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L'enfer : Socci, Skojec, Phil Lawler, Ferrara

Article précédent : L'Antéchrist place ses antichrists : logique, non ?

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Il n'y a pas d'enfer

C'est du moins ce que le Pape a (aurait?) déclaré à l'ineffable Scalfari, dans un énième entretien publié par "Repubblica"

("Benoît-et-moi", 28/3/2018)

Extrait de la page Facebook d'Antonio Socci:

Maintenant c'est officiel : Bergoglio soutient des thèses hérétiques. Une question dramatique se pose: comment peut-il rester à ce poste ?

Eugenio Scalfari a rapporté à plusieurs reprises que, selon Bergoglio, l'enfer n'existe pas. Nous avions plusieurs fois demandé que Bergoglio démente ces paroles très graves.

Il ne l'a jamais fait et aujourd'hui, dans un nouvel entretien avec Scalfari, publié par "Repubblica", il le déclare explicitement : «(les âmes de ceux qui ne sont pas dignes du Paradis) ne doivent pas être punies...... Il n'y a pas d'enfer, il y a disparition des âmes pécheresses».

Ce faisant, il nie même deux dogmes: celui de l'existence de l'enfer et celui de l'immortalité de l'âme.

Il y a beaucoup de passages de l’Évangile dans lesquels Jésus lui-même décrit clairement l'enfer et nous révèle ce qui arrivera aux damnés, en décrivant aussi leurs douleurs, dans cet enfer où y aura «des pleurs et des grincements de dents».

Il est scandaleux qu'aujourd'hui, Bergoglio, en tant que Pape, contredise si ouvertement et publiquement le Fils de Dieu et l'Évangile et qu'il défie l'Église en prenant la place de Jésus-Christ.

Que diront maintenant tous ses louangeurs zélés qui nous ont toujours accusés de le critiquer sans raison ?

Les évêques et les cardinaux peuvent-ils encore garder le silence ? Comment celui qui enseigne publiquement de telles hérésies peut-il rester dans le ministère pétrinien ? Ne devraient-ils pas exiger, au moins, une immédiate marche arrière?
Bergoglio scandalise publiquement le peuple de Dieu, en particulier les âmes des simples, surtout durant la Semaine Sainte: c'est très grave.

Voici quelques points du Catéchisme de l'Église Catholique concernant l'enfer
1034 Jésus parle souvent de la "géhenne" du "feu qui ne s’éteint pas", réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir , et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps. Jésus annonce en termes graves qu’il "enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente" (Mt 13, 41-42), et qu’il prononcera la condamnation: "Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel!" (Mt 25, 41).

1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, "le feu éternel". La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.

1036 Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : "Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent" (Mt 7, 13-14):
Ignorants du jour et de l’heure, il faut que, suivant l’avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s’achèvera le cours unique de notre vie terrestre, d’être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d’être, comme de mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l’ordre de Dieu vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les pleurs...

Source : benoit-et-moi.fr/…/il-ny-a-pas-den…


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Il n'y a pas d'enfer [suite]

Voici l'opinion de Steve Skojec
Éditorialiste en chef de One Peter Five

Extrait de son article :


Il y a ceux qui ont pris soin d'expliquer chaque interview de Scalfari — chacun semble contenir une bombe ou deux — en soulignant l'inexactitude d'une méthode d'interview qui repose sur la mémoire d'un homme de 93 ans à reconstruire le contenu d'une conversation non documentée.

Mais il est clair maintenant que le Pape s'appuie sur cette excuse même. Quand il veut laisser son drapeau mouche voler — pour mettre ses idées les plus controversées à la vue du public sans crainte de responsabilité — il appelle simplement son vieux pote Eugenio et hisse ses théories les plus folles sur le mât. En se propageant aux masses, l'équipe de relations publiques du Vatican passe en mode spin alors que le Pape est introuvable, laissant à tout le monde l'impression inéluctable que oui, bien sûr, il l'a dit, mais vous ne pouvez pas vraiment le citer maintenant, le pouvez-vous ?

Suite : One Peter Five

Source : dieuetmoilenul.blogspot.com

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Pape François à Eugenio Scalfari
Il n'y a pas d'enfer



Par: Phil Lawler

Phil Lawler a été journaliste Catholique depuis plus de 30 ans. Il a édité plusieurs revues Catholiques et écrit huit livres. Fondateur de World Catholic News, il est le directeur des nouvelles et analyste en chef à CatholicCulture.org.

( Catholic Culture )
Le 29 mars 2018


La réflexion de Phil Lawler
« La confusion — maintenant sur l'enfer — est la marque de ce Pontificat »


Lawler est moins catégorique que Socci. Il n'accuse pas le Pape d'hérésie mais de semer délibérément la confusion, ce qui, en soi, n'est pas une hérésie. Mais marche-t-il trop sur la pointe des pieds ? À vous de juger...

Voici sa réflexion...


D'accord, le Pape François n'a probablement pas dit : « Il n'y a pas d'enfer ». Mais c'est le grand titre pour aujourd'hui — pour le Jeudi Saint. Et tandis que peut-être l'interviewer est responsable d'une citation inexacte, le Pape lui-même est responsable de la confusion qui s'ensuit.

Le Vatican, naturellement, a sorti une autre « clarification ». Remarquez, cependant, que la déclaration du Vatican ne nie pas réellement que le Pape François ait prononcé ces mots. Parce que la vérité est que personne ne sait exactement ce qu'il a dit.

Voici la déclaration attribuée au pontife, dans un article paru dans La Repubblica, concernant le sort des pécheurs impénitents :

« Ils ne sont pas punis. Ceux qui se repentent obtiennent le pardon de Dieu et rejoignent les rangs de ces âmes qui Le contemplent. Mais ceux qui ne se repentent pas, et donc ne peuvent pas être pardonnés, disparaissent. Il n'y a pas d'enfer ; il y a la disparition des âmes pécheresses ».

Cette citation est apparue dans un article d'Eugenio Scalfari, qui a interviewé le Saint-Père plus tôt cette semaine. Suivant sa pratique habituelle, Scalfari n'a pas enregistré l’entretien, ni même pris des notes. Le journaliste chevronné — qui, en passant, approche de son 94e anniversaire — s'est fié à sa mémoire pour reconstituer la conversation. Donc les mots qui étaient entre guillemets dans son article peuvent être ou ne pas être les paroles du Pape François.

Ainsi, la déclaration de Vatican aujourd'hui est certainement vraie : « Aucune citation dans l'article susmentionné ne peut donc être considérée comme une transcription fidèle des paroles du Saint-Père ».

Mais ce non-déni laisse deux questions sans réponse :
Le Pape a-t-il dit ces paroles — ou a-t-il dit quelque chose de suffisamment proche pour que la citation de Scalfari ne soit pas totalement inexacte ?
Pourquoi le Pape s'est-il soumis à une interview avec un journaliste qui ne l'aurait pas cité avec précision ?

Gardez à l'esprit que ce n'est pas la première fois que Scalfari a interviewé le Pontife, ni que ses articles ont pour la première fois produit des titres sensationnels, basés sur des « citations » choquantes du Pontife. En fait, c'est la cinquième interview de Scalfari. Encore et encore et encore, les mécanismes de relations publiques du Vatican ont donné des éclaircissements, rappelant aux Catholiques désorientés que les citations n'étaient peut-être pas exactes.

Là encore, peut-être que les citations étaient exactes. En 2015, Scalfari a fait un rapport similaire que le Pape avait nié la réalité de l'enfer. Si ce rapport était inexact, pourquoi le Pape François ne l'a-t-il pas corrigé lors des conversations ultérieures afin qu'il ne fasse plus la même erreur ? D'ailleurs, pourquoi le Pontife ne publie-t-il pas une déclaration en ce moment affirmant qu'il croit en l'enfer ? À ce stade, il est difficile de nier que Scalfari déforme délibérément les déclarations du Pape — dans ce cas, il ne devrait certainement pas lui être accordé de faire des entrevues — ou bien le Pape fait des déclarations qui justifient la couverture des gros titres.

Le Pape François considère évidemment Scalfari comme un ami, et il a certainement le droit de parler librement avec ses amis. Mais pourquoi lui parlerait-il officiellement s'il sait que le compte rendu sera déformé ? Je ne peux que conclure que le Pape François, le Pape qui a encouragé les jeunes Catholiques à « mettre la pagaille », crée délibérément de la confusion.

Dans mon livre Lost Shepherd, [ Le berger perdu ], j'ai écrit : « La confusion chez Amoris Laetitia n'est pas une anomalie [ en anglais : un « bug » ] ; c'est une caractéristique ». Le Pape François s'est rendu compte qu'il ne peut pas contredire directement l'enseignement éternel de l'Église, si clairement énoncé par Saint Jean-Paul II. Mais il a pu et a créé de la confusion au sujet de cet enseignement, et a ainsi fourni une nouvelle marge de manœuvre pour ceux qui sont mécontents de la position de l'Église.

Par la même logique, le Pape François ne peut nier l'existence de l'enfer sans contredire directement l'enseignement de l'Église. Mais il peut créer la confusion, et il l'a fait encore une fois. A-t-il nié ou du moins remis en question l'existence de l'enfer ? Nous ne savons pas.

D'innombrables milliers de personnes perplexes ont maintenant entendu que le Pape croit qu'il n'y a pas d'enfer. Peut-être qu'il a été mal cité ; peut-être avait-il désiré un message différent. Mais nous savons quel message il n'a pas envoyé. Alors que le monde Chrétien entre dans le Triduum, commémorant la Passion du Christ, les gros titres n’affichent pas : « Le Pape dit que Jésus est mort pour nous sauver de nos péchés ».

Quel but cet interview avec Scalfari aurait-il pu servir, sinon pour semer la confusion sur la Foi catholique ? La confusion est la marque de ce Pontificat : pas un anomalie mais une caractéristique.

Source : dieuetmoilenul.blogspot.com/…/pape-francois-e…

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État d'urgence
Le Pape a-t-il nié l'existence de l'enfer ( encore ) ?



par Christopher A. Ferrara
(
Le Centre de Fatima )
Le 29 mars 2018

Dans une autre interview ( la cinquième ) dans La Repubblica avec l'ami du Pape, Eugenio Scalfari, fondateur de ce journal et propagandiste athée notoire de l'extrême gauche Italienne, les paroles suivantes sont attribuées à François :
Scalfari : Votre Sainteté, lors de notre précédente rencontre, vous m'avez dit que notre espèce disparaîtra à un certain moment et que Dieu, toujours de par sa force créatrice, créera de nouvelles espèces. Vous ne m'avez jamais parlé des âmes qui sont mortes dans le péché et qui iront en enfer y souffrir pour l'éternité. Vous m'avez pourtant parlé de bonnes âmes, admises à la contemplation de Dieu. Mais qu'en est-il des mauvaises âmes ? Où sont-elles punies ?

François : « Elles ne sont pas punies, celles qui se repentent obtiennent le pardon de Dieu et entrent dans le rang des âmes qui Le contemplent, mais celles qui ne se repentent pas et ne peuvent donc pas être pardonnées disparaissent. Il n'y a pas d'enfer, il y a la disparition des âmes pécheresses ».

[Santità, nel nostro precedente incontro lei mi disse che la nostra specie ad un certo punto scomparirà e Dio sempre dal suo seme creativo creerà altre specie. Lei non mi ha mai parlato di anime che sono morte nel peccato e vanno all'inferno per scontarlo in eterno. Lei mi ha parlato invece di anime buone e ammesse alla contemplazione di Dio. Ma le anime cattive? Dove vengono punite? “Non vengono punite, quelle che si pentono ottengono il perdono di Dio e vanno tra le fila delle anime che lo contemplano, ma quelle che non si pentono e non possono quindi essere perdonate scompaiono. Non esiste un inferno, esiste la scomparsa delle anime peccatrici”.] [Traduction de Rorate Caeli]

C'est la deuxième fois que le Pape François, selon Scalfari, professe l'hérésie « annihilationniste », la première étant l'interview de François par Scalfari en 2015. Même en admettant la tendance autoproclamée de Scalfari à publier des interviews du Pape qui sont des reconstructions plutôt que des transcriptions verbatim, la question demeure : est-ce en substance ce que le Pape a dit ?

À ce stade, une seule sorte de dénégation suffira : une déclaration sans équivoque que François veut que l'on sache que les paroles qui lui sont attribuées par son ami sont une fabrication totale et que François ne prétend nullement qu'il y a pas d'enfer et que les âmes des damnés sont simplement annihilées à la mort.

Mais c'est exactement le déni que nous n'avons pas reçu. Le porte-parole de la presse du Vatican, Greg Burke, a plutôt offert cette équivoque glissante ( ma traduction ) :

« Le Saint-Père a récemment reçu le fondateur du quotidien La Repubblica lors d'une réunion privée à l'occasion de Pâques sans toutefois lui accorder une interview. Ce dont parle l'auteur de l'article d'aujourd'hui est le fruit de sa reconstruction où les paroles exactes du Pape ne sont pas citées. Aucune citation dans l'article susmentionné ne doit donc être considérée comme une transcription fidèle des paroles du Saint-Père ».

Ce « déni » est essentiellement une confirmation que le Pape a dit quelque chose de ce genre — la deuxième fois qu'il l'a fait — même si la citation n'est pas exactement verbatim. Il n'y a pas de déni catégorique que le Pape croit à l'annihilationisme. Quant à l'affirmation selon laquelle François n'avait pas accordé d'interview à un journaliste qui lui posait une série de questions pour la cinquième fois, ce qui n'est guère crédible, c'est au mieux un aveu implicite que François a dit quelque chose en privé qu'il ne souhaitait pas être rendu public.

Et de François lui-même pas un mot de contradiction de son ami Scalfari. Plus sur cette révélation stupéfiante après le Triduum de Pâques. D'ici là, nous aurons vu si le Pape François nie vraiment l'opinion hérétique qui lui est attribuée.

Source : dieuetmoilenul.blogspot.com/…/etat-durgence-l…

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Album ACTU
Ne nous laissez pas sucomber
De toute façon depuis Jean XXIII l'Eglise est malade et s'il vous plais ne dite pas Saint J-P 2 ,en voila un qui posa ses lèvres sur les écrits du pire ennemi de Jésus Christ ,a moins que pour vous Judas est aussi "Saint"?
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GChevalier
Pour arriver à la perdition, il a fallu repousser des milliers de grâces et des bonnes inspirations envoyées par le bon Dieu ;
Vatican II et l'Antéchrist ayant tout repoussé,
L'enfer éternel leur est réservé.