François reconnaît avoir eu une "pleine de contradictions"
François se souvient d'un étudiant particulièrement bon, intelligent et sympathique, au sujet duquel les frères lui ont dit : "Faites attention, envoyez-le travailler un peu avant son ordination."
Selon François, ils ont "vu sous l'eau".
Pour lui, les prêtres sont "parfois abstraits" alors que les frères sont pratiques et comprennent bien les conflits et les difficultés.
A propos du général Pedro Arrupe (1907-1991) des Jésuites, qui a conduit la Compagnie de Jésus dans un état de décadence sans précédent, François a dit qu'il a "renouvelé la spiritualité de la Compagnie et l'a fait grandir."
Quelques phrases plus loin, François admet que lorsqu'il est entré au noviciat, les jésuites étaient 33 000 et qu'ils sont maintenant plus ou moins la moitié, ajoutant : "nous continuerons à diminuer en nombre."
François coupe court en disant que "cette diminution ne dépend pas de nous", blâmant "le Seigneur" qui envoie les vocations, "S'ils ne viennent pas, cela ne dépend pas de nous."
Plus loin, François parle de "la fin de la vie d'un jésuite". Pour lui, arriver à la vieillesse signifie "beaucoup de travail accompli, peut-être de la fatigue, beaucoup de contradictions, mais un sourire et la joie d'avoir fait son travail."
Pour François, un vieux jésuite qui continue à travailler et à "souffrir des contradictions" mais qui ne perd pas son sourire est un signed'espoir.
Il se souvient d'un film sentimental qu'il aimait quand il était petit : Le retour du soldat, dans lequel un soldat rentre fatigué, blessé, mais avec le sourire d'être rentré et d'avoir fait son devoir.
Enfin, François définit la logique du royaume de Dieu comme "la logique de la contradiction" [c'est-à-dire du mensonge et du diable].
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