En parlant de singer Dieu, notons au passage que dans aucune de ses VRAIES apparitions, la Sainte Vierge ne s'est amusée à reproduire les miracles des apparitions précédentes. La "Gospa" n'ayant aucun pouvoir, sinon celui de l'autosuggestion de ses fans, doit ici se contenter de la manipulation d'un phénomène naturel, comme le docteur Karl Johann Stokl, professeur de physique et astronomie à la Hochschule philosophique et théologique de Regensburg l'explique très bien :

"""Quand le soleil est haut dans le ciel, il est dangereux de le regarder, même pour quelques secondes. Quand le soleil n'est pas trop haut, c'est-à-dire, quand de fines couches de nuages, ou l'humidité et la poussière se diffusent dans l'atmosphère et en atténuent la lumière, on peut fixer le soleil pendant plusieurs minutes, sans s'abîmer les yeux. [...]
On a l'impression de voir un disque de couleur bleu foncé devant le soleil (c'est le signe d'une forte sollicitation de la rétine) [...] Ce disque bleu foncé est sensiblement plus petit que le soleil, c'est pourquoi le bord du soleil apparaît comme un anneau autour du disque bleu foncé.
Après quoi, on a tout à coup l'impression que le soleil tourne à toute allure dans l'une ou l'autre direction.
Je l'ai expérimenté plusieurs fois.
Tout ceci constitue une perception subjective qui n'a rien à voir avec le monde externe.[...]
Selon les récits qui m'ont été envoyés à propos du phénomène du 13 juin 1944, les gens ont vu de tout dans le soleil, y compris en fonction de leurs orientations politiques : une femme au travail, une épée, des horloges qui tournaient très vite, des roues qui tournaient et beaucoup l'ont même vu lui (Hitler !). Tout ce qu'on peut imaginer.
[dans (père) Stanley L. Jaki, God and the Sun at Fatima, Real View Books, 1999, pp. 303-304. L'étude intégrale, intitulée Marienerscheinungen seit Fatima, a été publiée, en quatre partie, dans autant de numéros de "Der Grosse Entschluss", décembre 1951, pp. 82-85; janvier 1952, pp. 121-125; février 1952, pp. 148-152; mars 1952, pp. 180-181]

Non MaMie, jusqu'à présent, l'Eglise a statué sur un "Non constat", et ce, sur la base des éléments en sa possession et des enquêtes menées, sur la base de faits, non pas parce que les apparitions continuent. Le fait qu'elles perdurent encore et encore est peut être la seule chose qui protège la "Gospa" d'un jugement négatif (le démon n'est pas si bête...)

Reconnaître Medjugorje comme un lieu de prières et de foi, lesquels seraient basés sur l'escroquerie spirituelle de la Gospa, reviendrait à cautionner celle-ci. Je doute que l'Eglise le fasse.

Cette nouvelle prise de parole à propos de Medjugorje prépare la décision que la Congrégation pour la doctrine de la foi rendra prochainement sur le cas des « apparitions » dans la ville d’Herzégovine.

Célébrant la messe mardi 9 juin à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, le pape François a particulièrement mis en garde devant la tentation d’une « spiritualité chrétienne un peu éthérée », nommant « ceux qui toujours ont besoin de nouveauté dans l’identité chrétienne » et qui se demandent : « mais où sont ces voyants qui nous racontent aujourd’hui la lettre que la Vierge enverra à 16 heures ? Et ils vivent de cela. Cela n’est pas l’identité chrétienne ».

Le pape François a ajouté : « La dernière parole de Dieu s’appelle Jésus, rien de plus. »

Il semble en effet que le jugement prochain de l'Eglise prévu pour le 17 juin, confirme celui déjà rendu, à savoir "Non constat de supernaturalitate", s'il ne rejette pas totalement les prétendues apparitions par un "Constat de non supernaturalitate".
En ce sens, sans doute, le pape François "prépare t-il" en effet les fidèles à recevoir la décision.
Dans un sens comme dans l'autre, les chances que soient reconnues les apparitions (surtout au vu des faits aussi nombreux qu'accablants pour la "Gospa", ses "voyants" et la clique de charismatiques à l'origine des faits) sont infinitésimales.