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L'Antéchrist noie le poisson : opération réussie à 100% !

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Vendredi, 14 septembre 2018.
Les évêques des États-Unis ont été reçus par le pape François. Est-ce le fait de parler des scandales sexuels qui les a rendus tous si joyeux ?

www.proliturgia.org/actua.html

Le temps des paroles et le temps des actes

Blog d'Aldo Maria Valli, 14 septembre 2018

« Long, fructueux et bon. » C'est ainsi que les responsables de la Conférence épiscopale des États-Unis ont défini la rencontre qu'ils ont eue au Vatican avec François sur la crise des abus. Ils ne sont pas entrés dans les détails, ils ont simplement parlé d' « échange » avec le pape et l'ont remercié de les avoir reçus.

Le cardinal Daniel DiNardo, président de la Conférence épiscopale des États-Unis, et le cardinal Sean O'Malley de Boston, également président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, ont assisté à cette rencontre.

« Nous attendons avec impatience de poursuivre activement notre discernement ensemble, en identifiant les prochaines étapes les plus efficaces », peut-on lire dans la déclaration, mais il n'est pas fait mention de la demande de visite apostolique faite il y a quelques jours par les évêques américains.

L'ambiance a dû être très cordiale, du moins à en juger par la photo publiée par le Vatican, dans laquelle toutes les personnes présentes semblent souriantes et amusées (peut-être aurait-il été préférable de choisir une autre photo, vu la nature dramatique du thème au centre de la réunion).

Le Pape a convoqué tous les présidents des Conférences épiscopales du monde, plus de cent prélats, pour un sommet qui se tiendra au Vatican du 21 au 24 février 2019. Cette mesure est d'une portée exceptionnelle, tout comme la crise actuelle est d'une gravité exceptionnelle.

Par sa décision, François entend éviter de répéter les erreurs commises dans le cas du Chili, où l'affaire des abus a longtemps été confiée à la direction, qui s'est avérée être un échec, de l'Église locale, mais intervient ensuite en personne, mais avec retard et non sans contradictions.

Le tournant que François veut faire est clair : passer d'une situation où le pape semble faire partie du problème à une situation où son leadership est fort et autoritaire.

Bergoglio joue beaucoup : son charisme et sa crédibilité sont en jeu. Cependant, il n'est pas certain que la formule de la rencontre avec les responsables des Conférences épiscopales puisse garantir les résultats souhaités. Le risque est que le document habituel finisse par être produit, mais les mots ne suffisent plus. Février semble aussi un peu loin. Certes, les chefs des épiscopats de toutes les parties du monde ne peuvent pas être convoqués à Rome du jour au lendemain, mais une date plus proche aurait peut-être donné un signal plus efficace.

Et d'ici à février ? Est-ce que tout va rester pareil ? Pas de réponse sur l'affaire McCarrick ? Pas de réponse aux évêques qui, après le rapport du grand juré de Pennsylvanie, ont dit que le temps des mots est révolu et que des interventions concrètes sont nécessaires, ramenant à la surface toute la pourriture et révélant toutes les couvertures et les connexions ?

Le choix de février peut aussi être dû à la nécessité de donner du temps aux Conférences épiscopales pour se doter de politiques adéquates, mais alors les cinq mois qui nous séparent du sommet semblent peu nombreux.

Quant à la durée de la réunion, que puis-je dire ? Est-il vraiment concevable qu'en trois jours, plus d'une centaine de prélats de situations aussi différentes puissent s'affronter sérieusement et conclure quelque chose qui n'est pas le document bien intentionné habituel ?

Après le mémorial de Viganò, plus rien ne peut être comme avant. Il y a là des allégations auxquelles il faut répondre. La manœuvre initiale, centrée sur la tentative de discréditer l'ancien nonce, ne semble pas avoir donné les résultats escomptés. Quand l'évêque de Grand Rapids, David Walkowiak, dit que le témoignage de l'archevêque Carlo Maria Viganò doit faire l'objet d'une enquête approfondie et attendre des réponses, il n'exprime qu'une idée répandue parmi de nombreux pasteurs.

Dans ce contexte complexe, la pièce représentée par le cas du cardinal Donald Wuerl de Washington soulève d'autres questions. Plusieurs personnes ont demandé sa démission et une école catholique américaine a même retiré son nom de celui de l'institut. Wuerl a annoncé qu'il se rendrait bientôt à Rome pour demander au pape François d'accepter sa démission en raison de son âge. Le fait est qu'il a eu 75 ans il y a trois ans et que sa demande de démission, envoyée au Vatican comme d'habitude, n'a pas été acceptée. Pourquoi est-ce que c'est comme ça ?

Source : www.aldomariavalli.it/…/il-tempo-delle-…

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Album ACTU

>>> BERGOGLIO = 666 !!! Troublant, non ?
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
AveMaria44
«On ne peut pas croire en Dieu et être mafieux» Mais on peut être pédophile, homosexuel........
Etienne bis
Les victimes des clercs prédateurs se réjouiront de constater que la bonne humeur est rapidement revenue.
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GChevalier
- Mais comment vous vous y prenez ?
- Oh ! ce n'est pas compliqué !
Un de nos diables prend la place
De celui ou celle qui trépasse
Pendant que ce dernier ou dernière
Subtilement s'en va dans les airs
Protégé par un de nos compagnons
Invisible, c'est-à-dire le démon.
Montfort AJPM
- Mais s'il est faussement mort,
On croira qu'il n'est pas mort.
- Là, tu me fais rigoler !
Dans nos loges, nous sommes habitués
À faire de ces ruseries,
Et à chaque fois, ça réussit,
Car dans toutes ces matières,
Nous sommes de très grands experts.
AJPM
Dans le Purgatoire, les âmes prient beaucoup pour les grands intérêts du Bon Dieu ;
Mes intérêts personnels, assure Antéchrist, voilà l'unique chose importante : ne suis-je pas le centre de l'univers ?