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Ordo ab Chao

Article précédent : Cela prouve, mon cher Burke, que la conciliaire n'est pas l’Église catholique : il faudra que tu fasses le pas !

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Arrivé sur le Siège de Pierre, Jorge Bergoglio n’avait, semble-t-il, qu’un objectif : se fabriquer une Église à sa mesure. C’est-à-dire avec un minimum de contraintes et un maximum d’ouvertures dans toutes les directions. Pour arriver à sa fin, il lui fallait jouer sur deux tableaux : afficher une rupture douce mais certaine d’avec les pontificats précédents et afficher l’image d’un pasteur jovial passant son temps à fustiger ceux qui, par prudence ou par clairvoyance, ne voulaient pas lui emboîter le pas.

Pendant un temps, certains ont pensé que c’est de cette façon que François allait « réformer » l’Église pour en faire une communauté perméable à tout ce qui permettrait de mettre de côté la doctrine de la foi chrétienne.

Sûr de son affaire, François n’a pas voulu écouter ceux qui lui disaient d’être attentif à l’unité de l’Église ; il n’a pas voulu voir dans quel désarroi certaines de ses déclarations à l’emporte-pièce plongeaient les fidèles ; il n’a pas voulu admettre que dire une chose et en faire une autre était le meilleur moyen pour semer la confusion dans les esprits et, in fine, par faire fuir les baptisés les plus circonspects.

François souhaitait mettre le bazar dans l’Église en pensant que du chaos pourrait naître une clarté nouvelle et un équilibre nouveau. D’une certaine façon, le bazar, il a réussi : « Il y a une guerre civile dans l’Église » a récemment écrit le vaticaniste Marco Politi dans le journal Allemand « Die Zeit ». Aux yeux de ce journaliste fin connaisseur des coulisses du Vatican, François aura réussi à se mettre « dans une situation difficile ». On pourrait même avancer qu’il s’est mis lui-même - par orgueil et/ou par imprudence - dans une situation qu’il ne contrôle plus.

La « guerre civile » à laquelle fait allusion Marco Politi n’oppose par tant les « progressistes » aux « conservateurs », pour reprendre le vocabulaire habituel. Elle oppose plutôt les représentants de l’Église universelle - autrement dit catholique - laquelle a été bâtie sur la clarté des enseignements du Christ aux affiliés à l’Église bergoglienne dont les contours sont de plus en plus brumeux et la doctrine de la foi de plus en plus énigmatique.

On en arrive au point que même au Vatican, certains ne cachent plus leur peur d’un schisme dont il faudrait bien reconnaître qu’il serait le résultat d’une vision de l’Église propre au pape argentin.

A côté de cette Église ballotée se trouve, pour nous, un autre problème : celui des évêques de France occupés à entretenir des structures diocésaines vides et stériles, et toujours attentifs à ce que partout soient célébrées des messes dont les formes, tantôt clownesques tantôt pitoyables, mais presque toujours aberrantes, n’ont plus le moindre rapport avec la foi qu’elles prétendent exprimer.

Jésus avait averti que « tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et une maison s'écroule sur une autre » (Lc 11, 17). Nos pasteurs se rendent-ils compte qu’une telle dévastation, dont on peut tout de même difficilement croire qu'ils la souhaitent, atteint déjà des pans entiers de l’Église ?

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Le 21 juin, le pape François célèbrera une messe au Palexpo de Genève (CH). Le Service diocésain de la communication fait savoir que :
- seules pourront accéder à la messe les personnes en possession d’un billet ;
- la messe commencera à 17h30 mais mieux vaut venir tôt pour bénéficier des meilleures places (les portes ouvrent à 10h00 et ferment à 16h30) ;
- la messe se déroulera uniquement à l’intérieur de Palexpo (sic) ;
- pour aider à assumer les coûts de cette célébration, on peut faire un don.

Question : en dehors de François, le Bon Dieu sera-t-il présent à cette liturgie-spectacle ?

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Hommage à Johnny Hallyday : une messe sur les airs de ses grands succès.

Pour le 75e anniversaire de la naissance du rocker, Bruno Horaist, curé de l’église de la Madeleine de Paris, veut que les paroles liturgiques soient chantées sur la musique du rocker.

Décidément, le catholicisme semble être la seule religion tombée entre les mains de responsables prêts à tout désacraliser pour attirer occasionnellement le chaland qui n'en à rien à f... des enseignements de l’Église.

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Dans le n°2019 de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », Mgr Jean-Pierre Battut, évêque de Blois, interrogé par Samuel Pruvot, parle de la liturgie. Lorsqu’on lui demande si les monastères qui initient les jeunes à la liturgie ne proposent pas quelque chose qui est aux antipodes du quotidien vécu dans certaines paroisses, Mgr Battut répond : « J’espère que non ! Il faut éviter qu’un abîme se creuse entre ce qui est célébré par les spécialistes de la liturgie - les moines - et l’ensemble du peuple chrétien. Les monastères ne sont pas des conservatoires. Les monastères réussissent leur travail quand les simples fidèles se sentent inclus dans la prière monastique. »

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On disait de la liturgie de l’Église catholique (du temps où elle était dignement célébrée dans un contexte de beauté) qu’elle était « le trésor des pauvres ». Un trésor auquel tout le monde avait droit : il était largement dispensé dans toutes les églises ; il suffisait d’y entrer.

Aujourd’hui, il semble que la liturgie (plus ou moins bien célébrée) soit devenue un privilège de riches. Surtout quand c’est le pape François qui est à l’autel. Ainsi, la messe qu’il va célébrer le 21 juin prochain à Genève (CH) et à laquelle on ne pourra assister que muni d’un billet d’entrée - eh oui ! - a-t-elle coûté plus de 2 millions d’euros.

On apprend d’autre part que cette messe était voulue par François qui n’a pas jugé bon de demander aux responsables du Vatican de consulter le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg pour réaliser le projet. A cette messe-spectacle, 40 000 personnes s’étaient inscrites. Pas tant pour rencontrer le Seigneur que pour voir François qui, aux dires de certaines personnes, a souvent tendance à éclipser Celui qu’il entend servir.

L’Église catholique en Suisse n’est pas pauvre. Mais son argent circule souvent en dehors des diocèses pour financer des structures stériles où siègent des personnes qui ne brillent pas par leur amour de l’Église mais qui sont intouchables. Voilà donc que des évêques sont obligés de mendier pour couvrir les frais d’une messe : les autocélébrations pontificales ne sont pas « le trésor des pauvres ».

Source : www.proliturgia.org/actua.html
(15, 16 & 18 juin 2018)

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Album ACTU

>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez
Symphytum
@GChevalier Tu es tout seul à théoriser la dessus Gilbert. Tu es le seul sur la terre entière à avoir l’audace de dire une telle chose et toi tu ne crains même pas et te tromper ! Tu ne crains même pas de faire concubiner des gens qui étaient en fait vraiment mariés en disant qu’ils ne le sont pas !
C’est pas Gilbert l’Aveugle Vendéen qu’il faut t’appeller, mais Gilbert le Petit Pape Vendéen !More
@GChevalier Tu es tout seul à théoriser la dessus Gilbert. Tu es le seul sur la terre entière à avoir l’audace de dire une telle chose et toi tu ne crains même pas et te tromper ! Tu ne crains même pas de faire concubiner des gens qui étaient en fait vraiment mariés en disant qu’ils ne le sont pas !

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GChevalier
- Je commence à te comprendre,
Mais je ne veux pas en changer !
- C'est bien là le drame, ma grande,
Car personne ne veut changer !
On ne veut pas régulariser
Et on continue à concubiner !
C'est aussi simple que cela !
- J'ai bien compris, mais tant pis pour moi.
AJPM
Dieu use facilement et largement de sa miséricorde envers tout le monde et en tout temps ;
Monsieur-Miséricorde, c'est moi ! dit Antéchrist en écartant les pieds...