ESCHATON TV
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L'aveu. L'impossible herméneutique de la continuité. Réflexions sur les récents aveux de Mgr Di Noia www.eschaton.chMore
L'aveu. L'impossible herméneutique de la continuité.
Réflexions sur les récents aveux de Mgr Di Noia
www.eschaton.ch
fr.sourire
Certes, mais rares sont les historiens sans convictions idéologiques fortes et d'autre part ce sont les faits historiques qu'il relate qui m'intéressent.
DT
Historien sérieux avec des grandes qualités, mais portant un message ce que l'historien doit rester neutre.
fr.sourire
Eschaton a écrit :
"je vous ai mis KO debout sur ce sujet avec les citations que j'ai produites de l'enseignement constant de l'Eglise sur le judaïsme anti-chrétien, je double la mise ici. Le fait que vous citiez ici la thèse de Jules Isaac prouve aux yeux de tous pour qui vous travaillez. désormais hje vous cenruerai sur mes forums. Il n'y a pas de place ici pour vos propos débortant de haine …More
Eschaton a écrit :
"je vous ai mis KO debout sur ce sujet avec les citations que j'ai produites de l'enseignement constant de l'Eglise sur le judaïsme anti-chrétien, je double la mise ici. Le fait que vous citiez ici la thèse de Jules Isaac prouve aux yeux de tous pour qui vous travaillez. désormais hje vous cenruerai sur mes forums. Il n'y a pas de place ici pour vos propos débortant de haine à l'égard des catholiques."

😀
Votre introduction trahirait-elle l'esprit de vanité qui vous anime? De la haine contre les catholiques de ma part ? Moi qui vous disais que cela arrangeait votre argumentaire de me prêter de la haine.
Le problème de certaines de ces bulles comme je l'ai montré n'était pas d'être dirigées seulement contre le judaïsme talmudique ou contre le comportement de certains juifs (ce qui se comprend) mais contre le peuple juif tout entier, en contradiction avec l'Ecriture et le Magistère ultérieur. Le fait est que certains enseignements et beaucoup de sermons au cours des siècles ont favorisé la violence contre les Juifs.

Jules Isaac n'est pas un homme malhonnête et un historien sérieux.

Je prends votre censure comme un aveu involontaire d'impuissance face au bon sens et au Magistère catholique.
fr.sourire
"[...] Et maintenant, après l'avoir ainsi décrit, je professe ma soumission absolue au droit que réclame l'Eglise catholique. Je crois tout le dogme révélé comme enseigné par les apôtres, confié par eux à l'Eglise, et imposé par l'Eglise à moi-même. Je le prends tel qu'il est infailliblement interprété par l'autorité à laquelle il a été confié, et (implicitement) tel qu'il sera interprété …More
"[...] Et maintenant, après l'avoir ainsi décrit, je professe ma soumission absolue au droit que réclame l'Eglise catholique. Je crois tout le dogme révélé comme enseigné par les apôtres, confié par eux à l'Eglise, et imposé par l'Eglise à moi-même. Je le prends tel qu'il est infailliblement interprété par l'autorité à laquelle il a été confié, et (implicitement) tel qu'il sera interprété de nouveau par cette même autorité, jusqu'à la fin des temps. De plus, je me soumets aux traditions de l'Eglise universellement reçues, dans lesquelles se trouve la matière des nouvelles définitions dogmatiques qui sont faites de temps à autre, et qui sont à toutes les époques la façon de présenter et d'expliquer le dogme catholique déjà défini. Je me soumets également à ces autres décisions du Saint-Siège, théologiques ou non, transmises par les organes qu'il a lui-même désigné, décisions qui ont le droit de se présenter à moi en demandant à être reconnues et obéies, même si j'écarte la question de leur infaillibilité et qu'elles se présentent à des titres très modestes à mon assentiment(...)Telle est la profession de foi que je fais ex animo, à la fois pour moi, et, autant que je sache, au nom de l'ensemble des catholiques." (Bienheureux John-Henry Newman, 'Apologia pro vita sua', 1864)
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fr.sourire
Pour répondre à votre com de ce midi. Peu m'importe ce que vous pensez de mon courage et de ma liberté. J'en resterai à mes explications. La plupart des inscrits de Gloria.tv ne déclinent d'ailleurs pas leur identité. La vrai liberté consiste avant tout à se laisser habiter par la vérité-charité du Seigneur Jésus qu'Il est lui-même et qui rend libre (Jn 8,32). Vu la facilité avec laquelle …More
Pour répondre à votre com de ce midi. Peu m'importe ce que vous pensez de mon courage et de ma liberté. J'en resterai à mes explications. La plupart des inscrits de Gloria.tv ne déclinent d'ailleurs pas leur identité. La vrai liberté consiste avant tout à se laisser habiter par la vérité-charité du Seigneur Jésus qu'Il est lui-même et qui rend libre (Jn 8,32). Vu la facilité avec laquelle vous calomniez odieusement les Papes « conciliaires », accusations qui sont impossibles à vérifier avec certitude (sauf une qui n'est pas un crime, Paul VI et le rite tridentin, sur laquelle j'ai répondu), je me dis que votre rapport à la vérité est très "singulier" et que vous ne pouvez être par conséquent un homme authentiquement libre au sens évangélique et plénier du terme.

Je remarque d'ailleurs que votre courage de libre exercice de vos opinions est tout relatif quant à la question du négationnisme puisqu'après avoir été complaisant avec les remarques révisionnistes de Stephane77 et son odieux calembour, et après avoir insinué vous-même que la vérité officielle sur la shoah, que vous réduisez à tort à celle exprimée lors du procès de Nuremberg (alors que de multiples et concordants travaux d'historiens la conforte) était suspecte, vous usez d'acrobaties sémantiques et argumentaires pour ne pas assumer vos insinuations, en déclarant finissant : « mais je ne maîtrise absolument pas le dossier » ! La seule chose honorable vous concernant sur ce point est donc votre lucidité finale...

Mais je vous accorde que s'afficher lefebvriste dans la vie ordinaire nécessite une forme de courage car cela peut entrainer certains désagréments, tout comme s'afficher salafiste ou témoin de Jéhova par exemple. Il est à craindre d'ailleurs que votre mouvement ne se transforme rapidement en secte à part entière. Elle en a en tout cas beaucoup d'ingrédients : enfermement intellectuel et sociologique de milieu ; prétention à être le « petit reste » des élus qui seuls possèdent la pure vérité ; mentalité conspirationniste qui voit le mal à chaque coin de rue ; tendances à la manipulation des faits et à la calomnie ; impuissance à vivre dans son époque et nostalgie politico-religieuse, etc. Très bonne analyse du lefebvrisme ICI .

Toutefois n'ayez crainte pour la pérennité de votre mouvement car il y aura toujours des gens à vous tenir compagnie, surtout si vous continuez à rapporter malhonnêtement de fausses prophéties mariales telle que celle-ci : « Rome perdra la foi et deviendra le Siège de l'Antéchrist » (vrai secret ICI)! Il faut bien nourrir et attirer le chaland n'est-ce pas ? Ainsi font aussi les sectes apocalyptiques qui attireront toujours à elles de persistantes vocations...

S'agissant du fond, vous voilà donc enfermé dans vos bulles pontificales sur la question des Juifs - qui font "pschitt" au regard de l'Ecriture et des Actes du Magistère catholique officiel comme nous l'avons vu -, sans doute parce que vos idées fixes vous poussent à vous aveugler sur le caractère en grande partie politique et pastorale de leur propos, à situer dans leur contexte historique. Et vous osez comparer l'autorité de bulles pontificales avec celle de Catéchismes, de multiples encycliques et catéchèses et d'un Concile oecuménique universel ? Je vous laisse à vos passions et à vos illusions obstinées. Mais de grâce ne m'accusez pas de "pensée magique" (sic). Sans même parler de vos élucubrations sur les crimes des Papes récents... Il ne suffit pas de croire à vos illusions et à vos mensonges pour qu'ils se fassent réalité.

A propos de raison, je reconnais que votre extrait de la thèse du père Basile est abscons et technique dans sa formulation. On ne peut réduire néanmoins réduire la qualité de ses travaux à vos extraits. J'ai cité aussi ceux du Père Harrison « Le développement de la doctrine catholique sur la liberté religieuse » ; Je peux aussi citer « Aux fondements de la liberté religieuse ICI» du Père Edouard Divry qui a une pensée très claire. Ou encore l'influence de la pensée du Bx cardinal John-Henry Newman (XIXè s.) sur les déclarations de Vatican II touchant la liberté de conscience et de religion. Cal Newman qui avait justement pour ennemis les libéraux, au sens théologique, qui voulaient rompre avec la Tradition dans leurs travaux (cf. ICI) .
Il faut lire aussi le thomiste Etienne Gilson qui a influencé le Concile Vatican II pour éviter de rester enfermé dans des catégories scolastiques stériles. A propos du principe de non-contradiction, il faut d'abord se mettre d'accord sur la définition exacte que le Magistère des Papes a donné et donne à des termes tels que « liberté, religion, conscience », etc. faute de quoi deux propositions pourront sembler contradictoires alors qu'elles le sont en fait pas du tout. Les malentendus viennent souvent de cela et de l'incapacité de l'intelligence à sortir de ses catégories conceptuelles pour appréhender des réalités nouvelles.

Autre exemple de la pensée du philosophe Jean-Luc Marion sur la liberté religieuse et Dignitatis humanae, reprise par l'essayiste catholique Gérard Leclerc ici :

"Il établit avec rigueur que cette liberté revendiquée dans Dignitatis Humanae est la seule digne d'une foi authentique. Il le démontre d'un triple point de vue. Tout d'abord, l'Etat en garantissant une telle liberté "garantit ce qui ne relève pas de lui, ce qu'il ne peut satisfaire". Ainsi cet Etat établit-il une auto-limitation de son champ d'exercice de l'autorité. Cela va à l'encontre des positions de Hobbes, et même de Spinoza, qui entendent mettre des limites à la liberté de conscience en vertu des prérogatives de l'Etat.

En second lieu, la liberté religieuse établit une garantie à l'égard des religions sociologiques et des sociétés qui donnent droit d'entrée et de sortie dans l'espace religieux. On pourrait contre cela proposer la figure du juif athée. Juif de naissance, mais libre de ne pas partager la foi de sa communauté. En ce sens, il y a aussi le refus d'une définition nationale du religieux, d'un certain prosélytisme. Ce peut-être la légitimation du pluralisme et l'affirmation d'une différence avec l'islam.

Troisièmement, c'est envers soi-même que la liberté religieuse permet d'établir une dimension non négociable. Celle qui ouvre au sujet le chemin de sa liberté inaliénable. Jean-Luc Marion reprend là-dessus la démarche de Saint Bernard. Ce qui me ramène à de précédents colloques ou il avait longuement réfléchi à ce que dit Bernard de la liberté et de son aliénation par le pêché."

Et rien de tel que de se plonger dans la doctrine cohérente du Catéchisme (CEC) sur ce sujet, reprenant de façon cohérente la pensée du Magistère des Papes antérieurs en les citant : "Le devoir social de religion et le droit à la liberté religieuse" (du n°2104 au n°2109)

Votre article philosophique qui récupère la pensée de Pie XII dans Humani generis, en est l'illustration. L'Eglise au dernier Concile oecuménique de Vatican II n'a pas renoncé à sa tradition philosophique. Simplement, elle l'a traduite, l'a approfondie et l'a développée en langage compréhensible pour notre époque. Et ce n'est pas de sa faute si ensuite les esprits de beaucoup de fidèles et même de certains évêques se sont laissés gagner par les modes de pensée des médias. Sortez vos raisonnements de leur carcan idéologique.

Sur le sionisme, vous déraillez encore. Une chose est d'avoir reconnu par la voix de certains de elurs chefs leur stratégie habile (honnêteté qui les honore), une autre d'affirmer avoir voulu massacrer les arabes !

Que ce soit clair : je ne suis pas un sioniste militant ni ne défends les décisions ultra-militaristes d'Israël. Mais je comprends les raisons historiques qui ont poussé les Juifs à vouloir une patrie sur la terre de leurs ancêtres coreligionnaires. La société israélienne est diverse et portée à l'auto-critique. La preuve, il existe des Israel Shahak (que je n'ai en effet pas lu sinon des extraits de livres), des Gilad Atzmon et même des juifs antisémites comme Karl Marx ! Votre grille de lecture du sionisme est tellement partiale et caricaturale que j'arrête là.
ESCHATON TV
Vous pouvez vivre dans la fermentation des fantasmes que vous voulez, mais moi je m'en tiens à l'enseignement constant de l'Eglise qui récuse toute haine des personnes juives, fidèlement en cela aux papes. Vos accusations à l'égard de Catholiques sont égales à celle d'un Daniel Goldhagen qui soutient que les papes, parce qu'ils firent brûlé le talmud, ont toujours été antisémites. « La vérité …More
Vous pouvez vivre dans la fermentation des fantasmes que vous voulez, mais moi je m'en tiens à l'enseignement constant de l'Eglise qui récuse toute haine des personnes juives, fidèlement en cela aux papes. Vos accusations à l'égard de Catholiques sont égales à celle d'un Daniel Goldhagen qui soutient que les papes, parce qu'ils firent brûlé le talmud, ont toujours été antisémites. « La vérité, rétorque son compatriote,le rabbin David Dalin, c’est que les papes se sont souvent manifestés pour prendre la défense des Juifs, qu’ils les ont protégés, et ont préservé leur droit d’exercer librement leur culte »(Pie XII et les juifs. Le mythe du pape d’Hitler).
Grégoire le Grand (590-604) a ainsi interdit les conversions forcées, appel au respect des droits et des rites juifs. En 1190, Clément III menace d’excommunication celui qui baptiserait un Juif contre son gré, gênerait les célébrations judaïques ou profanerait un cimetière juif. En 1272 Grégoire X renouvelle le décret de Grégoire le Grand en ajoutant « toute accusation contre des Juifs fondée sur le seul témoignage de chrétiens est invalide ; il faut qu’il y ait aussi des témoins juifs. »
En 1348, alors que la responsabilité au de la peste est imputée juifs, Clément VI rappelle que la maladie les décime aussi et appelle le clergé à les protéger. En 1402 Boniface IX accorde la pleine citoyenneté aux juifs de Rome. Léon X abroge l’obligation de porter des marques distinctives imposées aux juifs par le 4e concile de Latran.
Innocent IV et Benoît XIII ont certes, pour leur part, fait brûler le talmud, mais compte tenu des horreurs racistes et de la violence dirigée contre les goys qu’il contenait on ne peut y voir qu’une mesure de salubrité publique.
je vous ai mis KO debout sur ce sujet avec les citations que j'ai produites de l'enseignement constant de l'Eglise sur le judaïsme anti-chrétien, je double la mise ici. Le fait que vous citiez ici la thèse de Jules Isaac prouve aux yeux de tous pour qui vous travaillez. désormais hje vous cenruerai sur mes forums. Il n'y a pas de place ici pour vos propos débortant de haine à l'égard des catholiques.
fr.sourire
@Eschaton.tv,
Sous-entendriez-vous que ce sont les "Juifs sionistes" qui tirent les ficelles du Vatican, qu'ils sont les "maîtres du jeu", et qu'ils auraient pu empêcher (par delà le contentieux doctrinal insurmontable) la reconnaissance de la FSSPX par l'Eglise ?!
Je comprends d'ailleurs l'aversion des Juifs envers votre fraternité, laquelle symbolise tout ce que le catholicisme a pu charrier …More
@Eschaton.tv,

Sous-entendriez-vous que ce sont les "Juifs sionistes" qui tirent les ficelles du Vatican, qu'ils sont les "maîtres du jeu", et qu'ils auraient pu empêcher (par delà le contentieux doctrinal insurmontable) la reconnaissance de la FSSPX par l'Eglise ?!

Je comprends d'ailleurs l'aversion des Juifs envers votre fraternité, laquelle symbolise tout ce que le catholicisme a pu charrier dans son histoire et sa théologie de haine, de mépris et de préjugés contre les Juifs, et donc pas seulement envers leur religion.

A ce propos, si les graves péchés et massacres, que j'ai rappelés plus bas, ne font pas partie de l'histoire de l'Eglise à proprement parler, ils font partie en revanche de celle de la Chrétienté et des Chrétiens. Saisissez-vous la nuance ? De plus, ils n'ont pas été perpétré par des minorités de fous (vous êtes sérieux en disant cela ?) mais bien par d'importantes populations animées par une idéologie religieuse funeste, dont était parfois complice de hautes figures du catholicisme. Ne croyez pas qu'il soit si simple de dissocier anti-judaisme et anti-sémitisme, haine contre le judaïsme talmudique et haine contre les Juifs. Comme vous êtes crédule en l'espèce ou faignez peut-être de l'être ! L'histoire démontre le contraire. Lire par ex. ces articles : De l'antijudaïsme à l'antisémitisme ; Antijudaïsme ; Accusation de profanation d'hosties contre les Juifs ; L'Enseignement du mépris ; et ICI
inchristorege
Est ce que la foi catholique ,aujourd'hui , ce résume sur deux théologies différentes?...
ESCHATON TV
Eh oui, le coeur du problème entre la fsspx et les conciliaires c'est bien cette déviation manifeste de la foi dont sont victimes les conciliaires depuis le triste concile Vatican II , notamment par rapport au talmudisme. Pour bien montrer la rupture que ce concile introduit j'ai produit ici une liste importantes de bulles et d'encycliques des papes antérieurs à VII. Mais vous préférez continuer …More
Eh oui, le coeur du problème entre la fsspx et les conciliaires c'est bien cette déviation manifeste de la foi dont sont victimes les conciliaires depuis le triste concile Vatican II , notamment par rapport au talmudisme. Pour bien montrer la rupture que ce concile introduit j'ai produit ici une liste importantes de bulles et d'encycliques des papes antérieurs à VII. Mais vous préférez continuer à vous aveugler.

par ailleurs je suis nullement membre de la Fsspx, puisque pour l'être il faut être ordonné. ce qui n'est pas mon cas.

enfin la Fsspx s'est clairement expliqué sur ce que Mgr Fellay voulait entendre par sa mise en cause des juifs, il entendait évidemment parler essentiellement du judaïsme en tant qu'ennemi de la Sainte Eglise. Reste que toute idéologie est portée par des personnes, et en l'occurence c'est un fait que les talmudistes ont fait pression pour que les négociations échouent. Des êtres de chair et d'os dont il est parfaitement légitime de parler en tant qu'ennemis de l'Eglise en raison de leur adhésion à une idéologie satanique. Comme le grand rabbin ashkénaze d'Israël, Yona Metzger qui a carrément opposé son veto à cette réintégration, jusqu'à ce que les évêques lefebvristes «changent d'avis» sur Nostra Aetate et les relations avec les Juifs a-t-il déclaré ou le grand rabbin de Rome lui a déclaré « c’est eux ou nous ! ». C'est d'eux que Mgr Fellay parlait avec raison comme des ennemis de l'Eglise. Mais peut-être avez-vous trop été kénosé intellectuellement pour saisir cela.
Kénose
Mgr Morerod s’explique sur l’exclusion de la FSSPX des églises
Les déclarations contre les juifs ne passent pas
Les récentes déclarations de Mgr Fellay ont "tristement confirmé à mes yeux le pouvoir de sa Fraternité de jeter le trouble à l’intérieur de l’Eglise…". C’est principalement par l’attitude de certains membres de la Fraternité sacerdotale St-Pie X (FSSPX) que Mgr Morerod, évêque …More
Mgr Morerod s’explique sur l’exclusion de la FSSPX des églises

Les déclarations contre les juifs ne passent pas

Les récentes déclarations de Mgr Fellay ont "tristement confirmé à mes yeux le pouvoir de sa Fraternité de jeter le trouble à l’intérieur de l’Eglise…". C’est principalement par l’attitude de certains membres de la Fraternité sacerdotale St-Pie X (FSSPX) que Mgr Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF), justifie le 4 février 2013 son Décret du 20 janvier interdisant l’utilisation des églises du diocèse par la Fraternité.

L'évêque de LGF cite plusieurs déclarations récentes de membres de la FSSPX qui l'ont "atterré". Il évoque principalement certaines affirmations du supérieur général de la Fraternité St-Pie X, Mgr Bernard Fellay. Outre les attaques répétées du supérieur général contre le Concile Vatican II, Mgr Morerod reproche à Mgr Fellay la description qu'il a faite en décembre dernier des juifs comme des "ennemis de l'Eglise".

"Entre autres à cause de drames historiques bien connus, le Concile Vatican II a voulu placer le dialogue religieux avec le judaïsme en termes positifs et amicaux", a souligné l'évêque. Toute déclaration en sens contraire d'un évêque ou d'un prêtre catholique "nuit gravement à la réputation de l'Eglise catholique", poursuit-t-il. "Cela justifie l'interdiction de parole dans les églises catholiques à un clergé susceptible de parler en de tels termes".

Pour autant, Mgr Morerod ne ferme pas la porte à la Fraternité. Il répète que "si l'attitude de la FSSPX devait évoluer, je serais heureux de reconnaître avoir été excessivement pessimiste".

ESCHATON TV — 08/03/2013 09:05:27: «Même chose avec le judaïsme. vous êtes tellement pénétré de ces catégories fausses que vous ne savez pas même faire la distinction en vous entre la haine d'une idéologie et le respect que l'on doit aux personnes»

ESCHATON TV — 08/03/2013 21:26:18: «je suis pour ma part légitimé 🙄 à penser que vous ne disposer pas des moyens nécessaires pour comprendre qu'on peut critiquer avec détestation une idéologie et respecter les personnes»

ESCHATON TV — 08/03/2013 18:59:00:"Pour le reste, vous démontrez une fois de plus que vous n'y comprenez rien: on peut avoir la haine la plus absolue envers une idéologie et respecter les personnes respectables qui y adhèrent".

S’il en est qui comme moi-même ne «disposent pas des moyens intellectuels» (SIC) pour comprendre ce que pense ou non la FSSPX dont ESCHATON TV est membre me semble-t-il, bien venue au club ! 🤗
stephane77
@fr.sourire : Combien de fois avez vous attaquez la père Pagès ? comme Kénose ; pensez vous sanctifier autant qu'un Prêtre qui ose proclamer la divinité du Christ , comparé à votre constante présence de la bien pensance sur Gloria Tv ; de plus vous voulez justifier votre appartenance au sionisme anti-Christ , vous avez l'art et la manière d'essayer de dissiper votre intégralité libérale , et …More
@fr.sourire : Combien de fois avez vous attaquez la père Pagès ? comme Kénose ; pensez vous sanctifier autant qu'un Prêtre qui ose proclamer la divinité du Christ , comparé à votre constante présence de la bien pensance sur Gloria Tv ; de plus vous voulez justifier votre appartenance au sionisme anti-Christ , vous avez l'art et la manière d'essayer de dissiper votre intégralité libérale , et attaquez sur le le côté comme un bon moderniste que vous êtes .
Marrane de sucroît qui cherche à justifier le problème des Juifs Talmudiques malgré les siècles de conflits et les peuples différents . hein fr.sourire !
Sans se remettre en question le peuple élu de l'ancienne alliance révolue 😁
ESCHATON TV
Les catholiques en ont entendu d'autres. Car qu'est-ce que l'accusation de fanatisme au regard de celle de cannibale, de pervers, d'athée même...Je suis fanatique à vos yeux parce que je vous renvoie au réel pour vous guérir de votre pensée magique. Soit!
Je note déjà que vous me confirmez ne pas être aussi libre que moi, puisque vous refusez d'apparaître à découvert lors même que c'est moi …More
Les catholiques en ont entendu d'autres. Car qu'est-ce que l'accusation de fanatisme au regard de celle de cannibale, de pervers, d'athée même...Je suis fanatique à vos yeux parce que je vous renvoie au réel pour vous guérir de votre pensée magique. Soit!
Je note déjà que vous me confirmez ne pas être aussi libre que moi, puisque vous refusez d'apparaître à découvert lors même que c'est moi qui ai objectivement le plus à craindre en raison de ce que j'explique ici. La charte vous y autorise c'est vrai. Mais il ne s'agit pas de démontrer ici que vous avez lu la charte, mais de démontrer que vous êtes tout aussi libre que moi, ne craignant pas d'être malmené pour vos convictions, que vous êtes prêts à la défendre jusqu'au bout, attestant de facto que vous les assumez pleinement.

Sionisme: vous noyez le poisson, " nous sommes tous des bien-pensants, victimes d'une forme de propagande" etc... le sujet c'est: les sionistes ont-ils eux-mêmes reconnus voler les Palestiniens et pour ce faire ne pas hésiter à les massacrer?
Oui et plus tôt 100 fois qu'une, comme démontrer. Mais comme vous insistez, voici de quoi vous aider.
« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays…Il y a eut l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l’accepter ? » (Ben Gourion, cité dans le Paradoxe juif de Goldman, 1972)
Et notez que Shaak est encore bien plus explicite que moi pour mettre en lien l’infamie du sionisme avec le talmudisme. Vous ne devez pas l’avoir lu, sans quoi vous ne m’auriez pas fait cette concession.
Sur le révisionnisme. Je ne prononce pas sur la question des chambres à gaz. Pour moi elle est parfaitement secondaire, car je considère qu’avec ou sans chambre à gaz la persécution nazie a été infâme, et pas qu’à l’égard des juifs. La question des chambres à gaz est sans importance pour ce qui est de la haine légitime que doit nous inspirer le nazisme. Mais elle a certainement son importance dans la dispositif symbolique qui situe le génocide nazi au sommet de l’échelle du mal, lors même que les ( je dis bien les) génocides communistes ont provoqué 20 fois plus de morts. Sur cette question tout ce que je constate c’est que de nombreux témoignages sur lesquels reposent la démonstration de l’existence des camps sont suspects. Au point que même le prix Nobel de la paix a menti, puisqu’il n’a jamais été interné à Auschwitz. Tout cela est très déroutant, mais je ne maîtrise absolument pas le dossier.

Sur le père Basile est très gentil de nous assommer avec ses 6 tomes. Mais sa formulation est confuse, touffue, embarrassée. En voici un exemple :
« D’où une remarque importante : lorsqu’il s’agit de l’action du sujet S, pouvoir exiger des autres hommes d’agir soi-même (positivement ou négativement), c’est pour S identique à pouvoir exiger de ne pas être contraint (ou empêché) par eux. En revanche, cela relève d’un tout autre registre de proclamer (ou revendiquer) dans l’absolu (donc même devant Dieu ou devant l’Église) son action (omise ou commise) comme objet de justice. D’abord, en effet, cette dernière prétention n’a pas grand sens (nous avons expliqué qu’autrui ne peut pas nous fournir notre action) ; en outre, elle supposerait nécessairement la bonté objective de l’acte (action ou omission) et impliquerait un droit-permission relativement à cet acte. Voici donc les trois conclusions de notre « remarque importante » : 1) un droit-exigence à agir est matériellement, mais non formellement identique à un droit-exigence à ne pas être empêché d’agir 8 ; mais 2) le droit-permission d’agir (concernant le même agir qu’en 1) n’est ni matériellement ni formellement identique à un droit-permission d’exiger de ne pas être empêché d’agir ; enfin 3) un droit-permission juridique divin d’exiger d’une instance juridique humaine le droit-permission négative d’agir n’est pas équivalent à un droit permission juridique divin d’exiger d’une instance juridique humaine l’autorisation positive d’agir . Ainsi donc, de façon générale, l’état de conscience où se trouve le monde entier (non seulement l’Europe ou la Chrétienté) au Moyen Age et pendant les temps modernes et contemporains (au moins jusque vers 1948) 10 l’empêchera d’accéder (au sens historico-juridique, mais de plus en plus large), voire qu’au jus emigrationis, lequel permet une relative liberté de la conscience, face au jus reformationis des Princes. Cette situation ne prendra fin qu’au jour où les non-catholiques (en tant que tels) et les États concernés reconnaîtront le droit à la LR à tous les hommes (même [si l’on peut dire...] aux catholiques). Alors il deviendra possible aux théologiens catholiques, puis au magistère, de déceler la possibilité de mettre en vigueur le droit naturel à la LR dans toute son extension, c’est-à-dire de décréter que, puisque l’exercice du droit naturel à la LR par les non-catholiques n’est plus automatiquement abusif au niveau juridique dans un pays catholique, et puisqu’un droit naturel de liberté protège même l’abus moral du droit consistant à l’exercer de manière non juridiquement abusive, il devient obligatoire en justice de laisser pratiquer et essayer de répandre leur religion même ceux qui pratiquent une religion non conforme à la vérité intégrale. Il devient obligatoire aussi de proclamer le droit naturel à la LR non plus comme si son exercice était réservé aux catholiques, mais de manière à laisser clairement entendre que désormais son exercice s’étend au « non-empêchement » de la propagande même non catholique »

Limpide en effet !!!c’est ce qu’on appelle la solution « élastique » : Certains ont pensé que la doctrine tra-ditionnelle (DT) était opposée à la doc-trine conciliaire (DC) sur la liberté reli-gieuse. Mais tout s’arrange quand on considère que la DT est susceptible d’une certaine élasticité. Grâce à cette habile transformation, la DT élastifiée devient identique à la DC.
Développons un peu. La DT dit que les non catholiques ne doivent pas être forcés à la foi, et que parfois ils doivent être tolérés dans leur culte et dans leur religion, dans la mesure où ils restent à l’intérieur de certaines limites. Or depuis une cinquan-taine d’années (notamment depuis la déclaration des Droits de l’homme de l’ONU), nous sommes assurés que toutes les religions restent à l’intérieur de ces fameuses limites (ces limites se sont « élastifiées »), et nous sommes même assurés qu’on ne reviendra jamais en arrière. Par conséquent les partisans des autres religions doivent toujours être tolérés.
Ce droit à la tolérance est mieux ap-pelé droit à la liberté religieuse. C’est pourquoi la DC de Vatican II n’est pas incompatible avec la DT. CQFD !!
Cette solution est tellement élastique qu’elle permet de se passer du principe de non-contradiction ! Jusqu’à présent on croyait que l’être et le non-être étaient incompatibles : on pen-sait qu’on ne pouvait à la fois être et ne pas être sous le même rapport. Mais on avait oublié l’élasticité de l’être (et du non-être). Avec la fameuse invention du père Basile, on pourra expliquer que l’être, depuis une centaine d’années (disons depuis l’appari-tion du modernisme), est généralement identifié au devenir. Or le devenir est lui-même un non-être puisque ce que l’on de-vient, on ne l’est pas déjà. Ainsi donc on peut très bien maintenant à la fois être et ne pas être. CQFD.
Autre argument que fait valoir le Père Basile : la seule raison qui faisait qu’on devait lutter contre les autres religions, c’était leur prosélytisme indiscret, leur prétention à être la seule vérité et à vouloir imposer cette vérité par la force dès qu’elles le pourraient. Mais grâce au libéralisme ambiant (il faudra ériger au Barroux une statue à la déesse « libéralisme »), les adeptes de diverses religions du monde entier ont accepté de mettre de l’eau dans leur vin et de respecter la LR des autres (il y a bien quelque dérapage encore, mais rien n’est parfait ici-bas).
Bref c’est de la daube !
Sur la question du Magistère. Je vous cite tant c’est drôle dans sous la plume d’un acharné défenseur de l’herméneutique de la continuité « Quant à vos extraits de bulles papales, ce n'est pas de ma faute si certaines de leurs allégations faisant du peuple juif un peuple perfide et coupable dans son ensemble sont en opposition directe avec le dogme catholique exprimé entre autres dans l'Ecriture et des catéchismes (ex : celui du Concile de Trente au XVIè s.), rien que ça »
Vous mesurez ce que vous dites ? Les papes auraient constamment enseignés dans des documents doctrinaux magistériels des erreurs ? Quel beau défenseur du catholicisme vous faites là. Moi je ne conteste que des documents ayant une prétention pastorale, ne pouvant se prévaloir d’aucune continuité avec le passé. Plus globalement je mets en cause l’enseignement des papes depuis 1960 date à laquelle ils auraient dû publier le 3e secret de Fatima et se sont dérobés, parce que celui allait à l’encontre de leur folle naïveté consistant à dire que jamais l’humanité n’avait été aussi soucieuse de la dignité humaine (Si c’est pas à se tordre ça) ce qui les a conduit à renoncer à la rigueur doctrinale d’antan pour un langage flou, équivoque et parfois même erroné.
Toute l’œuvre des papes de Paul VI à Benoît XVI a été condamnée à l’avance par St Pie X et Pie XII car ils ont fait précisément, de leur propre aveu d’ailleurs, ce qui avait été fermement interdit. Car en effet, ce qui est confondant avec nos papes contemporains, c’est qu’ils ont souvent reconnu que les forces qui ont accouché de la modernité sont fondamentalement anti-chrétiennes, que leurs principes sont opposés à ceux de l’Eglise tout en recommandant la praxis et les valeurs qui leur sont liées. Jean Paul II a par exemple produit une genèse remarquable de la pensée moderne dans son livre testament Mémoire et identité, dégageant parfaitement que la pensée moderne est dominée par un esprit antichrétien. Mais comment comprendre que Jean Paul II puisse à la fois poser un diagnostic juste sur les fondements de la pensée moderne, dominée par son refus de se conformer à un ordre objectif et sa prétention à faire de la raison close sur elle-même(*) la mesure de toute vérité et expliquer simultanément que les « Lumières françaises ont préparé le terrain à une meilleure compréhension des droits de l’homme » ?
Peut-être parce que Jean Paul II ne fait ici que défendre ce qui est au cœur de toute la vision du concile Vatican II, à savoir un effort désespéré pour faire marcher d’attelage deux chevaux qui tirent dans des sens radicalement contraires. Prétendre y parvenir c’est réellement vouloir marier le Christ et Bélial, pour rester dans le thème du mariage. Benoît XVI, du temps où il était le Préfet de la doctrine de la foi, expliqua encore plus explicitement que le concile avait voulu créer la grande synthèse entre la vérité catholique et des valeurs venues d’ailleurs, que c’est en cela précisément que se résume la volonté du Concile(**) : « le problème des années soixante était d’acquérir les meilleures valeurs exprimées de deux siècles de culture libérale. Ce sont en fait des valeurs, qui même si elles sont nées hors de l’Eglise peuvent trouver leur place, une fois épurées et corrigées, dans sa vision du monde. C’est ce qui a été fait. »( Pourquoi la foi est en crise?) En 2005, devenu pape, dans son célèbre discours à la Curie romaine, il donna encore plus d’extension à son propos, expliquant que ce que le concile avait fait avec la raison moderne saint Thomas l’avait fait au XIIIe st Thomas avec la raison de l’époque dominée par l’aristotélisme. Mais l’analogie est fallacieuse, car si saint Thomas fit en effet la synthèse de la foi et de la philosophie aristotélicienne purifiée, c’est parce que cette philosophie s’y prêtait, étant celle du réel, celle de l’intelligence des choses en elles-mêmes, celle qui par analogie de l’être a accès à la connaissance de l’Etre premier qu’est Dieu, celle dont les principes recouvrent ceux du christianisme ! (adequatio rei et intellectus ). Rien à voir avec les principes de la philosophie des lumières qui sont la négation même du réalisme philosophique : ontologiquement agnostique et épistémologiquement subjectiviste(***). Il n’y a rien à en tirer. Ces principes engagent l’esprit dans l’erreur et sont incapables de rendre compte du message du Christ. Raison pour laquelle saint Pie X avait dénoncé dans cette fausse philosophie la racine du modernisme (Pascendi) et que Pie XII condamna à l’avance, dans Humani generis, toute l’entreprise dont se revendique Benoît XVI : « Certains répètent aujourd’hui que notre philosophie soutient à tort la possibilité d’une métaphysique absolument vraie(…) Ils semblent que n’importe quelle philosophie, moyennant s’il le faut, des corrections et des compléments, peut s’accorder avec le dogme catholique. Ce qui est absolument faux »
Le grand thomiste Garrigou-Lagrange commentait ainsi ce passage « On dit parfois qu’il faudrait baptiser les systèmes philosophiques modernes, comme saint Thomas a baptisé l’aristotélisme. Mais pour cela, il faudrait deux choses. Il faudrait d’abord le génie de saint Thomas, et il faudrait ensuite que les systèmes philosophiques modernes fussent baptisables. Il faut avoir une âme pour être baptisable. Un système qui repose tout entier sur un principe faux ne peut pas être baptisé. » Et Pie XII de poursuivre : « Et puis, il va de soi que l’Eglise ne peut se lier à n’importe quel système philosophique dont la vie est de courte durée: ce que les docteurs catholiques, en parfait accord, ont composé au cours des siècles pour parvenir à une certaine intelligence du dogme, ne s’appuie assurément pas sur un fondement aussi caduc. En effet, il n’est pas d’autre appui que les principes et les notions tirés de l’expérience des choses créées; et dans la déduction de ces connaissances, la vérité révélée a, comme une étoile, brillé sur l’intelligence des hommes grâce au ministère de l’Eglise. On ne s’étonne donc pas que les Conciles oecuméniques aient employé et aussi sanctionné certaines de ces notions: aussi, s’en écarter n’est point permis.
Voilà pourquoi négliger, rejeter ou priver de leur valeur tant de biens précieux qui au cours d’un travail plusieurs fois séculaire des hommes d’un génie et d’une sainteté peu commune, sous la garde du magistère sacré et la conduite lumineuse de l’Esprit-Saint, ont conçus, exprimés et perfectionnés en vue d’une présentation de plus en plus exacte des vérités de la foi, et leur substituer des notions conjecturales et les expressions flottantes et vagues d’une philosophie nouvelle appelées à une existence éphémère, comme la fleur des champs, ce n est pas seulement pécher par imprudence grave, mais c’est faire du dogme lui-même quelque chose comme un roseau agité par le vent.
»(Humani generis)
Je crois que tout est dit avec une telle limpidité qu’il est inutile d’en rajouter. Si de nos jours plus rien ne tient, si de partout ( et même des évêques) nous viennent les remises en cause du dogme et des vérités de foi catholique, si la morale catholique ne peut plus être assumée par l’essentiel des clercs et si même un pape porte atteinte à l’assise transcendante de son autorité, c’est que nous avons perdu le socle philosophique qui rendait le tout cohérent parce qu’au sommet de l’Eglise on a voulu parler le langage du monde et de la fausse philosophie tout en se convainquant qu’on pouvait de la sorte encore se mettre au service de la transmission intégrale de la foi.

(*)Jean Paul II attribue les idéologies du mal à la philosophie catésienne et au courant idéaliste. Il s’inscrit donc dans le prolongement des analyses de Maritain et Daujat, ce dernier expliquant « Descartes est comme l’aboutissement et le fruit suprême de tout l’esprit de la renaissance en même temps qu’il est l’initiateur de toute la civilisation moderne » (La nécessaire conversion) « L’orgueil cartésien, poursuit Daujat, va pousser les principes de l’idéalisme en mettant en doute le lien vivant, la solidarité naturelle entre la pensée qui connaît et le réel qu’elle connaît : pour ne rien devoir qu’à sa propre pensée, Descartes veut que nous ne connaissions que nos idées – et c’est l’idéalisme…qui enferme l’homme dans ses idées, qui opère la rupture de la pensée et du réel… » Dès lors la vérité n’est plus conformité du jugement avec le réel objectif mais la conformité du jugement avec les exigences de la pensée livrée à elle-même. Or Jean Paul II fait exactement le même constat et désigne les Lumières comme héritières de l’idéalisme cartésien. « Pour mieux illustrer un tel phénomène ( les Lumières), il faut, écrit-il, remonter à la période antérieures aux Lumières, en particulier à la révolution philosophique opérée par Descartes ».

(**)Voir encore ce passage du livre de Joseph Ratzinger, Principe de la théologie catholique : « Contentons-nous ici de constater que le texte (« Gaudium et spes« ) joue le rôle d’un contre-syllabus dans la mesure où il représente une tentative pour une réconciliation officielle de l’Église avec le monde tel qu’il était devenu depuis 1789 »
(***) Principes issus, comme nous l’a merveilleusement expliqué le professeur André de Muralt dans une conférence donnée ce samedi à Genève, des théories de Potentia absoluta Dei
fr.sourire
Correction :
"... certaines affirmations contenues dans les Actes du Concile Vatican II sont contraignantes pour la foi et toutes appellent au minimum une "adhésion probable dans la mouvance de l'obéissance de la foi"."
fr.sourire
@DT,
Y'a pas de problème !
Moi aussi j'aurais aimé faire partie de l'aventure des Conquistadors. ;)
Dans l'histoire des Chrétiens il y a donc de l'ivraie et du bon grain, comme en chacun de nous...
5 more comments from fr.sourire
fr.sourire
Pour finir Eschaton.tv,
Concernant le Magistère et son herméneutique de la continuité. Nous avons vu je pense que la mécanique de votre logique lefebvriste était bien rodée mais non dépourvue de failles intrinsèques. Pour illustrer mon propos, je vais maintenant évoquer les travaux de deux intellectuels de qualité dont il vous sera difficile de renverser les arguments d'un revers de la main en …More
Pour finir Eschaton.tv,
Concernant le Magistère et son herméneutique de la continuité. Nous avons vu je pense que la mécanique de votre logique lefebvriste était bien rodée mais non dépourvue de failles intrinsèques. Pour illustrer mon propos, je vais maintenant évoquer les travaux de deux intellectuels de qualité dont il vous sera difficile de renverser les arguments d'un revers de la main en vous exclamant par facilité, mépris et impuissance : blablabla !!!

1) D'abord le Père Basile Valuet de l'abbaye Ste Madeleine du Barroux qui a écrit une thèse de doctorat « La liberté religieuse et la Tradition catholique », résumé dans un livre de 678 pages (!). Le sujet : l’enseignement de Vatican II s’oppose-t-il à la pratique et à l’enseignement antérieurs de l’Église ? L’auteur démontre au contraire qu’il s’agit d’un cas de développement doctrinal homogène - 6 volumes : l'intégrale de la thèse, préface du cardinal Alfons Marie Stickler s.d.b. www.barroux.org .

Interview du Père Basile Valuet dans "La Vie", «Pourquoi mon monastère s’est finalement converti à la vision de Vatican II » - Jean Mercier - publié le 27/09/2012 .
« Mon monastère, avant 1988, suivait les positions de Mgr Marcel Lefebvre. Celui-ci rejetait la déclaration Dignitatis humanae sur la liberté religieuse, où il croyait que l’Église, se reniant, reconnaissait la liberté de conscience que les papes Grégoire XVI et Pie IX avaient condamnée un siècle plus tôt. À partir de 1986, notre fondateur, dom Gérard Calvet, m’a demandé de creuser le sujet. J’en ai tiré la conviction qu’il n’y avait pas de contradiction entre Vatican II et ce qu’avaient dit les papes au XIXe siècle, pour la bonne raison que le concept de liberté religieuse avait changé, et qu’on ne parlait plus de la même chose.

Au XIXe siècle, Grégoire XVI et Pie IX condamnaient une liberté civile au sens d’une licence donnée par l’État à chacun de pratiquer la religion qu’il voulait ou aucune, selon le choix capricieux d’une conscience sans loi. Derrière cette liberté-là se profilait un rejet violent de la religion, une vision de l’homme qui ne doit rien à Dieu, alors qu’on se trouvait encore, en Europe, en régime de chrétienté.

En 1965, nous sommes dans un tout autre contexte : l’Église opère dans un univers mondialisé où la pluralité de fait des confessions et des religions est devenue incontournable. La liberté religieuse de Vatican II est le droit pour toute personne de ne pas être empêchée, par la force, d’agir selon sa conscience en matière religieuse. Vatican II sanctuarise pour chacun un espace de liberté propre, où les autres le laissent en paix pour chercher la vérité, même s’il peut se tromper.

Pour autant, cette liberté n’est aucunement un « droit à l’erreur », comme le pensait Mgr Lefebvre, car Vatican II maintient l’obligation pour tous d’adhérer à la vraie religion, et même de se défendre de l’erreur, y compris légalement, si l’erreur met en péril l’ordre public juste. Mgr Lefebvre n’a pas su voir la portée de ces distinctions. C’est pour cette raison, entre autres, que nous n’avons pas pu le suivre après les sacres épiscopaux de 1988. »

Mais peut-être que le Père Basile est un sot doublé d'un homme malhonnête ? Pour ma part, entre l'autorité intellectuelle d'un travail hyper-approfondi sur ce sujet et votre mécanique intellectuelle bien huilée mais tournant en circuit fermé, mon choix est vite fait...

2) Autres travaux d'un intellectuel sur ce sujet ici :
(www.chemere.org/accueil.html) :
« Le développement de la doctrine catholique sur la liberté religieuse » de Brian W. Harrison - éd. DMM 1988 - 205 pages. Présentation :
« Au fil des ans, les conséquences des différentes interprétations de la déclaration conciliaire sur la liberté religieuse (Dignitatis humanæ) se manifeste avec plus d'acuité.

D'un côté, le Père Curran n'hésite pas à déclarer : "L'histoire révèle que l'Eglise a officiellement changé son enseignement sur la liberté religieuse". Et le théologien américain dissident estime que ce changement constitue un précédent : pourquoi ne pas faire autant pour certains points d'éthique sexuelle, la contraception par exemple ?

A l'autre extrémité de l'échiquier religieux, on affirme aussi qu'il y a une rupture dans l'enseignement officiel de l'Eglise. Mais les conséquences qu'on en tire sont différentes. Le texte conciliaire est jugé inacceptable : en l'imposant aux fidèles, Rome se déconsidère et abuse de son pouvoir.

Pour répondre à ces remises en cause fondamentales, le Père Brian W. Harrison a fait une étude minutieuse du texte incriminé en le rapprochant sur tous les points litigieux des enseignements antérieurs du magistère. La conclusion de cette enquête est que la déclaration conciliaire ne constitue pas une rupture avec la doctrine antérieure et qu'elle en forme même un développement cohérent. Cet ouvrage apporte une contribution importante au débat théologique et intéressera non seulement les spécialistes mais le grand public cultivé que la discussion de cette question épineuse a touché. »

Voilà de bonnes lectures n'est-ce pas ? 😀
fr.sourire
Plus précisément sur le Magistère vivant :
Si nous catholiques fidèles au Magistère du Pape actuel sommes censés subvertir, d'après vous, par une dialectique satanique (sic!), la notion de "Magistère vivant", que dire alors du retournement réducteur que vous faites de cette notion ?!
Le magistère vivant, de charisme et d'autorité divines (Mt 1-, 18 ; Mt 18,18 ; Lc 10, 13), est l'interprétation …More
Plus précisément sur le Magistère vivant :
Si nous catholiques fidèles au Magistère du Pape actuel sommes censés subvertir, d'après vous, par une dialectique satanique (sic!), la notion de "Magistère vivant", que dire alors du retournement réducteur que vous faites de cette notion ?!

Le magistère vivant, de charisme et d'autorité divines (Mt 1-, 18 ; Mt 18,18 ; Lc 10, 13), est l'interprétation authetique que font de la Parole divine (Tradition et Ecriture), au service de l'Eglise militante d'une génération donnée, le Pape et les évêques en communion avec lui. Ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
Lorsque l'Eglise affirme par ex. dans son Magistère vivant que l'on peut, et que l'on doit même, interpréter les positions du magistère antérieur des Papes sur la question de la liberté religieuse dans la continuité de son Magistère actuel, en développant et en citant leurs écrits (parfois d'ailleurs historiquement, politiquement et pastoralement contextualisable) dans son Catéchisme de 1992 ICI le fidèle catholique se doit d'entrer dans sa compréhesion. Je reviendrai plus loin sur ce sujet.
Lorsque vous voyez une contradiction entre ce que défend le Magistère vivant et ce qu'a défendu le Magistère des Papes précédents, posez-vous alors ces questions : sommes-nous dans le domaine de la doctrine universelle du salut touchant la foi et les mœurs ? Ou bien, en partie ou totalement, dans le domaine de la politique et de la pastorale inscrites dans une époque donnée, susceptibles donc de changements, et qui relèvent de la vertu de prudence ?
Justement, ce pouvoir de faire le tri, d'opérer un discernement sur ces domaines, appartient au Magistère vivant sous l'inspiration de l'Esprit-saint.

La trop grande assurance et l'arrogance avec lesquelles vous déroulez la froide mécanique de votre argumentaire sont à mon sens inquiétantes pour votre santé spirituelle et même mentale. Vous n'accueillez absolument aucune objection fondée en foi, en raison et dans les faits, grisé que vous semblez être par la logique implacable de votre grille de lecture idéologique.
fr.sourire
Concernant le sionisme, comme je l'ai relevé en m'adressant à DT, les Juifs sont en effet capable de force brutale et d'habilité si nécessaire pour parvenir à leur but. Ont-ils été et sont-ils les seuls dans ce cas dans l'espace et dans le temps ? Loin de là. Si certaines de vos citations sont authentiques je ne peux que saluer l'honnêteté de leurs auteurs.
En revanche qui aurait affirmer …More
Concernant le sionisme, comme je l'ai relevé en m'adressant à DT, les Juifs sont en effet capable de force brutale et d'habilité si nécessaire pour parvenir à leur but. Ont-ils été et sont-ils les seuls dans ce cas dans l'espace et dans le temps ? Loin de là. Si certaines de vos citations sont authentiques je ne peux que saluer l'honnêteté de leurs auteurs.

En revanche qui aurait affirmer vouloir « massacrer les indigènes » dites-vous, à propos du projet sioniste ? Il faudrait savoir : parfois vous tentez de relativiser les crimes qui vous dérangent en les attribuant à des fous isolés et d'autres fois, lorsque les intentions criminelles d'individus isolés servent votre cause idéologique vous procédez à des amalgames et à des généralisations diffamatoires pour salir toute la cause sioniste ! Terroriser et intimider les arabes pour que beaucoup fassent place nette est un fait en revanche attesté et répandu...

Vous êtes sérieux au fait quand vous prétendez présenter avec impartialité les tenants et aboutissants de ce conflit et quand vous distribuez des mauvais points aux méchants sionistes au bénéfice des autres ? Car l'arrogance intellectuelle qui anime l'idéologue que vous êtes devient comique à partir d'un certain niveau. Apprenez à ce propos que nous sommes tous des bien-pensants et des victimes de la propagande : tout dépend de quel point de vue l'on se place. Reste à cheminer ensuite vers l'objectivité des évènements et de l'histoire, ce qui est parfois très compliqué, sauf bien entendu pour les idéologues qui sélectionnent leurs sources d'information et les trafiquent au besoin pour leur cause. Notez que la bien-pensance médiatique sur ce sujet incline à aller dans votre sens généralement. Salops de sionistes!, n'est-ce pas ? Je n'attends aucune objectivité sur ce sujet de la part d'un sympathisant idéologique d'Alain Soral et de Dieudonné l'humoriste ni du crypto-négationiste que vous êtes, pas plus que j'en attends d'ailleurs de la part de colons juifs.

Par ailleurs, Israël Shahak est un homme très respectable (il considérait d'ailleurs que le sionisme était un projet très respectable jusqu'en 1967), tout comme le sioniste hors-norme Yeshayahu Leibowitz . Les israéliens sont partagés entre le pragmatisme parfois cynique (face à des voisins qui veulent vraiment les chasser et/ou les exterminer) et un idéalisme religieux ou humaniste.
fr.sourire
Quant à vos extraits de bulles papales, ce n'est pas de ma faute si certaines de leurs allégations faisant du peuple juif un peuple perfide et coupable dans son ensemble sont en opposition directe avec le dogme catholique exprimé entre autres dans l'Ecriture et des catéchismes (ex : celui du Concile de Trente au XVIè s.), rien que ça. Sur ce point, les passages que j'ai cités parlent d'eux-…More
Quant à vos extraits de bulles papales, ce n'est pas de ma faute si certaines de leurs allégations faisant du peuple juif un peuple perfide et coupable dans son ensemble sont en opposition directe avec le dogme catholique exprimé entre autres dans l'Ecriture et des catéchismes (ex : celui du Concile de Trente au XVIè s.), rien que ça. Sur ce point, les passages que j'ai cités parlent d'eux-mêmes malgré vos tentatives de noyer le poisson. Inutile d'y revenir. Libre à vous de vous aveugler. Je vous propose toutefois de mettre à jour vos connaissances en matière de hiérarchie des Actes du Magistère et des vérités doctrinales. Quant aux blasphèmes antichrétiens contenus dans le Talmud (cf. mon com citant le Rav Chaya) et aux turpitudes diverses de certains juifs (dont certains résidaient dans les Etats pontificaux) comment les Papes ne les auraient-ils pas blâmés sévèrement ? D'autre part, les Juifs n'ayant la plupart du temps pas le droit de posséder des terres, ils s'adonnaient aux activités commerciales et bancaires, lesquelles exposent à davantage de tentations, que l'on soit juif ou pas !

Je n'entrerai pas dans votre délire selon lequel l'idéologie talmudique dominerait à tous les niveaux (sic) avec un exemple du tonnerre : l'Eglise renoncerait à ses dogmes en renouant les fils du dialogue avec des juifs de bonne volonté, pour dépasser les blessures, fautes, préjugés et incompréhensions de l'histoire et pour approfondir les racines communes de notre foi. 😲

Pour ma part, je dirai : encore un bel exemple de fanatisme. Le pire c'est que le fanatisme se croit toujours éclairé alors qu'il n'est que furieusement illuminé !

Par rapport à la malédiction de Dieu sur les Juifs et le judaïsme, je ferai une précision importante. Si en effet le Seigneur ne peut que dire du mal et désapprouver le judaisme pharisaique qui a conduit à comploter et à condamner à mort le Christ Jésus, il est important de rappeler aussi cette autre vérité : notre Seigneur qui nous a commandé de bénir ceux qui nous maudissent et de prier pour nos persécuteurs, qui a crié sur la Croix « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font », ne peut pas être un Dieu qui appelle sur le peuple juif une malédiction au sens fort du terme, à savoir au sens de vouloir que le Mal et Satan se déchaînent et fassent du mal aux Juifs incrédules. Car le terme « maudire » a également un sens fort lié à l'intervention des forces occultes malveillantes, en plus donc de son sens modéré venant de son étymologie : dire du mal, condamner (les œuvres mauvaises).
Benoit XVI, en tant que théologien privé, va d'ailleurs jusqu'à interpréter Mat 27, 25 « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! » dans le sens suivant :
« le chrétien doit se souvenir que le sang de Jésus parle un autre langage que celui d’Abel (cf. He 12,24) : il n’exige ni vengeance ni punition, mais il est réconciliation. Il n’est pas versé contre quelqu’un, mais c’est le sang répandu pour la multitude, pour tous. « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu… Dieu l’a exposé [Jésus], comme instrument de propitiation par son propre sang », dit Paul (Rm 3,23.25). De même que c’est en fonction de la foi qu’il faut lire de manière complètement neuve l’affirmation de Caïphe sur la nécessité de la mort de Jésus, de même faut-il le faire à propos de la parole de Matthieu sur le sang : lue dans la perspective de la foi, elle signifie que nous tous nous avons besoin de la force purificatrice de l’amour, et cette force, c’est son sang. Ce n’est pas une malédiction, mais une rédemption, un salut. C’est seulement en fonction de la théologie de la dernière Cène et de la Croix présente à travers tout le Nouveau Testament que la parole de Matthieu sur le sang acquiert son sens correct. » (livre « Jésus de Nazareth »)
fr.sourire
@Eschaton.tv,
La charte de gloria.tv laisse libre de divulguer son identité. Vous avez décidé de rompre l'anonymat. Libre à vous. Je ne dévoilerai pas la mienne de mon côté, encore moins sous les ordres de quiconque, parce que j'ai pu constater dans quel sens sordide pouvait parfois être utilisées les infos personnelles. Et que d'autre part, pour moi, l'important sur un forum de discussion est …More
@Eschaton.tv,

La charte de gloria.tv laisse libre de divulguer son identité. Vous avez décidé de rompre l'anonymat. Libre à vous. Je ne dévoilerai pas la mienne de mon côté, encore moins sous les ordres de quiconque, parce que j'ai pu constater dans quel sens sordide pouvait parfois être utilisées les infos personnelles. Et que d'autre part, pour moi, l'important sur un forum de discussion est de ne pas avoir à rougir de ses publications et de ses propos, d'être prêt à les assumer devant les hommes et sous le regard de Dieu.

Je ne suis pas haineux lorsque j'affirme que vous êtes hérétiques en pratique, i.e sédévacantistes dans les faits et catholiques romains seulement en théorie, puisque vous refuser d'obéir au Magistère vivant du Pape et allez même jusqu'à insinuer que l'antéchrist règnerait au Vatican (cf. la fin du sermon de mgr Fellay en nov. 2012 à S. Nicolas du Chardonnet) !
L'expression d'hérésie que j'ai utilisée envers la FSSPX est à comprendre au sens « pratique » comme indiqué, à savoir une hérésie touchant la praxis (le comportement pratique) et non directement la doxa (doctrine). Car en théorie la FSSPX reconnaît que le Magistère vivant est l'interprète authentique de la Tradition. Mais là où ça coince c'est lorsqu'il s'agit d'accueillir l'interprétation authentique du dit Magistère vivant qui place le Concile universel Vatican II dans la Tradition ! CQFD !

Précisons d'ailleurs à ce propos qu'à l'opposé de vos vaines et obstinées dénégations, certaines affirmations contenues dans certains Actes du Concile Vatican II sont contraignantes pour la foi et toutes appellent au minimum une "obéissance probable dans la mouvance de l'obéissance de la foi". Cf. le résumé de la remarquable étude de l'Abbé Traditionnaliste Lucien ICI sur l'autorité magistérielle de Vatican II. Que les sourds et les aveugles continuent donc de l'être si tels sont leurs désirs. Mais gare au réveil !

Je vous rappelle par ailleurs puisque vous évoquez ce sujet, qu'il n'est toujours pas permis à un catholique qui n'est pas né dans le schisme de recevoir habituellement les sacrements dans la FSSPX sauf en cas de danger de mort et sous peine de péché. Si vous décidiez de ne plus recevoir les sacrements dans la FSSPX tout en gardant vos convictions lefebvristes vous seriez toujours en état de péché car il est un schisme au regard du droit canonique mais il en est un autre que l'on pourrait qualifier de "schisme intérieur" obstiné.

De votre côté, je suppose bien sûr que c'est la charité dans son essence la plus pure et non la haine qui vous rend complaisant avec le calembour sordide de Stephane77 sur la shoah, vous qui reprenez d'ailleurs à votre compte ses insinuations négationnistes par l'expression d' « histoire officielle de Nuremberg ». Si l'on peut se moquer des hommes on ne se moque pas de Dieu. Faites attention. Les preuves historiques ne viennent pas que du procès de Nuremberg. Des travaux scientifiques d'historiens des plus sérieux ont démontré l'existence de l'ampleur de cette tragédie : ICI.

C'est aussi sans doute la charité et non la haine qui vous pousse à persévérer dans vos accusations diffamatoires abjectes et malveillantes, car factuellement impossibles à vérifier, et qui supposent des intentions extrêmement perverses de la part de Paul VI, de Jean-Paul II et de Benoit XVI. Vous êtes effectivement un fanatique. Par nature le fanatisme idéologique est guidé par des passions haineuses et irrationnelles, souvent inconscientes, qui poussent à échafauder des théories, en partie fantaisistes (rumeurs, amalgames et procès d'intention) et en partie reposant sur des faits réels, contre ses ennemis idéologiques, pour ensuite légitimer le recours à la violence verbale et physique contre eux. Je n'entrerai même pas dans votre délire diffamatoire (que j'ai déjà réfuté sur d'autres forums) car ce serait lui faire trop d'honneur.

Toutefois il y a un élément nouveau dans le marécage de vos calomnies : Paul VI aurait commis l'abomination des abominations : en tant que Pape et promoteur d'un nouveau rite de la Messe, il aurait exprimé son désir (vos sources d'infos indépendantes svp ?) que ce dernier remplace le rite tridentin et aurait interprété à titre personnel le droit canonique dans ce sens. Quel crime ! Le fait est que la réforme liturgique qu'il a voulue pour l'Eglise était animée d'une grande droiture et d'un désir de sanctification des âmes. Beaucoup d'évêques ne l'ont hélas pas aidé ensuite dans sa tâche dans leurs diocèses au lendemain du Concile, et ont déformé l'esprit et la lettre de sa réforme liturgique. Si celle-ci avait été respectée, la FSSPX aurait eu beaucoup moins d'attrait aux yeux de beaucoup de traditionalistes. Et l'Eglise en effet n'aurait peut-être pas eu besoin de libéraliser à nouveau le rite tridentin pour en partie faire contrepoids aux dérives postconciliaires encore d'actualité. Très bon article ICI sur ce sujet. Votre état d'esprit m'inspire donc une sincère pitié.

Cela arrangerait peut-être votre argumentaire que je vous haïsse avec la FSSPX. Mais désolé, je ne m'efforce de haïr que le péché, d'abord en moi-même et ensuite autour de moi, en particulier la haine et le mensonge envers son prochain. Quant à la bêtise je serai plus indulgent en osant cette béatitude : heureuse est la bêtise car elle ne sait pas ce qu'elle dit ni ce qu'elle fait ! J'aimerai en dire autant à propos du fanatisme mais je crains hélas, de par les passions sordides qu'il recelle, que celui-ci mérite davantage un : "Malheureux le fanatisme car..."
DT
"Certes il faut contextualiser les faits historiques mais les principe évangéliques eux sont intemporelles. Quand je parle d'innombrables bavures de la part des Conquistadors cela veut dire ce que cela veut dire "
Je ne vous taxe de rien de cela, je reconnais les dérives l'histoire à jugé, je sais que si je serais à l'époque des croisades ou conquistadors je pense que j'irais aussi dans le …More
"Certes il faut contextualiser les faits historiques mais les principe évangéliques eux sont intemporelles. Quand je parle d'innombrables bavures de la part des Conquistadors cela veut dire ce que cela veut dire "

Je ne vous taxe de rien de cela, je reconnais les dérives l'histoire à jugé, je sais que si je serais à l'époque des croisades ou conquistadors je pense que j'irais aussi dans le contexte historique/mentalité dans l'aventure. Des soldats de nos jours comme certains Américains en Irak ou Afghanistan ont fait des actes odieux pourtant eux sont dans notre époque des droits de l'Homme avec la convention de Genève, mais cela parfois n’arrête pas les dérives, donc je pense que l'homme est un loup pour l'homme dixit Hobbes.

" Le fait est qu'au cours de l'histoire l'Evangile et l'évangélisation avaient parfois bon dos pour piétiner régulièrement... les « droits de l'homme » dirions-nous actuellement "

Par forcément, regardez l'exemple des frères Colomb, avec les exactions des colons envers les indigènes de l'ile, Bartolomé de Las Casas fut un grand défenseur et peut être futur sauveur de leurs vies et une reformulation de l'esprit sur la vision du monde au sein de l’Église.

étant des pécheurs, nous n'avons aucune leçons c'est vrai, mais nous nous devons de rester vigilent par notre histoire sur les dérives, maintenant faut comprendre la situation d'Israel en position dos contre le mur (mer) avec des états hostiles envers ce pays par haine ou démagogie politique, ils ont la bombe nucléaire donc de facto si les USA lâche cela va finir très mal car c'est une poudrière ( fameux Armageddon) .

Add: désolé si j'ai donné l’impression du père la morale avec la baguette mais j'ai des réflexes pavloviens ( la jeunesse surement ) sur ces questions car souvent c'est pour enfoncer l'Europe ou l’Église.