"Je n'ai pas attenté un procès au Prêtre martyr, mais j'ai souhaité exprimer une approche eschatologique et du point de vue de l'histoire de l'Eglise depuis le concile Vatican II par le regard de Jésus sur la Croix.
En faisant ainsi j'ai tenté d'évité un enfermement dialectique du sujet... Mon propos est tout à fait fondé, il faut dépasser l'environnement sensible, affectif de l'évènement; l'émotion doit faire place à la raison; nous ne sommes pas dans une guerre de religion, nous ne sommes pas dans une guerre de culture, nous ne sommes plus dans une guerre géopolitique, nous sommes dans une GUERRE SPIRITUELLE, une guerre de l'Esprit, et ce que je veux dire le Pape, c'est que les frontière du bien et du mal sont bouleversées et qu'il faut regarder du côté des causes finales relatives et de la cause finale absolue qui l'avenue du Fils de l'Homme. C'est un exercice d'intelligence qu'on ne parvient à obtenir que par la prière, l'oraison et la recherche exigeante d ela vérité.
Enfin, en ces temps terribles, on retient souvent d'une personne sa bonté humaine: attention rappelons-nous les paroles de Jésus "vous qui êtes mauvais vous faites actes bons...."
Encore une fois sans faire aucun procès à ce prêtre qui a mérité la palme glorieuse du martyr,prenons garde de se figer dans le réseau primaire des affects... La bonté ne suffit pas pour aller au ciel !

Mais vous avez raison, il faut bien évidemment avoir le regard de la Miséricorde surtout en ces jours, celui-ci sera d'autant plus fructueux que l'exigence de la vérité lui restera attaché."