La louange de mes lèvres
"C’est pourquoi Dieu a institué l’arbitrage du divin magistère qui fait la lumière et qui fait l’unité de la Foi catholique"

Le concile Vatican II ("1789 dans l'Eglise") ayant fait la division, aidé à la pénétration des ténèbres par la "fumée de Satan" (Paul VI) et conduit les modernistes hérétiques sous influence de l'esprit du monde au schisme, le magistère post conciliaire ne peut donc être ni divin ni inspiré de la Vérité.

Merci la louange ! (décidément )

S’agissant de son accusation aussi grave et téméraire que diffamatoire, d’hérésie « kaspérienne » et « moderniste » relativement à ma lecture de la Sainte Ecriture, mon frère séparé traditionaliste m’accuse calomnieusement en effet de parler de la nature habituellement exagérée des paroles de notre Seigneur Jésus alors que je n’ai parlé d’exagérations ou d’hyperboles qu’en rapport avec QUELQUES paroles, images et expressions seulement, et cela d’ailleurs de manière hypothétique dans certains cas, comme dans le cas de ces difficiles et dures paroles du Seigneur : « Pour ce qui est du Fils de l’homme il s’en va selon ce qui a été écrit de lui; mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme sera trahi. Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne fût pas né », paroles dont le sens littéral est clair mais dont la signification ultime n’est pas si évidente, contrairement à ce que notre « exégète » s’est acharné à affirmer sans du reste être en capacité d’apporter la moindre preuve massue de son assertion péremptoire, en puisant à cette fin dans les Textes du magistère infaillible de l’Église lequel s’il donne foi à la conviction profonde de la tradition selon laquelle Judas Iscariote s’est effectivement damné éternellement par sa faute et librement, n’a pourtant pas affirmé que lesdites paroles du Seigneur signifient absolument et en elles-mêmes la certitude de l’annonce de la prochaine et éternelle damnation de Judas.

Toute langue vernaculaire est porteuse d’une mentalité, d’un état d’esprit particulier, et il se trouve que les langues sémitiques et orientales sont en général davantage enclines à faire usage d’expressions et d’images exagérées que d’autres langues. Jésus est le Verbe éternel incarné et Son Verbe s’est incarné jusque dans sa langue maternelle araméenne dans laquelle il prêcha habituellement en s’adaptant forcément en partie, pour être bien compris de son auditoire habituellement juif, notamment à travers des paraboles, à la mentalité judéenne qui est véhiculée dans la langue araméenne, tout en transmettant néanmoins évidemment sous plusieurs formes les vérités certaines, éternelles et surnaturelles du Royaume de Dieu.

Jésus est la Vérité, Sa Parole est Vérité mais tous les exégètes et tous les théologiens compétents savent bien entendu que la lecture de l’Ecriture Sainte et de certains passages difficiles du Nouveau Testament en particulier, prêtent à différentes interprétations. Les traditions protestantes illustrent d'ailleurs parfaitement cette réalité qui sont les vecteurs d'autant d’interprétations de l'Ecriture qu'il existe de protestants, en caricaturant grossièrement la réalité bien entendu.

C’est pourquoi Dieu a institué l’arbitrage du divin magistère qui fait la lumière et qui fait l’unité de la Foi catholique, et qui a notamment la mission d’éclairer avec clarté et sûreté les significations et niveaux de lecture divers de l’Ecriture Sainte et de certaines paroles du Seigneur en particulier, en puisant particulièrement dans la tradition herméneutique des pères de l’Église et de d’autres auteurs catholiques dont les écrits sont reconnus traditionnellement comme étant inspirés.

Etant donné que sur un autre forum il m’a été dit à tort que j’aurais fui certaines accusations, que j’aurais refusé de répondre franchement à des objections, je vais donc y répondre sur ce fil d’échange car j’avais oublié de répondre ici-même à d’autres objections qui ont un lien indirect avec les premières.

Certain qui pratique la critique systématique envers le pape François (sans d’ailleurs avoir pu lire le contexte et l’entièreté de ses propos s’agissant de son dernier livre d’entretien) a décidément bien des audaces !

Celui qui nie à présent effrontément que ces paroles de Sainte Thérèse de Lisieux [ « Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c’est qu’elle ne pouvait pas pécher, qu’elle était exempte de la tache originelle, mais d’autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu’elle n’a pas eu de Sainte Vierge à aimer ; et c’est une telle douceur de plus pour nous, et une telle douceur de moins pour elle ! » ] puissent EN APPARENCE avoir un quelconque caractère irrévérencieux (il fallait oser !!!) est le même qui par exemple a affirmé sans complexe que ces paroles du Seigneur Jésus [ « Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. » ] ont deux sens littéraux ( là aussi il faut oser !, et ça ne l’empêche d’ailleurs pas de se prendre pour un exégète inspiré qu’il conviendrait d’écouter très sérieusement ).

Celui qui à présent dit adhérer à ces paroles pleines d’audace de Sainte Thérèse sur la sainte Mère de Dieu ( à la bonne heure ! ) est le même qui dans une discussion datant d’il y a quelques mois voulut me contredire quand j’avais mis en évidence, en citant l’Ecriture Sainte et la même Sainte Thérèse, que la gloire suprême et les dons exceptionnels accordés par Dieu à la très sainte Vierge Marie ne pouvaient pas être séparés, hermétiquement, dans le mystère de la communion des Saints, d’avec la gloire et les dons propres de chacun des élus du Ciel. Le Seigneur Jésus n’a du reste pas parlé de la gloire future spécifique de Sa très sainte Mère mais de celle de l’ensemble des élus du Ciel : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Mt 13.43).

Mon accusateur, dont je ne compte d’ailleurs plus les accusations en hérésie toutes presque aussi fantasques et risibles les unes que les autres ( dont celle d’hérésie « kaspérienne » sic ! ), est la même personne qui affirma sans sourciller qu’ « il y a deux Sauveurs du monde, le nouvel Adam et la nouvelle Eve, Jésus et Marie » (avant, Dieu merci, de finir par rétracter son opinion hérétique mais du bout des lèvres), qui affirma également de manière hérétique, et sans se rétracter, que la vision de la gloire infinie de Dieu au Ciel est du même ordre que la vision de la gloire de Marie au Ciel ( alors que la gloire incomparable dont Dieu revêt Marie au Ciel participe de l'Infini de Dieu mais elle n'est pas à confondre avec Sa Gloire infinie elle-même ) et qui, dans la même veine, affirma aussi, sans se rétracter clairement, que la gloire au Ciel de Marie est « infiniment » supérieure à celle des Anges et des Saints ( alors que la tradition sainte proclame qu’elle est « incomparablement plus glorieuse » que les Anges et les Saints du Ciel mais non qu’elle est « infiniment plus glorieuse » qu’eux ).

« Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient MA gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde »

« Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous LUI serons semblables car nous LE verrons tel qu’IL est » ( 1 Jn 3.2 )

Que fait la petite Thérèse d'entrée de jeu, au tout début de son fameux poème " Pourquoi je t'aime ô Marie" ?
Quel est la première chose qu'elle rappelle au sujet de Marie?

Ecoutons-la :

" Ô je voudrais chanter, Marie pourquoi je t'aime,
pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon coeur
ET POURQUOI LA PENSEE DE TA GRANDEUR SUPRÊME
ne saurait en mon âme inspirer de frayeur. "

!!!!!!!!

La première chose que Thérèse évoque au sujet de la Très Sainte Vierge est ?
SA GRANDEUR SUPRÊME !

====> Est-ce que Thérèse " mettrait la sainte Vierge plus ou moins consciemment sur un piédestal inaccessible comme si elle était une espèce de divinité idéalisée et éthérée sur laquelle chacun pourrait projeter son idéal féminin comme pour compenser une expérience en partie désabusée de la gent féminine ici-bas à laquelle appartiennent les filles d’Eve blessées par le péché originel " ?
Ah, peut-être bien, d'après vous... Mais alors, pourquoi vous y référer ?

Et que fait sire François ? Voyons quelle référence il fait de la grandeur suprême de Marie ? :
...................................................................................................................................................... NEANT.

Que dit-il ? :
" Notre-Dame était "une fille normale", "une fille d'aujourd'hui", "prête à se marier et à fonder une famille" avant que l'archange Gabriel ne lui rende visite " , affirme le pape François.

Entendons-nous bien : le Christ ne nous a pas envoyé défendre l'indéfendable, comme de sombres VRP chargés de vendre coûte que coûte leur camelote au prix de toutes les réductions.
Il nous a envoyé PROCLAMER LA VERITE DE L'EVANGILE A TOUTES LES NATIONS !
La Vérité s'oppose à l'erreur, et l'erreur s'oppose à la Vérité. Aucune alliance entre l'une et l'autre n'est possible, même exceptionnellement.
Ce que dit François au sujet de la Vierge n'est pas à défendre, MAIS A DENONCER, ET A REJETER ENTIEREMENT. Cela n'a rien à voir avec les propos de la petite Thérèse, mais avec le plus plat des humanismes, sans rien de spirituel.

Le seul problème ici de mon point de vue consiste donc davantage une fois encore en ce que certaines de ses paroles peuvent suggérer comme erreurs voire comme hérésies en raison de leur caractère approximatif et de leurs non-dits, et cela peut-être sous l’influence du désir pastoral de ce pape d’être compris également des « périphéries » de l’Église qui à tort ou à raison semblent être l’une de ses priorités pastorales sinon sa seule priorité.

Pardon, mais vous déclarez donc bien qu'à force de vouloir s'adapter à son auditoire, que ce soit à la périphérie de l'Eglise, ou bien à un peuple à la pensée sémitique, ON EN VIENT AU MINIMUM A DES IMPRECISIONS, A DES EXAGERATIONS, QUI S'ECARTENT DE LA VERITE ?
Vous êtes en train de nous dire qu'on ne peut pas à la fois dire réellement la Vérité telle qu'elle est, et s'adapter à son auditoire ?
Mais alors, selon vous, le Christ n'a pas pu dire la Vérité qu'Il tient de son Père, par le moyen de l'Evangile ! puisque précisément, selon vous, il s'adressait à un peuple qui ne pouvait pas l'entendre, ayant une tournure d'esprit sémitique, plus accessible aux exagérations de toutes sortes qu'à la Vérité, ce à quoi le Christ se serait adapté, y sacrifiant l'authenticité de son discours.

Ce qui est absolument faux et anti-catholique : le Christ EST tout ce qu'Il dit, c'est à dire LA VERITE. Il n'a JAMAIS rien dit que d'absolument vrai, et sa Parole ne passera pas, à l'inverse de ce monde.

Citation de fr.news : "une fille normale", "une fille d'aujourd'hui", "prête à se marier et à fonder une famille"

S’il s’agit ici pour le pape de signifier que la sainteté à nulle autre pareille de Marie immaculée ne l’empêchait pas d’être aux yeux de ses semblables une jeune femme « normale » quant à sa personnalité et ses ambitions, une jeune femme toute simple etc...

C'est précisément ce que François n'a pas dit, mais que :
" Marie était une fille normale, une fille d'aujourd'hui, prête à se marier et à procréer ( sous entendu : procréer normalement ! cf le début de sa phrase ) "

Si cela s'adresse à des croyants catholiques convaincus, ils sauront peut-être corriger les erreurs manifestent, ou sous-entendre que "le pape a voulu dire ceci, et non pas cela ! "
S'il s'adresse, comme vous le suggérez, à la périphérie non instruite de l'Eglise, ILS NE POURRONT PAS FAIRE D'EUX-MÊME LA CORRECTION, ET CELA EST GRAVE !

Sainte Thérèse de Lisieux (qui est probablement le Saint, la Sainte la plus priée dans le monde à l’époque moderne après bien entendu la Sainte Mère de Dieu, et c’est d’ailleurs une certaine fierté pour nous Français) n’avait évidemment aucun mépris envers la très sainte Vierge Marie qu’elle aimait vivement et tendrement mais qu’elle aimait dans la sainte liberté des enfants de Dieu.

Certaines de ses paroles que j’ai citées sont en revanche objectivement très audacieuses voire, en apparence, irrévérencieuses mais elles sont réjouissantes et justes : « Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c’est qu’elle ne pouvait pas pécher, qu’elle était exempte de la tache originelle, mais d’autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu’elle n’a pas eu de Sainte Vierge à aimer ; et c’est une telle douceur de plus pour nous, et une telle douceur de moins pour elle ! ».

Aimer Marie immaculée ne consiste pas à la mettre plus ou moins consciemment sur un piédestal inaccessible comme si elle était une espèce de divinité idéalisée et éthérée sur laquelle chacun pourrait projeter son idéal féminin comme pour compenser une expérience en partie désabusée de la gent féminine ici-bas à laquelle appartiennent les filles d’Eve blessées par le péché originel. Soit dit en passent il ne devrait pas être possible de se dire à la fois dévot de la Sainte Vierge et d’éprouver plus ou moins du mépris envers les femmes en général, d’éprouver de la misogynie. Or, cette dernière a existé et existe chez des hommes chrétiens qui parfois sont très pieux. Plus largement, aimer une femme ou un homme ne consiste pas à aimer par la pensée un idéal de femme et un idéal d’homme mais cela consiste à s’efforcer avec l’aide de la Grâce de vraiment aimer un être humain en chair et en os avec ses pauvretés et ses faiblesses de toutes sortes comme le Christ a aimé et aime l’humanité pécheresse et chaque être humain comme s’il était unique.

Citation de fr.news : "une fille normale", "une fille d'aujourd'hui", "prête à se marier et à fonder une famille"

S’il s’agit ici pour le pape de signifier que la sainteté à nulle autre pareille de Marie immaculée ne l’empêchait pas d’être aux yeux de ses semblables une jeune femme « normale » quant à sa personnalité et ses ambitions, une jeune femme toute simple [ « Seigneur, je n'ai pas le coeur fier ni le regard ambitieux ; je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. » Ps. 130 ], alors son propos est juste. Jésus, Seigneur Dieu, n’était quant à lui aux dires des saints évangiles que « le fils du charpentier » Joseph aux yeux des habitants de Nazareth. L’essentiel de la vie et de la personne de Marie, qui la rendait si extraordinaire et si sainte aux yeux de Dieu dans le secret, était probablement plutôt imperceptible au regard des humains.

La très jeune femme Marie portait certes déjà dans son coeur sous l’influence de l’Esprit Saint un désir de consécration totale à Dieu de sa personne au moment de l’Annonciation de l’Ange mais la façon dont son désir allait prendre forme pouvait être encore incertaine. Ainsi pouvait-elle alors éprouver le désir de fonder une famille à l’instar de toute femme juive qui se respecte, tout en désirant assez paradoxalement consacrer entièrement sa personne et sa vie Seigneur Dieu, à savoir tout en portant en elle très clairement le désir d’être vierge pour Lui durant toute sa vie.

Citation de fr.news : Les paroles de l’archange à Notre-Dame "vous êtes pleine de grâce" signifient, selon la mince interprétation de François, "gratuité et beauté".

Il faudrait lire le propos du pape dans son contexte et dans son entier mais la Grâce participe par nature de la gratuité et de la beauté de Dieu.

Le seul problème ici de mon point de vue consiste donc davantage une fois encore en ce que certaines de ses paroles peuvent suggérer comme erreurs voire comme hérésies en raison de leur caractère approximatif et de leurs non-dits, et cela peut-être sous l’influence du désir pastoral de ce pape d’être compris également des « périphéries » de l’Église qui à tort ou à raison semblent être l’une de ses priorités pastorales sinon sa seule priorité.

L'ange dit de la Très sainte Vierge Marie qu'elle est "Pleine de grâce".
Ceci ne veut pas dire qu'elle ne recevait plus de grâce de la part de Dieu ! Bien au contraire, jamais créature ne fut plus digne que cette Vierge Pure de recevoir encore et encore une mesure pleine, tassée, secouée, débordante, versée dans le sein de son âme ( Luc 6,27... ) : parce que justement , "ELLE AVAIT", selon la parole de l'Evangile : " Celui qui a recevra encore et il sera dans l'abondance. Et celui qui n'a pas, se verra retirer même ce qu'il a." ( Matthieu 13,12 )

Qu'est-ce que cela veut dire ? Que Marie est non seulement "pleine de grâce", MAIS DEBORDANTE DE LA GRÂCE DIVINE, en faveur de tous ceux qui l'approchent, de tous ceux qui ont recours à elle : il est donc proscrit de définir Marie à la suite de François, comme "une fille normale, une fille d'aujourd'hui, prête à se marier et à fonder une famille " .

C'est particulièrement grave de parler ainsi de Marie, car cela induit une méconnaissance profonde de ses paroles, répondant à l'Ange :
"Comment cela se fera-t-il ( l'Incarnation du Verbe ), PUISQUE JE SUIS VIERGE ? "
Marie n'était pas une "gourde", à qui il aurait fallu faire un cour rapide d'éducation sexuelle. ELLE NE PEUT DIRE CES MOTS QUE PARCE QU'ELLE AVAIT FAIT LA CONSECRATION IRREVOCABLE DE SA VIRGINITE A DIEU, lui sacrifiant d'avance le bonheur d'être mère, autrement que par l'action du Saint Esprit. Si l'apparition lui avait conseillé d'avoir un rapport avec saint Joseph, cela aurait été pour elle le signe infaillible que cet "ange" ne venait pas de la part de Dieu, mais uniquement pour la tenter. Les paroles de Gabriel qui vinrent ensuite la rassurèrent complètement.

Donc : non et non, Marie n'était pas une "djeunes" d'aujourd'hui, prête à rencontrer sa moitié d'orange afin de procréer ensemble. C'EST FAUT.

Qu'après, on s'émerveille avec raison que tant de grandeur et de pureté soient cachées sous les apparences d'un quotidien humain semblable à d'autres ( encore que le quotidien de Marie devait briller de perfections telles, qu'elles ne pouvaient pas passer inaperçues ), c'est autre chose, et voilà bien qui suscita un tel amour dans le coeur d'une sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, tellement en confiance auprès de la Reine des Cieux, qu'elle sentait si proche d'elle, de ses humbles joies comme de ses chagrins, sans aucune forme de mépris pour elle, si chétive et si faible... Il faut imaginer dans quel état lamentable était la pauvre Thérèse enfant, lorsque la sainte Vierge vint la guérir d'un sourire paradisiaque. Aucune mère ne pouvait manifester plus de tendresse et d'amour pour son enfant malade que Marie à ce moment là.

Les paroles de l’archange à Notre-Dame "vous êtes pleine de grâce" signifient, selon la mince interprétation de François, "gratuité et beauté".
C'est extraordinairement pauvre en effet, et réducteur pour une femme qui ne serait donc que très belle, par pur gratuité. D'autant plus, lorsqu'on connaît un tant soit peu le mystère de son Immaculée Conception, et le lien intime de ce mystère avec son titre de "Peine de Grâce" !

Il explique : "L’ange ne dit pas à Marie :"vous êtes pleine d’intellect, vous êtes pleine de vertu, vous êtes une femme super-bonne ".
L'ANGE A DIT BIEN MIEUX ENCORE : " LE SEIGNEUR EST AVEC VOUS ". Ce n'était pas là un simple souhait, comme le prêtre le souhaite à toute l'assemblée des croyants au début de la sainte Messe " Dominus vobiscum " " Le Seigneur soit avec vous ". Non, Il EST avec elle , définitivement, irrévocablement, avec vous, très sainte Vierge, qui méritez pour cela qu'un ange de la plus haute cour céleste s'incline profondément devant vous.
Et si le Seigneur est avec vous, très humble et très douce Vierge Marie, Il l'est AVEC TOUT LE CORTEGE DES VERTUS SUBLIMES QUI LUI SERVENT DE TRÔNE ! Ainsi, vous êtes le digne trône de sa Divinité, totalement digne de devenir sa Mère, de l'enfanter en tant qu'homme !
" Oui, ô Vierge, vous êtes bien réellement pleine de toutes les vertus, et reconnue pour telle, c'est ce que j'ai voulu dire en vous déclarant que le Seigneur est avec vous. "

" vous êtes une femme super-bonne "

Certes, l'ange ne dit pas une parole si triviale et pleine d'équivoque. Mais l'Eglise dit infiniment mieux que "super bonne" ! HYPERAGUIRE ! Toute sainte, très sainte Mère de Dieu
" Hyperaguyre Theotoke soson imas ! " " Très sainte Mère de Dieu, sauve nous ! "
L'Eglise lui voue un culte qui lui est uniquement destiné : le culte d'HYPERDULIE.

Et il est bien vrai que si toutes ces prérogatives étaient accompagnées d'une gloire éblouissante, de faste et d'éclats, de démonstration de force et de puissance, jamais les hommes n'auraient pu le soutenir : tous seraient continuellement tombés cul par dessus tête devant Marie-la-Grande !

Or, rien de tout cela : mais une humble mère, douce et accessible, partageant notre vie avec ses joies et ses peines, accessible à toutes nos plaintes, attendries devant toutes nos misères, car les expérimentant toutes, hormis le péché, avec la compagnie de saint Joseph qui ne déparait pas le tableau, tant sa vertu était élevée dans l'humilité.

Non, ici : François parle à François, de François. Rien d'autre. C'est affligeant.

@fr.news Une fois de plus ( si tant est que votre traduction et votre citation de ses propos soient correctes ), les paroles du pape François me paraissent brouillonnes et apparemment à la limite de l’hérésie, et cela peut-être en raison du désir maladroit qu'il a de s’adresser également aux personnes étant à la périphérie de l’Église et dont la mentalité est souvent naturaliste, rationaliste et insensible aux grandes considérations théologiques et mystiques.

Néanmoins, toute proportion gardée, je ne peux m’empêcher en lisant ce supposé propos du pape ( qui est certes sans doute très critiquable mais qui toutefois ne relève pas du magistère papal proprement dit ) de penser aux paroles très audacieuses voire irrévérencieuses de Sainte Thérèse de Lisieux sur ce sujet. Les Saints ont en effet trouvé la vraie liberté en Jésus-Christ et donc ils puisent parfois dans l’Esprit Saint l'inspiration de paroles très audacieuses qui ne sont pas le fait du commun des mortels des catholiques. Citation :

« Pour qu’un sermon sur la Ste Vierge me plaise et me fasse du bien, il faut que je voie sa vie réelle, pas sa vie supposée ; et je suis sûre que sa vie réelle devait être toute simple. On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu’elle vivait de foi comme nous, en donner des preuves par l’Évangile où nous lisons : « Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. » Et cette autre, non moins mystérieuse : « Ses parents étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui. » Cette admiration suppose un certain étonnement, ne trouvez-vous pas, ma petite Mère ?

On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du Ciel et de la terre, mais elle est plus Mère que reine, et il ne faut pas dire à cause de ses prérogatives qu’elle éclipse la gloire de tous les saints, comme le soleil à son lever fait disparaître les étoiles. Mon Dieu ! que cela est étrange ! Une Mère qui fait disparaître la gloire de ses enfants ! Moi je pense tout le contraire, je crois qu’elle augmentera de beaucoup la splendeur des élus.

C’est bien de parler de ses prérogatives, mais il ne faut pas dire que cela, et si, dans un sermon, on est obligé du commencement à la fin de s’exclamer et de faire Ah ! ah ! on en a assez ! Qui sait si quelque âme n’irait pas même jusqu’à sentir alors un certain éloignement pour une créature tellement supérieure et ne se dirait pas : « Si c’est cela, autant aller briller comme on pourra dans un petit coin ! »

Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c’est qu’elle ne pouvait pas pécher, qu’elle était exempte de la tache originelle, mais d’autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu’elle n’a pas eu de Sainte Vierge à aimer ; et c’est une telle douceur de plus pour nous, et une telle douceur de moins pour elle !

Enfin j’ai dit dans mon Cantique : « Pourquoi je t’aime, ô Marie ! » tout ce que je prêcherais sur elle.

O Marie, si j’étais la Reine du Ciel
et que vous soyez Thérèse,
je voudrais être Thérèse
afin que vous soyez la Reine du Ciel !!!

Fin de citation

( Sainte Thérèse écrivit ces lignes les dernières de sa vie, au dos d’une image de la Sainte Vierge, le 8 septembre 1897, septième anniversaire de sa profession, cinq semaines avant sa mort )

Papillon ! Jean de Requefort ou Dvdenise, bâillonnez-le !!!! Je ne sais pas moi mais faites quelques choses !

Honte à vous cardinaux pour votre couardise ! Bande de lâches ! Vous laissez vos agneaux paîtrent avec des loups déguisés en brebris !

François parle à François, de François :

- François, avant d'entrer dans les ordre, était un "homme normal", un "homme d'aujourd'hui" prêt à se marier et à fonder une famille ( si, si ! ), jusqu'à ce que le groupe de saint Gall ne lui annonce qu'il serait élu pape ( à confirmer ).
- Ensuite, qu'il soit "plein de grâce", ne nous étendons pas trop, ce serait mal venu, chacun le comprendra à sa façon...
- Qu'il ne soit pas "plein d'intellect, de vertu", qu'il ne soit pas un "homme super-bon", ce n'était pas non plus la peine de le préciser, on a eu le temps de le remarquer.

BREF : Bergoglio n'a pas eu 0,000000000000000.......................1 % de ressemblance avec l'humble Vierge de Nazareth, que tout ce galimatias sans aucun intérêt ne concerne ni de près ni de loin.

Ce n'est RIEN de dire que Notre Mère Céleste était la fine fleur de l'intellect ! Elle l'était bien dès le début, elle qui a trois ans fut confiée par ses parents Anne et Joachim au Temple, aux plus grands maîtres de la religion hébraïque, où elle étudia avec une passion sans limite les profondeurs de l'Ecriture, qu'elle connut par coeur et par le coeur, comme JAMAIS AUCUN moine ne connut par coeur les Ecritures, pas même un saint Antoine le grand, Père des moines. Personne n'en pénétra comme elle le sens, grâce à un intellect absolument exempt de toutes passions seulement humaines, d'une pureté liliale.
Dire qu'elle était une femme normale n'est donc pas seulement une grosse bêtise de la part de François :, c'est une négation pure et simple de la foi catholique qui nomme Marie la " Fleur de l'arbre de Jessé" , la "Fleur de son peuple Israël" , la "Rose mystique" !

Pleine de grâce, en grec "kekaritomene", veut dire - entre autre - qu'elle a toujours été, qu'elle est, et sera à jamais LA Pleine de grâce... C'est un terme trop mystérieux pour pouvoir être compris dans tout son sens dès cette terre, et l'éternité ne sera pas trop longue pour entrer dans le mystère de la réalité sous-jacente au terme "kekaritomene". D'autres le développeront bien mieux que moi. Mais pas François, qui se croit pourtant le chef des croyants catholiques !!!

Il continue en remettant en doute le fait que Marie ait pu être "pleine de vertus", de manière sous entendue, dans le discours de l'ange annonciateur. C'est la négation de la foi catholique désignant Marie comme " l'Immaculée Conception" , c'est à dire parée de TOUTES LES VERTUS qui plaisent à son Créateur, le Chef d'oeuvre insurpassable de tout ce qu'Il avait créé, sans défaut ni tache aucune ! Marie est également chantée par l'Eglise comme :

la Vierge très pure,
très chaste,
toujours vierge,
sans tache,
aimable,
admirable ! ( qui déclare-t-on admirable sans qu'il soit paré de toutes les vertus ??!! )
très prudente,
vénérable,
digne de toute louange ( !!! )
puissante,
clémente,
fidèle,
Miroir de justice,
Trône de la Sagesse,
Cause de notre joie,
Vase spirituel,
Vase d'honneur,
Vase insigne de la dévotion,
Tour de David,
Tour d'ivoire,
Maison d'or,
Arche d'alliance,
Porte du Ciel,
Etoile du matin,
( ... )
QUE RESTE-T-IL ENCORE AJOUTER POUR CHANTER SES VERTUS ?

Ce que l'ange annonciateur résume ainsi : "Kekaritomene" " Pleine de grâce".

Ce que François résume ainsi : " une femme normale, koi... " "Pas pleine d'intellect, ni de vertu, ni super bonne (sic) "
Quelle honte, quelle déchéance de l'Eglise moderne ! Un théologien catéchiste pour François ?