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AveMaria44
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Fortes in fide 17. Votre Excellence souhaite-t-elle nous laisser un message d'espoir, dans cette situation qui semble Je voudrais réconforter tous ceux qui m'écoutent avec les mots que j'ai déjà …Plus
Fortes in fide

17. Votre Excellence souhaite-t-elle nous laisser un message d'espoir, dans cette situation qui semble


Je voudrais réconforter tous ceux qui m'écoutent avec les mots que j'ai déjà utilisés à maintes reprises. Il suffirait de répéter les paroles de Notre Seigneur : portæ inferi non prævalebunt, pour retrouver la sérénité. Ce sont des paroles que nous connaissons bien, et devant lesquelles nous savons que la victoire finale appartient à Dieu ; pourtant, nous ne nous préoccupons pas tant des vérités eschatologiques que de notre destin immédiat, de ce qui va nous arriver dans les prochains mois, dans les prochaines années. Nous sommes inquiets pour nos proches, nos enfants, nos personnes âgées. Nous sommes inquiets de ce qui va nous arriver dans quelques semaines, car chaque jour, les dirigeants nous imposent de nouvelles règles, de nouvelles restrictions, de nouvelles obligations. Et si de nombreux éléments nous font penser que nous sommes.

Ma première pensée va aux paroles de notre Seigneur : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais n'ont pas le pouvoir de tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui a le pouvoir de détruire l'âme et le corps dans la géhenne" (Mt 10, 28). La vie de grâce, l'amitié avec Dieu, la fréquentation constante de la messe et des sacrements sont pour nous un remède invincible contre le fléau spirituel qui frappe l'humanité. Ne nous laissons pas effrayer par les menaces imminentes : quand le diable rugit, cela signifie que le Seigneur ne lui permet pas de mordre. À nos côtés, nous avons la Sainte Vierge, notre Mère et Dame : confions-nous et nos proches à sa protection, certains qu'elle saura rosser comme il se doit ce lion affamé. "Résistez-lui fermement dans la foi, sachant que vos frères et sœurs du monde entier souffrent comme vous" (1 P. 5, 9)