Marguerite-Marie, le tiers-état révolté s’érigeait en assemblée nationale. Les malheurs qui suivirent sont bien connus.
Cependant, la mesure demandée par Marie Leczinska ne fut pas inutile et elle fournit à beaucoup d’âmes la force nécessaire pour supporter ces mauvais jours. Le Dauphin, père de Louis XVI, fit élever à ses frais dans la chapelle de Versailles un des premiers autels au Sacré Cœur de Jésus. Une des sœurs de Louis XVI, la vénérable Clotilde de France, fut, en Italie, l’apôtre de ce culte. Louis XVI, au fond de sa prison, fit un vœu au Sacré Cœur pour lui consacrer sa personne, sa famille, son royaume.
L’image du Cœur sacré fut trouvée sur maintes victimes de la révolution. La princesse de Lamballe, entre autres, portait encore sur sa poitrine, au moment où on promenait sa tête dans Paris, une image représentant un cœur enflammé, couronné d’épines et percé d’un glaive, avec ces mots : Cœur de Jésus, sauvez-nous ; nous périssons. Les Carmélites de Compiègne qui montèrent sur l’échafaud avec tant de courage furent accusées par Fouquier-Tinville d’avoir conservé chez elles l’image du Sacré Cœur et des hymnes en son honneur.
Le 17 juin 1689, sainte Marguerite-Marie Alacoque fut chargée de faire un appel aux princes de la terre pour qu’ils consacrassent leurs Etats au Cœur d’où vient le salut et c’est à la France et à son roi qu’elle reçut l’ordre de l’adresser. « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable. Ce Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards, et gravé dans ses armes pour le rendre victorieux de ses ennemis. »
Le même jour la sainte religieuse écrivit au Roi une épître contenant cet appel du Cœur de Dieu. Louis XIV connut-il cette lettre ? On ne sait pas. Quelques jours après, en août, nouvelle révélation : « Le Père éternel, voulant réparer les amertumes et angoisses que le Cœur de son Fils a reçues dans la maison des princes de la terre par les outrages de sa Passion, veut établir son empire dans le cœur de notre monarque et se servir de lui pour l’exécution de son dessein qui est de faire construire un édifice où serait l’image de son divin Cœur, pour recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. »
Une femme seule essaya de réaliser l’acte de réparation au Sacré Cœur de Jésus : la Reine Marie Leczinska, épouse de Louis XV. À sa prière, l’assemblée du clergé de France, tenue le 17 juillet 1765, invita tous les évêques du royaume à établir dans leurs diocèses le culte public du Sacré Cœur. Mais la mesure conseillée par la Reine n’était pas assez officielle pour sauver la France de la tourmente révolutionnaire. Le 17 juin 1789, un siècle après l’appel de sainte Marguerite-Marie, le tiers-état révolté s’érigeait en assemblée nationale. Les malheurs qui suivirent sont bien connus.
Cependant, la mesure demandée par Marie Leczinska ne fut pas inutile et elle fournit à beaucoup d’âmes la force nécessaire pour supporter ces mauvais jours. Le Dauphin, père de Louis XVI, fit élever à ses frais dans la chapelle de Versailles un des premiers autels au Sacré Cœur de Jésus. Une des sœurs de Louis XVI, la vénérable Clotilde de France, fut, en Italie, l’apôtre de ce culte. Louis XVI, au fond de sa prison, fit un vœu au Sacré Cœur pour lui consacrer sa personne, sa famille, son royaume.
L’image du Cœur sacré fut trouvée sur maintes victimes de la révolution. La princesse de Lamballe, entre autres, portait encore sur sa poitrine, au moment où on promenait sa tête dans Paris, une image représentant un cœur enflammé, couronné d’épines et percé d’un glaive, avec ces mots : Cœur de Jésus, sauvez-nous ; nous périssons. Les Carmélites de Compiègne qui montèrent sur l’échafaud avec tant de courage furent accusées par Fouquier-Tinville d’avoir conservé chez elles l’image du Sacré Cœur et des hymnes en son honneur.
L’appel du Sacré Cœur au Roi de France - Sacré Coeur de Jésus, j’ai confiance en Vous !
Le 17 juin 1689, sainte Marguerite-Marie Alacoque fut chargée de faire un appel aux princes de la terre pour qu’ils …
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Marie-Pierre Jeanine THIERY shares this
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Le 17 juin 1689, sainte Marguerite-Marie Alacoque fut chargée de faire un appel aux princes de la terre pour qu’ils consacrassent leurs Etats au Cœur d’où vient le salut et c’est à la France et à son roi qu’elle reçut l’ordre de l’adresser. « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux …More
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Le 17 juin 1689, sainte Marguerite-Marie Alacoque fut chargée de faire un appel aux princes de la terre pour qu’ils consacrassent leurs Etats au Cœur d’où vient le salut et c’est à la France et à son roi qu’elle reçut l’ordre de l’adresser. « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable. Ce Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards, et gravé dans ses armes pour le rendre victorieux de ses ennemis. »
Le même jour la sainte religieuse écrivit au Roi une épître contenant cet appel du Cœur de Dieu. Louis XIV connut-il cette lettre ? On ne sait pas. Quelques jours après, en août, nouvelle révélation : « Le Père éternel, voulant réparer les amertumes et angoisses que le Cœur de son Fils a reçues dans la maison des princes de la terre par les outrages de sa Passion, veut établir son empire dans le cœur de notre monarque et se servir de lui pour l’exécution de son dessein qui est de faire construire un édifice où serait l’image de son divin Cœur, pour recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. »
Une femme seule essaya de réaliser l’acte de réparation au Sacré Cœur de Jésus : la Reine Marie Leczinska, épouse de Louis XV. À sa prière, l’assemblée du clergé de France, tenue le 17 juillet 1765, invita tous les évêques du royaume à établir dans leurs diocèses le culte public du Sacré Cœur. Mais la mesure conseillée par la Reine n’était pas assez officielle pour sauver la France de la tourmente révolutionnaire. Le 17 juin 1789, un siècle après l’appel de sainte Marguerite-Marie, le tiers-état révolté s’érigeait en assemblée nationale. Les malheurs qui suivirent sont bien connus.
Cependant, la mesure demandée par Marie Leczinska ne fut pas inutile et elle fournit à beaucoup d’âmes la force nécessaire pour supporter ces mauvais jours. Le Dauphin, père de Louis XVI, fit élever à ses frais dans la chapelle de Versailles un des premiers autels au Sacré Cœur de Jésus. Une des sœurs de Louis XVI, la vénérable Clotilde de France, fut, en Italie, l’apôtre de ce culte. Louis XVI, au fond de sa prison, fit un vœu au Sacré Cœur pour lui consacrer sa personne, sa famille, son royaume.
L’image du Cœur sacré fut trouvée sur maintes victimes de la révolution. La princesse de Lamballe, entre autres, portait encore sur sa poitrine, au moment où on promenait sa tête dans Paris, une image représentant un cœur enflammé, couronné d’épines et percé d’un glaive, avec ces mots : Cœur de Jésus, sauvez-nous ; nous périssons. Les Carmélites de Compiègne qui montèrent sur l’échafaud avec tant de courage furent accusées par Fouquier-Tinville d’avoir conservé chez elles l’image du Sacré Cœur et des hymnes en son honneur.
Le 17 juin 1689, sainte Marguerite-Marie Alacoque fut chargée de faire un appel aux princes de la terre pour qu’ils consacrassent leurs Etats au Cœur d’où vient le salut et c’est à la France et à son roi qu’elle reçut l’ordre de l’adresser. « Fais savoir au fils aîné de mon Sacré Cœur que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable. Ce Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards, et gravé dans ses armes pour le rendre victorieux de ses ennemis. »
Le même jour la sainte religieuse écrivit au Roi une épître contenant cet appel du Cœur de Dieu. Louis XIV connut-il cette lettre ? On ne sait pas. Quelques jours après, en août, nouvelle révélation : « Le Père éternel, voulant réparer les amertumes et angoisses que le Cœur de son Fils a reçues dans la maison des princes de la terre par les outrages de sa Passion, veut établir son empire dans le cœur de notre monarque et se servir de lui pour l’exécution de son dessein qui est de faire construire un édifice où serait l’image de son divin Cœur, pour recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. »
Une femme seule essaya de réaliser l’acte de réparation au Sacré Cœur de Jésus : la Reine Marie Leczinska, épouse de Louis XV. À sa prière, l’assemblée du clergé de France, tenue le 17 juillet 1765, invita tous les évêques du royaume à établir dans leurs diocèses le culte public du Sacré Cœur. Mais la mesure conseillée par la Reine n’était pas assez officielle pour sauver la France de la tourmente révolutionnaire. Le 17 juin 1789, un siècle après l’appel de sainte Marguerite-Marie, le tiers-état révolté s’érigeait en assemblée nationale. Les malheurs qui suivirent sont bien connus.
Cependant, la mesure demandée par Marie Leczinska ne fut pas inutile et elle fournit à beaucoup d’âmes la force nécessaire pour supporter ces mauvais jours. Le Dauphin, père de Louis XVI, fit élever à ses frais dans la chapelle de Versailles un des premiers autels au Sacré Cœur de Jésus. Une des sœurs de Louis XVI, la vénérable Clotilde de France, fut, en Italie, l’apôtre de ce culte. Louis XVI, au fond de sa prison, fit un vœu au Sacré Cœur pour lui consacrer sa personne, sa famille, son royaume.
L’image du Cœur sacré fut trouvée sur maintes victimes de la révolution. La princesse de Lamballe, entre autres, portait encore sur sa poitrine, au moment où on promenait sa tête dans Paris, une image représentant un cœur enflammé, couronné d’épines et percé d’un glaive, avec ces mots : Cœur de Jésus, sauvez-nous ; nous périssons. Les Carmélites de Compiègne qui montèrent sur l’échafaud avec tant de courage furent accusées par Fouquier-Tinville d’avoir conservé chez elles l’image du Sacré Cœur et des hymnes en son honneur.
Claudius Cartapus
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Il se peut que l'apparition du Sacré Cœur de Jésus à Sœur Lucie d'Août 1931, soit datée du 29 Août 1931. Le lien de l'article: Fatima, pourquoi les papes ont consacré le monde et non la Russie ? – InfoCatho
Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l’Espagne et du Portugal, il me sembla que sa divine majesté me dit : « (…) Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils …More
Il se peut que l'apparition du Sacré Cœur de Jésus à Sœur Lucie d'Août 1931, soit datée du 29 Août 1931. Le lien de l'article: Fatima, pourquoi les papes ont consacré le monde et non la Russie ? – InfoCatho
Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l’Espagne et du Portugal, il me sembla que sa divine majesté me dit : « (…) Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. » (Lettre à Monseigneur da Silva du 29 août 1931)
Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l’Espagne et du Portugal, il me sembla que sa divine majesté me dit : « (…) Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. » (Lettre à Monseigneur da Silva du 29 août 1931)
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C'était il y a 335 ans de ça que le Sacré-Cœur de Jésus demandait via Sœur Marguerite-Maria Alacoque le 17 Juin 1689, au Roi de France que son royaume et ses armes lui soient consacrés. La demande n'a pas trouvé écho auprès des rois de l'époque. Le 17 Juin 1789, c'est la date où la révolution française débutait concrètement. Cette demande du Ciel sert d'avertissement à l'Église qui doit …More
C'était il y a 335 ans de ça que le Sacré-Cœur de Jésus demandait via Sœur Marguerite-Maria Alacoque le 17 Juin 1689, au Roi de France que son royaume et ses armes lui soient consacrés. La demande n'a pas trouvé écho auprès des rois de l'époque. Le 17 Juin 1789, c'est la date où la révolution française débutait concrètement. Cette demande du Ciel sert d'avertissement à l'Église qui doit consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie. Cette demande est datée du 13 Juin 1929. Après 95 ans, les demandes du Ciel n'ont pas encore été rencontrés par le pape. Il serait fort dommage que l'Église attende le 100' anniversaire de cette demande pour la mettre en application. Il est clair dans ce même esprit que 100 ans, jour pour jour après la demande officielle, cette date anniversaire doit signifier quelque chose d'important dans l'histoire de l'humanité. Il est dommage que l'Église laisse voir que tout ça, c'est du passé... Lorsque l'Église sera dans les douleurs, elle aura un petit remord, et s'y mettra sérieusement. Il est probable que cette consécration de la Russie se fera, mais ce sera déjà en pleines tribulations... Puisque Jésus s'est manifesté à Sœur Lucie en Août 1931, il faut probablement comprendre que ce moment viendra, mais au delà de 2029. À Retenir: 100 ans après Août 1931, soit en Août 2031 ? Nous sommes bien dans une période spéciale de l'histoire qui marque les 2000 ans de la mission de Jésus sur Terre. Si on calcule 3 ans et demie de vie publique + 2000 ans, on va du 13 octobre 2029 au 13 Avril 2033 pour sa conclusion heureuse. C'est probablement la période où l'Église va traverser aussi son Vendredi Saint pour se purifier, avant de ressusciter !!! 