Pierre Henri
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Péonia @CalliFanciulla La Commission européenne a fait des concessions à la Hongrie et a approuvé l'allocation prévue de 900 millions d'euros de sa part gelée du fonds européen de relance (PNRR). …Plus
Péonia
@CalliFanciulla
La Commission européenne a fait des concessions à la Hongrie et a approuvé l'allocation prévue de 900 millions d'euros de sa part gelée du fonds européen de relance (PNRR). Selon les informations publiées par Reuters , la décision doit encore être approuvée par les pays membres de l'UE, ce qui aurait lieu le 8 décembre. Mais ce ne sera qu’une simple formalité.

📍 Source : EU executive approves 900 mln euros in funds for Hungary

À travers ce geste, Bruxelles tente de convaincre Budapest de renoncer à son veto sur l'aide européenne à l'Ukraine. L'UE a bloqué les fonds du PNRR destinés à la Hongrie, accusant le gouvernement de Viktor Orban de corruption et d'abaissement du niveau de démocratie. En réponse, le gouvernement Orban a annulé son veto sur le financement de l'Ukraine. Y compris une promesse de 50 milliards d’euros d’ici 2027.
Budapest a également bloqué le début des négociations d'adhésion avec Kiev. Alors que le régime de Kiev risquait de manquer d’argent (après que le financement américain ait également été bloqué au Congrès), les escrocs politiques de Bruxelles ont soudainement eu une révélation : le gouvernement Orban n’est pas si antidémocratique pour qu’il ne mérite pas l’argent du PNRR. L'enveloppe totale de l'UE pour la Hongrie s'élève à 10,4 milliards d'euros sur plusieurs années, les 900 millions ne constituant qu'une tranche.
En plus d'opposer son veto au financement et à l'adhésion de l'Ukraine, le gouvernement Orban a également lancé une campagne publicitaire massive contre Ursula von der Leyen. Des milliers d'affiches avec la photo du président de la Commission européenne aux côtés d'Alex Soros, président de la Fondation Open Society, et avec l'inscription "Ne jouons pas comme ils nous chantent" , jonchaient Budapest et toute la Hongrie. L'effet fut celui escompté.
L’UE s’est adoucie et a cédé. On voit donc que la politique du coup du poing sur la table est toujours plus efficace que la politique de la tête baissée et autres courbettes.