Montfort AJPM
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Voici un véritable gilet jaune qui n'y va pas avec des pincettes : Merci Elia !

Article précédent : L'Antéchrist agit toujours de façon tordue

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Pasteurs, où êtes-vous ?

A presque un mois de la conclusion du Synode sur les jeunes, c'est le juste moment pour un bilan, à tête reposée. C'est ce que fait ici "don Elia", l'auteur du beau blog de réflexion "<La scure di Elia>, qui dénonce en particulier la pusillanimité et la passivité des évêques, et conteste ouvertement l'utilité des Synodes

("Benoît-et-moi", le 21/11/2018)

>>> Un autre article du même blog : Bergoglio dans les cordes ?

Pasteurs, où êtes-vous ?

lascuredielia.blogspot.com/…/pastoridove-sie…
17 novembre 2018
Ma traduction

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Tout semblait trop calme. Les manœuvres de diversion habituelles en avaient distrait plus d'un, qui s'étaient immédiatement mis en fibrillation pour de prétendues indiscrétions sur le dédouanement de l'homophilie ou sur des changements dans la liturgie à promulguer urbi et orbi lors de la messe finale, ou même sur l'abolition du célibat ou l'admission des femmes au ministère. Au lieu de cela, les gens sournois du pool Bergogliano travaillaient en secret dans une tout autre direction. En réalité, le manque absolu de transparence (suppression du rapport intermédiaire sur les discussions synodales, embargo sur les textes des interventions, communication strictement contrôlée d'en haut...) laissait déjà flairer le coup bas, préparé loin des projecteurs pour neutraliser toute opposition. Les évêques, pour éviter les vives polémiques qui ont agité les deux "synodes sur la famille", se sont vus contraints de voter sur un texte préemballé et présenté au dernier moment, dont il n'y avait pas la traduction et sur lequel ils n'avaient pas eu le temps de réfléchir. Soit dit en passant: quand le Magistère était écrit en latin et que les pasteurs catholiques le connaissaient, il n'y avait pas besoin de traduire quoi que ce soit...

Comme l'a observé l'un des participants au synode le plus piloté de l'histoire, il est immoral d'approuver un document qui n'a pas pu être correctement évalué; et pourtant presque tout le texte a obtenu sans problème la majorité qualifiée des deux tiers. Ce n'est pas là un signe de responsabilité, ni devant Dieu, ni devant l'Église. Que quelqu'un organise encore la énième farce soviétoïde pour imposer des idées et des décisions déjà prises n'oblige personne à s'y prêter: s'abstenir de voter est toujours possible, de même que la protestation silencieuse de ceux qui, ayant été pris pour des imbéciles et ne voulant pas coopérer dans le mensonge, ont abandonné la salle avec dignité. Les jeunes eux-mêmes, comme on pouvait s'y attendre, ont été utilisés et bernés à d'autres fins; une certaine pénible petite fête dansante n'a enthousiasmé que ceux qui se sont laissés déformer par des prêtres, des religieux et des sœurs ou par un mouvement quelconque. Le document final est la bouillie habituelle, mais avec assez de poison pour aggraver encore leur état de santé spirituelle ou pour les soustraire définitivement à l'Église. En fin de compte, la mise en scène qui leur a été consacrée, si elle a abouti à un résultat, en a produit un, ayant bien peu en rapport [avec le sujet traité], c'est-à-dire une poussée supplémentaire vers la décentralisation de l'autorité ecclésiastique.

C'est ainsi qu'un synode sur la jeunesse a inopinément donné naissance à une contribution à la synodalité, cette pratique ecclésiale qui, de simple moyen, est maintenant présentée comme une fin, sinon même une note caractéristique de l'Église, laquelle, semble-t-il, doit cesser d'être catholique: la dévolution [i.e. le transfert de pouvoir, cf. benoit-et-moi.fr/…/y-a-t-il-vraime…) abusive en matière de doctrine, liturgie et discipline provoque déjà des divisions et des divergences considérables. Dans le texte, en plus de l'éducation morale urgente et de la destination extraterrestre de l'homme, la dimension hiérarchique du Corps mystique, c'est-à-dire de la structure de l'institution divine qui lui permet de tenir et de fonctionner est totalement absente. Une insistance obsessionnelle sur les mantras du chemin, du discernement et de l'accompagnement, occulte totalement les fonctions essentielles, fondées sur le sacrement de l'Ordre, de l'enseignement, le gouvernement et la sanctification, sans lesquelles il n'y a pas d'Église. La référence aux Conférences épiscopales n'est nullement un renforcement du ministère des évêques, mais une incitation sournoise à leur dépossession au profit d'instances de droit purement ecclésiastique et bureaucratique qui, depuis des décennies, interfèrent lourdement dans tous les aspects de la gestion des diocèses et empêchent les évêques de remplir leur mission.

S'il y a quelque chose qui concerne vraiment les jeunes, c'est bien l'admission implicite qu'il y a différentes orientations sexuelles. Même sans reprendre un acronyme cher à la pensée unique (même s'il avait été inséré subrepticement dans l'Instrumentum laboris, faisant à juste titre du tapage), l'idée qui le sous-tend fut tranquillement acceptée, c'est-à-dire un mensonge flagrant et aberrant, quoique couvert par une citation du Catéchisme de l’Église catholique. Mais le problème est déjà là - et ce n'est pas surprenant du tout, étant donné que le rédacteur en chef est l'actuel archevêque de Vienne, si gay friendly... Déjà dans ce texte, en fait, qui déclare les actes homosexuels intrinsèquement désordonnés, le lecteur est rapidement déprimé sur le plan pastoral par la recommandation d'une réception empreinte de respect et de compassion, sans une définition claire du problème au niveau scientifique et moral, et une indication fiable pour sortir d'une immense souffrance.

Bien qu'il y ait beaucoup de personnes qui souffrent de troubles d'attirance sexuelle, l'homosexualité n'existe pas, ni génétiquement ni fonctionnellement. La sexualité, en effet, est une réalité liée à la personne humaine, un sujet individuel, subsistant en lui-même, doté de raison, de conscience morale et de libre arbitre, capable de se relier à la vie et de la transmettre ; par sa nature même et par son exercice juste, elle exige que deux individus complémentaires s'unissent dans un acte personnel, face à face, pour donner existence aux autres individus de la même espèce, qui, à son image, sont appelés à sa félicité éternelle et doivent donc y être initiés dès leur prime enfance. La sexualité n'existe donc qu'entre homme et femme ; le terme homosexuel est contradictoire, le terme hétérosexuel est pléonastique.

L'homophilie est un trouble, généralement dû à des blessures psychologiques dans l'enfance, qui peut être traité par des thérapies réparatrices ; les anomalies génétiques ou les dysfonctionnements endocrinologiques sont de simples anomalies qui, en tant que telles, ne peuvent constituer le fondement d'autres formes de sexualité. Si l'attirance pour les personnes du même sexe, au lieu de rester une croix à porter avec l'aide de la grâce de Dieu, qui les récompensera éternellement, se traduit par des actes homoérotiques de sodomie, elle prend la forme d'un péché impur contre nature qui crie vengeance contre Lui, c'est-à-dire, elle exige un châtiment très sérieux car elle le scandalise de la manière la plus scandaleuse possible dans la créature qui Le représente dans le monde visible et qui le dégrade terriblement à cause des abominables actes.

Éviter ces vérités, dans les textes du Magistère, est un péché d'omission d'une gravité sans précédent, parce qu'il ne rend pas au Créateur l'honneur qui lui est dû, malgré le fait qu'il nous a montré sans équivoque la vérité avec foi et raison, mais aussi parce qu'il laisse les âmes sans la lumière et les conseils dont elles ont besoin pour se sauver et éviter l'enfer. Insinuer des doutes ou des ambiguïtés sur certaines données doctrinales déjà suffisamment approfondies est une faute encore plus grave, dans la mesure où elle est directement contraire au but intrinsèque du Magistère ecclésiastique et symptomatique d'une opposition au Saint Esprit. La secte bergoglienne a de lourdes responsabilités à cet égard, mais aussi ceux qui la flanquent indirectement, ne serait-ce que par ignorance.

Il est temps de dire clairement que ces synodes ne servent à rien, qu'ils sont même terriblement nuisibles. Que les évêques cessent de se prêter au jeu et les boycottent, s'ils veulent conserver un minimum de crédibilité, déjà tellement compromise par les horribles scandales que le dernier synode, selon Charles Joseph Chaput, archevêque de Philadelphie, a traités de manière décevante et inadéquate. Mais surtout, comme Mgr Viganò nous l'a rappelé récemment, au moment de la mort nous attend un Jugement immédiat, dans lequel l'âme elle-même, se voyant à la lumière de Dieu, reconnaît le sort qui lui est dû ; à la fin des temps il y aura aussi le Jugement universel, dans lequel tous les péchés des réprouvés seront publiquement manifestés.

Pasteurs de l'Église, je vous exhorte au nom de Jésus-Christ : si vous avez encore une lueur de foi, pensez au Jugement (qui sera beaucoup plus sévère pour vous que pour vos brebis) et sortez de votre déplorable torpeur; si vous ne l'avez plus, démissionnez et abandonnez la place que vous occupez frauduleusement, avant que la colère divine plonge sur vous et vous détruise. Assez de cette ignoble farce! Recommencez à être des évêques selon le mandat du Christ dont témoignent les Écritures et la Tradition : proclamez et défendez la vérité, réfutez et bannissez l'erreur, éduquez et gouvernez le clergé et les fidèles. Dans vos séminaires, donnez accès exclusivement aux jeunes hommes de morale cristalline, expulsez les professeurs hérétiques, punissez enfin les prêtres sodomites, au lieu de continuer à les couvrir en faisant des déclarations hypocrites, et accueillez des prêtres à la saine doctrine, fidèles à la volonté de Dieu et à leur vocation, dans le diocèse.

Arrêtez d'approuver passivement des documents préemballés que l'on fait passer pour vos décisions, comme la nouvelle édition du Missel avec ses fausses traductions. Reprenez possession de vos prérogatives légitimes en réduisant le pouvoir des organes consultatifs, ainsi que l'ingérence des bureaucrates et des idéologues des conférences épiscopales, et en appliquant votre juste autorité dans les paroisses, associations et mouvements, non pour imposer des décrets injustes et des décisions arbitraires, mais pour conduire vos fidèles au paradis. Si vous êtes nombreux, Rome ne pourra pas vous remplacer tous et devra vous écouter, si nous voulons vraiment parler de collégialité. Vous avez encore le temps de changer de cap, pour votre propre salut et celui de ceux qui vous suivent, même s'ils sont de moins en moins nombreux.

Source Catholique-Forum : catholique.forumactif.com/t40-voici-un-ve…

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Album ACTU

>>> BERGOGLIO = 666 !!! Troublant, non ?
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
ne nous laissez pas succomber
Quand le magistère était en écrit en Latin et que les Pasteurs Catholique le connaissait ,donc l'Abolition du LATIN ,est divisez pour rainiez , le système Socialo- communiste ,Bravo VATICAN II ,plu personne ne se comprend aujourd'hui et les traductions sont bidons ,on ne peut pas mieux détruire l'Église de notre Seigneur.
AveMaria44
Bernés, passifs des chiens muets sans foi ni charité manipulés par la dynamique de groupe et le noyau dirigeant.
Montfort.
Vidi Aquam
Ça c'est un combat qui vaut la peine d'être mené, le seul !
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Actualité
GChevalier
Certes, ils seront martyrisés,
Mais ils ressusciteront,
Puis au ciel ils monteront
Devant toute l'humanité
Qui en direct assistera
À ce merveilleux coup d'éclat !
Alors l'Antéchrist se vengera,
Mais Saint Michel le précipitera.
AJPM
Comme un seul homme il faudrait se lever
À l'encontre de l'Homme de péché.
Mais ce travail est réservé
À ceux pour qui il est préparé :
Je parle ici des deux Chandeliers
Qui s'en vont bientôt arriver
Pour combattre cet Homme damné,
À la face de l'humanité.
Montfort AJPM
Le Ciel, hélas ! on n'y pense pas ;
La terre, se réjouit Antéchrist, enfin on y pense : Merci Vatican II !