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4 brèves qui en disent long sur la vieille bagnole rouillée qu'est la conciliaire

Article précédent : Paul VI reconnaît qu'il était obligé de démissionner en tant que moderniste

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Les évêques du Chili qui ont été reçus par le pape après les scandales que l’on sait ne portaient plus la soutane.

Commentaire d’un internaute : « On remarque que ne plus porter la soutane est désormais le “look” de bon nombre d’évêques reçus au Vatican. Sous Benoit XVI, les évêques de France s’habillaient encore en évêques et enfilaient la soutane pour aller voir le pape et les responsables de dicastères lors des visites ad limina. Même Mgr Gaillot troquait son polo pour une soutane bien comme il faut. Avec François, il n’est plus question de respecter la tenue qui convient. Aujourd'hui, le Vatican, c’est comme chez MacDo : venez comme vous êtes...

Je pense que François aimerait bien tomber la soutane lui aussi, mais cela provoquerait un choc psychologique tel chez les catholiques (tellement on associe l’image du pape à la soutane blanche) qu’il est possible que son entourage l’en a dissuadé.

Qui donc apprendra à ces messieurs que la soutane n’est pas un habit de circonstance mais le signe ordinaire et quotidien d’un homme de Dieu ? »

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On nous signale qu’une “soirée mousse” sera organisée à Genève : « Après le succès des précédentes bières de l’évêque dès 2015, « Urbi et Ortie », « Les 12 épeautres » et « L’Amère supérieure », Mgr Charles Morerod lance le 30 mai prochain, dès 17h30 à l’évêché à Fribourg, la cuvée « La Caramélite », une ambrée.
Brassée à Echallens, la bière de l’évêque verra sa vente profiter à deux associations caritatives.

La bière de l’évêque est mise en vente par l’évêché via la société Coussicou SA lors de cette soirée. Elle est ensuite disponible dès le 1er juin à l’évêché, rue de Lausanne 86 à Fribourg. »

Réaction d’un fidèle : « Dans le diocèse le plus orthodoxe de suisse (ce qui n’est pas une prouesse vu l’état de l’Eglise dans les autres diocèses - n.d.l.r. -) l’évêque est absent pour répondre aux fidèles qui lui signalent des abus... mais toujours prompt à faire la fête ! »

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Il y a quelques temps, le pape François déclarait que « nous devons réfléchir à la possibilité de créer des viri probati » ajoutant qu’ « ensuite, nous devons également discerner quelles tâches ils peuvent prendre, par exemple, dans les communautés délaissées ».

Dans l’homélie qu’il a prononcée à l’occasion du pèlerinage de la Pentecôte à Chartres, le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, est revenu sur la questions des « viri probati ». Mais il n’a pas semblé suivre le pape. « Le plan, encore avancé par certains, de détacher le célibat du sacerdoce en conférant le Sacrement de l’Ordre à des hommes mariés (« viri probati ») pour, disent-ils, des raisons pastorales ou des nécessités, aurait des conséquences graves ; en fait, ça romprait définitivement avec la Tradition Apostolique » a déclaré le cardinal. Et de préciser que l’ordination des hommes mariés ne « perpétuerait » pas le sacerdoce du Christ car « nous fabriquerions un sacerdoce selon notre dimension humaine, mais sans perpétuer, sans étendre le sacerdoce du Christ, obéissant, pauvre et chaste. ».

Le fait que l’Église catholique ait autorisé des ministres anglicans mariés devenus catholiques à être ordonnés prêtres, est une concession pastorale qui n’a pas pour but de créer un précédent pour l’Église occidentale.

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En 1992, André Frossard faisait paraître aux éditions Fayard « Le parti de Dieu ». L’académicien adressait une « lettre ouverte » aux évêques de France qu’il considérait comme des « mitres molles ».

Malheureusement, un tel ouvrage pourrait facilement être repris aujourd’hui tellement les choses ont peu changé au sein de notre épiscopat entre 1992 et 2018. A ceci près que, peu formés sur le plan théologique et liturgique, nos pasteurs mitrés d’aujourd’hui n’intéressent plus personne alors qu’il y a une trentaine d’années, certains laïcs d’avant-garde les écoutaient encore. Un peu.

Aujourd’hui, nos évêques, engoncés dans les vieux schémas pastoraux, regardent avec les yeux d’hier l’Église d'aujourd’hui, laquelle ne correspond pas à ce qu’ils souhaitaient. Et ne comprenant plus ce qu’ils voient, ils persistent à chanter de vieilles ritournelles sur l’ « Église en fête » et le « diocèse en fête », en s’accompagnant de leurs vieux instruments qui sonnent faux.

Lorsqu’ils visitent un « secteur paroissial », ils font de gros efforts pour s’habiller avec les vêtements liturgiques les plus disparates qu’ils trouvent sur place. Et quand ils sont à l’autel, le manque de dignité qui leur est comme naturel saute aux yeux.

Personne ne se souvient qu’ils aient publié quelque chose de clair, de renversant, de roboratif. Que propose-t-ils ? Les catéchèses vides, des liturgies aussi moches que soi-disant « festives », des restructurations diocésaines... Ils sont dans leur bulle, coupés des réalités : face à des églises vides (entre 3 et 4% des catholiques pratiquent encore) et à des séminaires dont l’ambiance et l’absence de formation solide font fuir les candidats au sacerdoce, ils continuent à créer des « équipes » qui ne servent qu’à faire illusion dans les paroisses. Tels Maître Jacques dans « l’Avare » de Molière, ils s’adaptent au public qu’ils ont devant eux : ils savent être merveilleusement quelconques avec les fidèles des paroisses quelconques, grotesquement « tradis » quand ils sont avec des fidèles « tradis », pitoyablement « chacha » au milieu des groupes charismatiques, lourdement « sirupeux » avec les amateurs de célébrations à la mode « glorious ».

Ce qu’ils sont incapables de comprendre, c’est que les jeunes catholiques ne sont plus en phase avec les clercs idéologues des années post-conciliaires ; c’est que ces jeunes catholiques puissent exiger d’eux autre chose que leurs propos plats, que leurs messes fadasses ou clownesques célébrées dans des stades ou sous des chapiteaux de cirques et qui contredisent radicalement les paroles de la liturgie dont le sens leur échappe totalement.

Ce qu’ils refusent de reconnaître, c’est que les seules communautés ou paroisses qui attirent les nouvelles générations sans faire fuir les anciennes sont celles qui ne marchent ni dans leurs schémas pastoraux ni dans leurs bouillies liturgiques à base de banderolles et de rondes d’enfants décatéchisés.

Comment la jeunesse d’aujourd’hui pourrait-elle être édifiée par ces messieurs vêtus de la manière la plus banale possible et qui ne semblent avoir d’autre ambition que de faire et d'être “comme tout le monde”, c’est-à-dire communs, et donc insignifiants ? Comment donc une jeunesse en soif de sens, d’espérance et d’absolu pourrait-elle être attirée, inspirée par ces pasteurs qui ont tellement honte d’être fidèle à leurs engagements, que le simple de fait de prononcer les mots “Christ”, “Dieu”, ou “conversion” dans leurs catéchèses demande un effort dont ils semblent incapables ?

La situation actuelle a fait dire à un jeune fidèle revenu du pèlerinage de la Pentecôte à Chartres : « Plus vite ces structures diocésaines vides s'effondreront et disparaîtront, mieux ce sera. Il faut cesser de s’impliquer dans cette Église aux mains de responsables diocésains qui ne savent que s’extasier devant des structures tournant à vide. Ce n’est que quand tout ça se sera effondré qu’on pourra enfin sortir de nos isolements et construire du solide sur des bases neuves. »

Source : www.proliturgia.org/actua.html
( 23 & 24 mai 2018)

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>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
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GChevalier
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Fais la Volonté de Dieu ;
Si tu ne la fais pas,
Tu seras comme François
Et tu finiras comme lui
Dans une bouillée d'orties
Qui te flagelleront toujours
Et la nuit et le jour.
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L'Antéchrist mettra les Saints à mort ;
J'ai lancé le processus, répond l'Anticlérical-François en rigolant, les yeux braqués sur son dernier torchon Gaudete et Insultate.