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Florilèges Pro Liturgia (23 octobre 2017)

Lundi, 23 octobre 2017 :
Le très sérieux site internet “Kathnet” laisse entendre que François, le “pape communicant”, se montre de plus en plus incapable de... “communiquer” avec ses plus proches collaborateurs au Vatican.
D'autre part, différentes sources font état d’un pape de plus en plus isolé qui, aux messes du matin célébrées à Sainte-Marthe, ne se préoccupe plus que de trouver le qualificatif blessant qu’il lancera à la tête d’une catégorie de fidèles au cours de son homélie.

Lundi, 23 octobre 2017 :
Grâce au pape François, les évêques vont devoir se charger des traductions des textes liturgiques en langues courantes.
C’est une excellente chose.
En effet, nos excellences vont vite s'apercevoir que personne ne tiendra compte de leurs traductions et de leurs livres, chaque célébrant ayant pris l’habitude depuis de longues années de bricoler les textes de la messe.
Résumons : des traductions dont tout le monde se moque vont être faites par des épiscopats qui laissent indifférents, à la suite d’un motu proprio dont l’inutilité est aveuglante.

Lundi, 23 octobre 2017 :
Un excellent commentaire du professeur Peter Winnemöller à propos de ceux qui louent le pape François :
« Ce qui semblait impossible il y a encore quelques années, est devenu aujourd’hui la réalité : des professeurs de théologie allemands ont publié une lettre de soutien au pape. Cette initiative est connu sous le nom “Pro Pope Francis”. Elle a été initiée par le professeur Paul Zulehner de Vienne et se veut une réplique à la publication de la “correctio” adressée au pape par divers prêtres et laïcs concernant des imprécisions constatées dans le document “Amoris Laetitiae”. Les signataires de “Pro Pope Francis” remercient le pape pour “son action courageuse et bien fondée sur le plan théologique”. Ils apprécient l’idée qu’auprès des fidèles le dernier mot ne soit pas légaliste, mais relève “d’une loi interprétée à l’aune de la miséricorde”.
En lisant ce document, l’étonnement grandit de phrase en phrase.

Rappelons que du temps des deux derniers papes, ces théologiens recouraient plutôt rarement à la notion de fidélité au pape. (…) [Ils sont plutôt connus pour] une série de déclarations virulentes dirigées résolument contre la doctrine de l’Église. Les théologiens allemands étaient coutumiers d’actions de rébellion. Il faut dire qu’en tant que professeurs de l’Université d’État, ils sont des fonctionnaires bénéficiant de la sécurité de l’emploi et sont, par là, dans la situation très confortable de pouvoir s’opposer sans risque au Magistère de l’Église. Si d’aventure ils viennent à perdre l’autorisation d’enseigner, ils ne courent aucun danger puisque l’État leur garantit le maintien de leurs très bons salaires.
Ce type de “courage sans risque” a posé bien des problèmes à l’Église au cours des dernières années, et plus d’un évêque s’est enfermé dans un désespoir silencieux. Car ce sont précisément ces théologiens qui étaient en charge de former leurs jeunes prêtres.
Le retournement de veste actuel ne tombe pourtant pas du ciel.

Depuis 1989 déjà, ces théologiens marchent main dans la main avec les médias les plus en vue dans le pays. Le style de gouvernement que le pape François exerce est ressenti de façon générale comme révolutionnaire. Son insistance appuyée sur la notion de miséricorde donne au pape actuel, au moins dans la presse, une réputation de réformateur. (…)
De toute part on commente aujourd’hui ce que dit ou fait le pape, que ce soit pour applaudir ou pour dénoncer : c’est une situation totalement inédite. Le vrai pape François est un homme des médias, un homme qui vit avec son temps. C’est un populiste, qui parle le langage du peuple. Il est obstiné, entêté, ne permet aucune critique, tout en cédant à de multiples influences. Ce pape est un homme bourré de contradictions.

La fidélité au pape est la normalité catholique. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la personne exerçant cette charge ne joue ici aucun rôle. Le pape est le signe de l’unité, le garant de l’autorité suprême en termes de doctrine et de droit dans l’Eglise. Tout cela se trouve réuni dans chaque successeur de Saint Pierre, quel qu’il soit. Et tout catholique lui doit obéissance en ce qui concerne la foi et la morale. Ni plus, ni moins.
Mais c’est là que les choses se gâtent : ce sont précisément ceux qui, dans le passé ont tant combattu le successeur de Pierre, qui font maintenant allégeance au pape François. Ceux qui se considèrent eux-mêmes comme l’élite des théologiens, qui chantent à présent les louanges de ce pape en mettant l’accent sur ses “actions théologiquement bien fondées” alors qu’il avoue lui-même être un piètre théologien.
L’attitude dévote que met en avant le mouvement “Pro Pope Francis” est purement et simplement révoltante. Qui possède de tels amis n’a pas besoin de nouveaux ennemis. Les louanges que chantent ces personnes qui ont violemment hué le pape durant des décennies sont empoisonnées. On ne devrait pas y goûter. (…)

Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

Source : www.proliturgia.org

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