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Un recteur de séminaire autrichien : "Nous n'avons pas besoin de prêtres pour les sacrements".

Le prêtre autrichien Luca Fian, 28 ans, ordonné le 29 juin pour le diocèse de St Pölten, a prêché le 14 août à la paroisse Maria Rain, dans son diocèse d'origine de Klagenfurt, sur son parcours difficile vers la prêtrise.

L'homélie a été diffusée sur YouTube.com. M. Fian est entré au séminaire du diocèse de Klagenfurt en 2015, où il a subi ce qu'il appelle "des abus de pouvoir et des brimades".

Sa santé mentale s'est détériorée : "Je suis rentré de l'université au séminaire, je me suis allongé et j'ai dormi parce que j'avais tellement mal et j'étais tellement fatigué que je ne pouvais pas étudier, et encore moins me lever." C'est à ce moment-là qu'il a décidé de quitter le séminaire.

Lors de son dernier entretien avec le recteur du séminaire, ce dernier a demandé à Fian pourquoi il voulait devenir prêtre. Fian a répondu : "Je veux administrer les sacrements aux gens".

Le recteur a répondu : "Nous n'avons pas besoin de prêtres : "Nous n'avons pas besoin de prêtres pour cela". Fian a quitté la réunion en larmes.

Il a décidé de terminer ses études universitaires en tant que laïc et de devenir enseignant religieux ou de travailler pour les chemins de fer.

Après avoir obtenu son diplôme en 2021, il est toujours hanté par l'idée de la prêtrise. Il a demandé à l'évêque de Klagenfurt, Josef Marketz, 69 ans, de réintégrer le séminaire.

Monseigneur Marketz lui répond que, selon le recteur, il lui sera impossible d'être ordonné un jour. L'évêque propose à Fian un poste d'assistant pastoral qu'il accepte. Mais Fian veut devenir prêtre.

Il demande un rendez-vous avec Monseigneur Alois Schwarz, l'évêque de St Pölten, un diocèse plus "conservateur" en Autriche. Monseigneur Schwarz lui répond qu'il doit venir dès le lendemain et passe quatre heures à l'interviewer.

Fian est accepté comme séminariste. Monseigneur Schwarz l'ordonne diacre en octobre et prêtre en juin.

Traduction de l'IA

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Ce cas montre le mauvais état de la formation des prêtres depuis les années 60', en raison du Novus Ordo.
Heureusement, le Saint-Esprit tendit une perche de secours au monde catholique en inspirant à Mgr Marcel Lefèbvre la fondation du séminaire d'Ecône et de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, en 1970. Tout commença vers 1969, quand quelques jeunes candidats à la prêtrise en désaccord avec l'image nouvelle et désacralisée du prêtre, ainsi qu'avec les nouveaux contenus de formation dans les séminaires et les facultés de théologie, allèrent trouver Mgr Lefèbvre (alors sur le point de partir à la retraite), pour lui demander aide et conseil. C'est grâce à leur initiative que l'idée de nouveau séminaire germa et se concrétisa à Ecône (Valais), avec l'encouragement et l'approbation de Mgr Charrière, évêque de Fribourg, ainsi que de Mgr Adam, évêque de Sion. Et de même que Jésus avait accompli le miracle de la pêche miraculeuse, le nombre de séminaristes augmenta tellement qu'il dépassa la centaine vers 1974, obligeant même Mgr Lefèbvre à limiter les entrées. A un moment où tous les séminaires étaient en crise depuis le Concile.
S'ils avaient vraiment gardé l'esprit catholique, Paul VI et les évêques se seraient certainement réjouis de la fécondité de la Tradition en y reconnaissant humblement l'action de l'Esprit-Saint, et auraient remercié le Ciel. Hélas...! Les évêques français prirent peur de la concurrence, craignirent pour la poursuite des réformes conciliaires et obtinrent de Paul VI la dissolution du séminaire d'Ecône et de la Fraternité.