Requiem

Voilà cinquante-cinq ans déjà
Que je suis dans ce lieu-là,
Abandonnée de tous les mortels
Dans la prison du Purgatoire,
Et Dieu le Père éternel
Semble aussi ne plus me voir.
Depuis ce temps, sommes toutes ainsi
Abandonnées en ce lieu-ci.
Mais qu'est-il donc arrivé
Pour que nous soyons délaissées ?
C'est que personne ne prie pour nous
Depuis ces jours fatals où
L'on a décrété en haut lieu
Que notre lieu n'est plus un lieu.
Plus personne ne croit plus
En ce séjour de douleur,
Ou si l'on y croit, ô terreur,
C'est pour dire qu'il n'y a plus
Personne dans ce lieu inconnu,
Et même que ce lieu n'existe plus.
Mais un jour vous éprouverez
A vos dépends, l'inanité
D'une telle conjecture :
Votre sort sera encore plus dur
Que le nôtre maintenant,
Car vous irez en un moment
Dans ce lieu enténébré
Pour nous avoir délaissées,
Si encore vous n'êtes damnés :
Ce qui pourrait bien arriver !
Quoiqu'il en soit de votre dureté,
Notre Dieu de nous prendra pitié,
Et Jésus-Christ enverra sa Mère
Pour nous tirer des terribles fers
Où nous sommes enchaînées maintenant
Mais rien que pour un moment,
Tandis que vous, qu'en sera-t-il ?
Je n'ose même y penser !
Pour nous avoir délaissées,
Vous éprouverez le péril
Qu'il y a à manquer
A la sainte charité.

Gilbert-l'Aveuglexclu

twitter.com/…/396736851626573…

Sin Dios nada podemos, él es nuestra fuerza.
Dios te bendiga hermana, sigue así llenándonos de Dios.
Gracias mil!!!

¡Mary, me encantó, por todas estas hermosas fotos y por todo el contenido y la canción muy bien lograda, un buen mensaje, felicidades, sigue así haciéndonos partícipes de muchas cosas buenas, hermosa!

¿Cómo has estado, ya sanaste de tu operación y tus hermanitas, cómo siguen?

¡Espero que todo vaya de maravilla, yo muy contento sabiendo que tú estás bien!

¡Qué tengas una agradable noche!

con un fuerte abrazo, se despide de ti, tu amigo, el Carito.

Id, pues, bienes del mundo;
id dichas vanas;
aunque todo lo pierda,
sólo Dios basta
.
Santa Teresa de Ávila

Me han clavado en la carne una espina, emisario de Satanás, que me abofetee para que no me ensoberbezca..." (/2Co/12/07-09). No sabemos en concreto qué fue esa espina, pero sí sabemos más o menos de qué hubo de tratarse: un emisario de Satanás, clavado en la carne ha de ser una enfermedad o un defecto. Más probablemente lo primero que lo segundo. Ello hace que Pablo no pueda ensoberbecerse pues cada tanto algo le recuerda su débil condición. Y Pablo pide a Dios verse libre de esa espina, pero... "Se me ha dicho: Te basta mi gracia, pues la fuerza se realiza en la debilidad" (2 Cor. 12,9).