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1/5 + anti-vœux + 35 000 + jupette en col romain = Joyeux Noël !

Mercredi, 20 décembre 2017 (1/5) :
Selon une enquête réalisée pour le journal “Bildzeitung”, seul un Allemand sur 5 envisage d’assister à un service religieux pour Noël.

Même les fidèles pleinement engagés dans la vie des paroisses (animateurs, animatrices, agents pastoraux) n’ont pas l’intention d’aller à la messe les 24 et 25 décembre.

Durant 50 ans, on a mis en place une pastorale progressiste, ouverte à toutes les nouveautés et à toutes les extravagances, et qui était censée attirer du monde dans les églises grâce à des célébrations conviviales. On voit les résultats !

Vendredi, 22 décembre 2017 (anti-vœux) :
Il y a quelques jours, le pape François disait que l’Avent devait être un temps de silence et de respect des autres durant lequel mieux vaut s’interdire les critiques. Ne respectant pas les conseils qu’il donne aux autres, François s’est livré à une attaque en règle des membres de la Curie, comme le relève le site allemand Kathnet” :

« La tradition voulait que, lors de son allocution de Noël aux membres de la Curie, le pape, quel qu’il soit, revienne sur les divers événements de l’année passée ou développe un thème plus théologique. Avec François, les choses se passent autrement. L’année dernière déjà, il avait profité de l’occasion pour dénoncer les résistances de la Curie contre les priorités de son pontificat et avait souligné qu’à côté des critiques positives, de l’expression d’une certaine inquiétude, il y avait aussi des résistances malveillantes qui s’infiltrent en montrant patte blanche ou se cachent derrière “la tradition, les faux-semblants, les formes extérieures et familières”. Tout cela sans nommer de cas précis. En 2014, le pape argentin était allé jusqu’à accuser ses collaborateurs de souffrir d’un “Alzheimer spirituel” et leur avait diagnostiqué pas moins de quinze maladies.

Et cette année, dans son discours de Noël à la Curie, encore des critiques : il y aurait, selon François, de petits groupes à la Curie, sûrs de leur bon droit et prompts à se justifier, mais qui en réalité sont de véritables “tumeurs cancéreuses” qui se veulent autoréférentes et qui infiltrent les organismes ecclésiaux et ceux qui y travaillent. Et le pape lance cet avertissement : “Lorsque cela arrive, on perd la joie de l’Évangile, la joie de communier avec le Christ ; c’est le don de notre sacerdoce qui se perd.”

Plus loin le pape critique encore les “martyrs autoproclamés” qui en vérité méprisent la charge qui leur est confiée : ils seraient des “antennes doubles”, c’est-à-dire des instruments capables d’envoyer des informations, et d’en recevoir. Mais, constate le pape, il a aussi dans la Curie une grande majorité de personnes fidèles, qui travaillent avec un don de soi admirable, beaucoup de fidélité et de compétence. Ouf !

Plus loin, il développe ce qu’il entend par fidélité en reprenant l’image d’une antenne “haute fidélité” : “Pour tous ceux qui travaillent au Siège, le terme de fidélité prend un sens très particulier dans la mesure où ils se sont mis au service du successeur de Pierre et consacrent à ce service une bonne partie de leur énergie, de leur temps et de leurs occupation quotidiennes. C’est une lourde responsabilité qui avec le temps développe un lien affectif avec le pape, une profonde confiance, une ‘sensus naturalis’, toutes choses qui se résument dans le terme de fidélité.”

Munis ainsi de cette réceptivité profonde, les dicastères de la Curie romaine se doivent, selon François, d’entrer généreusement dans un processus d’écoute et de synodalité. »

Vendredi, 22 décembre 2017 (35 000) :
Un nouveau scandale secoue le Vatican. L’un des plus proches conseillers de François-le-pape-des-pauvres, le cardinal Oscar Maradiaga, aurait reçu pendant des années un salaire mensuel d’environs 35 000 euros de l’Université catholique du Honduras. Le cardinal Maradiaga avait été président de Caritas International et choisi par François pour être le coordinateur en chef de la réforme de la Curie pontificale.

Le pape, qui s’est dit très triste, souhaite découvrir la vérité.

Ainsi va l’Église bergoglienne...

Source : “L’espresso”.

Vendredi, 22 décembre 2017 (jupette en col romain) :
D’un internaute : « En zappant hier soir devant ma télévision pour essayer une chaîne permettant d’échapper à cette overdose de crétinisme qui se veut l’expression de “la magie de Noël”, je suis tombé sur un débat que je n’ai suivi qu’en partie. Il était question d’une Église qui évolue avec son temps pour trouver sa place dans la société d’aujourd’hui : il s’agissait de l’Église de Suède. Pour “évoluer” comme il se doit, les responsables de cette Église issue de la Réforme luthérienne expliquaient que grâce aux possibilités offertes par la grammaire suédoise, Dieu et le Saint-Esprit seraient désormais désignés par le neutre.

Très fières de ces changements, les pastoresses en jupettes et col romain expliquaient que tout avait été mûrement réfléchi et discuté. Les fidèles interrogés devant la cathédrale semblaient approuver ce qui devait passer pour un réel “progrès théologique”.

Le reportage terminé, on revient dans le studio. Et là, le théologien Jean-François Colossimo explique que ces changements ne sont approuvés que par les fidèles d’un certain âge, les plus jeunes préférant se tourner vers des courants religieux où les questions concernant la foi obtiennent des réponses claires. Et Colossimo d’ajouter que l’Église de Suède, en plein effondrement, doit subir la concurrence des courants plus ou moins fondamentalistes qui ne craignent pas d’annoncer que Dieu est Père, donc masculin au même titre que le Saint-Esprit. Dans le studio, on s’accorde alors à dire que les jeunes générations, quelle que soit leur religion d’appartenance, ne sont pas du tout attirés par les Églises qui se veulent racoleuses à coups d’adaptations et d’affadissements de la doctrine.

En voyant le clergé de l’Église de Suède, une chose apparaissait nettement : ces pasteures et ces agents pastoraux n’étaient plus que les rouages bien huilés d’une grande machine qui tourne mais ne produit rien. Il se pourrait bien que notre Église catholique finisse par lui ressembler... »

Source : www.proliturgia.org

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