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Un évêque moderniste allemand accuse le moderniste François

Mgr Gerhard Feige, de Magdebourg, en Allemagne, moderniste radical, a accusé le pape François d'un revirement à propos de la communion protestante.

Feige a critiqué François sur katholisch.de (6 juin) pour avoir demandé un accord unanime des évêques allemands sur la communion protestante avant de reculer.

Selon Feige , cela conduit à la "déception", "l'amertume", "les blessures" et la "résignation".

Il est incompréhensible pour lui [et tout le monde] que le Cardinal de Cologne Woelki soit favorable à la communion protestante mais ne veuille pas l'officialiser.

Pour Feige, il est également "étonnant" que François ne s'oppose pas à la communion pour les adultères, mais qu'il le fasse avec la communion protestante.

La discussion allemande sur la communion protestante est une manœuvre trompeuse parce que c'est une règle non écrite depuis des décennies que la communion doit être donnée aux protestants en Allemagne.

Image: Gerhard Feige, © Thomas Guffler, CC BY-SA, #newsExcuviisrp
Catholique et Français
Bonjour, Aube Nouvelle, il me semble, à vous lire, que vous êtes un Catholique bien pourvu de finesse, de bon sens, de lucidité et d'intelligence des choses de la Foi; pour toutes ces raisons, je serais très heureux et vous serais très reconnaissant si vous pouviez prendre un peu de temps pour me donner votre interprétation personnelle de ce songe assez peu connu de saint Jean Bosco (1873); vous …Plus
Bonjour, Aube Nouvelle, il me semble, à vous lire, que vous êtes un Catholique bien pourvu de finesse, de bon sens, de lucidité et d'intelligence des choses de la Foi; pour toutes ces raisons, je serais très heureux et vous serais très reconnaissant si vous pouviez prendre un peu de temps pour me donner votre interprétation personnelle de ce songe assez peu connu de saint Jean Bosco (1873); vous savez évidemment que le turinois est un très grand saint mais aussi probablement qu'il est bien connu pour ses traits de Lumière, ses prophéties et ses visions, parfois mystérieuses, sans parler des dates (1571-1815) ou des autres songes inscrits ou peints sur son ordre sur la façade et les murs de la Basilique Marie Auxiliatrice de Turin ou de ses impressionnantes rencontres pleines de surnaturel avec son évêque, avec Victor Hugo ou tant d'autres. Voici ce songe mystérieux qu'il a rapporté (à titre personnel, c'est la première ligne qui me laisse perplexe et me désoriente) :
«C’était durant une nuit obscure; les gens n’arrivaient plus à distinguer le chemin à suivre pour rentrer chez eux. Lorsqu’apparut dans le ciel une splendide lumière qui éclairait les pas des voyageurs comme en plein midi. Alors, on vit une foule d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards, de moines, de religieuses et de prêtres, et à leur tête le Souverain Pontife, sortant du Vatican et se rangeant en ordre de procession. Tout le peuple, immense foule, suivait le Pape. Arriva un orage terrible, obscurcissant sensiblement cette lumière, la procession traversa une petite place jonchée de morts et de blessés, or ses rangs s’éclaircissaient beaucoup. Après avoir marché l’espace correspondant à deux cents levers du soleil, chacun s’aperçut qu’il ne se trouvait plus dans Rome. L’effroi s’empara de tous les esprits et chacun se serra autour du Pontife pour protéger sa personne et l’assister dans ses peines. À ce moment de l’angoisse maximale, on vit deux anges qui, portant un étendard, allèrent le présenter au Pape en lui disant : “Recevez le drapeau rouge de celui qui combat et disperse les plus puissantes armées de la terre. Tes ennemis sont dispersés et tes fils avec larmes et avec supplications implorent ton retour !” Portant le regard sur l’étendard, on pouvait y voir inscrit d’un côté : “Regina sine labe concepta” et de l’autre : “Auxilium Christianorum”. Le Pontife prit l’étendard avec joie, mais en remarquant le petit nombre de ceux qui étaient restés autour de lui, il s’en affligea grandement. Les deux anges ajoutèrent : “Va vite consoler tes fils. Écris à tes frères dispersés dans le monde entier qu’il faut une réforme des mœurs. Cela ne peut s’obtenir qu’en distribuant aux peuples le Pain de la divine Parole. Catéchisez les enfants; prêchez le détachement des choses terrestres. Le Temps est venu, conclurent les deux anges, où les pauvres porteront l’Évangile aux peuples. Les Lévites seront pris parmi ceux qui tiennent la pioche, la bêche et le marteau afin que s’accomplissent les paroles de David : «J’ai relevé le pauvre de la terre pour le placer sur le trône des princes de ton peuple»”. Ayant entendu cela, le Pape se mit en marche et les rangs de la procession commencèrent à grossir. Lorsqu’il pénétra dans la Ville sainte, il se mit à pleurer sur la désolation dans laquelle se trouvaient les habitants dont beaucoup n’étaient plus. Puis, entrant dans Saint-Pierre, il entonna un Te Deum auquel répondit un chœur d’anges qui chantaient «Gloria in Excelsis Deo, et in terra Pax hominibus bonae voluntatis». Le chant terminé, l’obscurité cessa tout à fait et un soleil resplendissant se mit à briller. Les villes, les villages et les campagnes voyaient leur population très diminuée. La terre semblait garder la trace d’un ouragan et d’une pluie d’eau ou de grêle et les gens allaient les uns vers les autres, le cœur tout ému, en disant : “Oui, vraiment, il y a un Dieu en Israël !”.»
Merci d'avance.
GChevalier
Feige a raison : si la communion peut être donnée aux adultères, elle peut l'être aussi aux protestants. Mais cet aveugle ne voit pas que François l'a accordée au cas par cas, comme celle aux adultères, ce quoi il faut comprendre dans tous les cas. Cela me rappelle étrangement la communion dans la main : maintenant c’est partout. Eh bien là, c’est exactement pareil.