L'acte de contrition en 3 étapes 1. Etape consistant à se mettre en présence de Dieu et à lui exprimer mentalement : "Mon Dieu, je suis désolé d'avoir offensé votre amour souverain et votre majesté adorable. Je déteste tous mes péchés, non seulement par crainte de châtiments, mais surtout parce que vous êtes infiniment parfait, souverainement aimable et parce que le péché vous déplait." (catéchisme) 2. Etape de méditation (avec l'aide si possible de dévotions réparatrices) de façon à ce que la crainte égoïste naturelle de châtiments (purgatoire, enfer) soit supplantée par un amour désintéressé à l'égard de Dieu. "Seigneur, je suis désolé car en consentant au péché mortel, je vous ai expulsé de mon âme et accueilli le démon. Parce que mes péchés et mon salut vous ont coûté votre Sang sur la Croix. Comment pourrais-je demeurer dans le camp de l'Ennemi infernal, éternellement séparé de vous et de Marie ? Revenez, Seigneur, dans mon âme et habitez-y à nouveau avec …Plus
Comment pouvons-nous arriver à regretter sincèrement nos péchés et à prendre la ferme résolution de ne plus offenser Dieu ? L'Eglise catholique a mis à notre disposition tout un arsenal de moyens faciles que sont les dévotions avec les visites au Saint-Sacrement dans certaines églises, la musique sacrée, les images pieuses, les pèlerinages. On y trouve les dévotions réparatrices : celles consistant à consoler le Coeur Sacré de Jésus et le Coeur Immaculé de Marie offensés par nos péchés personnels et / ou ceux de notre entourages et de la société. C'est à cela que servent les chemins de croix, les représentations réalistes du Christ souffrant, celles de la Vierge Marie en pleurs au pied de la croix (Stabat Mater) ou tenant dans ses bras le corps de Jésus descendu de la croix. Ces images servent à susciter notre compassion à l'égard du Christ et de sa sainte Mère, tout en rappelant que ce sont nos péchés qui ont causé sa Passion et sa mort expiatoires. La compassion que …Plus
Nous avons la contrition quand nous regrettons sincèrement d'avoir offensé Dieu et que nous sommes fermement résolus à ne plus l'offenser (catéchisme). C'est pourquoi, la contrition doit être suscitée par une préparation avant d'entrer dans le confessionnal. C'est si important qu'au moment de donner l'absolution, le prêtre demande au pénitent de redire l'acte de contrition ("Seigneur je suis désolé de mes péchés. Je m'en repens de tout mon coeur, de toute mon âme et de toutes mes forces.") La contrition est imparfaite quand nous regrettons nos péchés plutôt par formalisme ou honte de nos faiblesses, et surtout par crainte d'aller en enfer si les péchés commis sont mortels. La contrition imparfaite est toutefois suffisante pour obtenir le pardon des péchés même mortels en confession. La contrition est parfaite quand nous regrettons nos péchés par pur amour envers Dieu, c.a.d. parce qu'ils l'offensent, Lui qui est infiniment parfait et souverainement aimable, et parce que nos …Plus
Une pièce musicale composée en 1867 par Modeste Moussorgski (russe) pour évoquer le sabbat des sorcières présidé par le démon Tchernobog. Celui-ci était présent dans le paganisme des anciens Slaves, en tant que dieu de la nuit, des ténèbres et ... de la lune (tiens...tiens...). Dans la finale du film d'animation "Fantasia", "Une nuit sur le mont chauve" illustre un sabbat non pas de sorcières bien vivantes, mais de démons et d' âmes damnées faisant la fête autour du Démon. Mais au moment où le sabbat atteint son paroxysme (l'enfer a englouti les âmes damnées) et que le Démon savoure sa victoire apparente, voici que se fait entendre le doux tintement lointain d'une cloche d'église. Aussitôt, le sabbat s'arrête net, le Démon est troublé, et tous les fêtards infernaux se retirent dans une immense désolation. L'épilogue se trouve dans l'extrait "Ave Maria" (Fantasia 1940). Une émouvante procession aux flambeaux s'avance au lever du jour dans la campagne, sous le chant de l'Ave …Plus
Vers 1960, à l'approche de l'ouverture du Concile Vatican II, le cinéaste américain Otto Preminger entreprit de produire un film à partir du roman à succès "Le Cardinal" de Henry Morton Robinson (1950). Il s'agissait d'un film de 3 heures racontant l'ascension dans la hiérarchie ecclésiale, d'un prêtre américain durant la période de 1917 à 1939. Ce film montre une image de l'Eglise catholique à cette époque-là, sous les pontificats de Benoît XV et surtout de Pie XI. Afin que le film exprimât fidèlement les réalités du catholicisme, Preminger sollicita l'aide du Vatican. Celui-ci lui délégua Joseph Ratzinger (alors jeune théologien et professeur) comme conseiller pour les dialogues concernant la prêtrise, le mariage, l'avortement, le racisme dans le Sud des Etats-Unis, la diplomatie Vaticane, l'Eglise face au nazisme triomphant en Autriche (évènements de 1938), l'impossibilité pour les prêtres catholiques de se marier. Romy Schneider incarne à merveille la séductrice qui …Plus
Dans cette capsule audio, Jeune Réactionnaire, fidèle laïc de la FSSPX, s'inquiète du relatif succès du sédévacantisme auprès des jeunes, notamment sur les réseaux sociaux. Tentant de traiter ce « sujet grave » de manière dépassionnée, il s'inspire de ses diverses discussions avec des catholiques non una cum sur le réseau social X. Condamnant les abus du clergé moderniste et du pape François plus particulièrement, Jeune Réactionnaire comprend qu'on puisse se poser la question du sédévacantisme, et même être séduit intellectuellement par elle, refusant ainsi de tomber dans le simplisme et rappelant que l'actuelle crise de l'Église est un Mystère, dont par définition nous n'avons pas toutes les réponses. Le vidéaste considère toutefois qu'on doit prendre position contre cette théorie schismatique, pour cinq raisons principalement : 1) Dieu, maître de toute chose, savait que nous devrions traverser cette crise, mais n'a pas souhaité nous révéler les moyens d'en sortir. …Plus
Le père Jean-Marie Humeau, vicaire épiscopal à l'Ordinariat pour les catholiques orientaux en France, a répondu à un catholique le 23 mars 2025 dans le cadre de l'émission "Un prêtre vous répond" de RCF Radio Notre-Dame, que l'âme est une construction théologique empruntée à la philosophie grecque. Pour lui, face à la notion scientifique moderne d'espace-temps. il est absurde de scinder l'homme en deux réalités, l'une corporelle mortelle et l'autre spirituelle immortelle. Il ignore ce qu'en dit catéchisme. Il est intéressant d'entendre la réaction étonnée et scandalisée du fidèle. Vous pouvez écouter cette conversation à partir de la 33e minute de l'émission. A remarquer que l'âme n'est plus mentionnée dans la messe Paul VI : "...mais dis seulement une parole et je serai guéri".
Je me réfère aux définitions claires du catéchisme catholique d'avant Vatican II: 1. "L'homme est une créature raisonnable composée d'une âme immortelle et d'un corps mortel." 2. "L'âme est un esprit créé par Dieu à son image et à sa ressemblance pour être unie à son corps... L'âme est douée d'intelligence et de volonté, et elle est appelée à participer à la vie divine par la grâce." 3. "L'âme est immortelle parce qu'elle est un esprit et que les esprits ne meurent pas" (même après la mort et la destruction du cerveau). Dans l'Evangile, on trouve une référence à l'existence de l'âme dans la parabole du pauvre Lazare et du mauvais Riche (Luc 16). Lors des persécutions des premiers siècles, les chrétiens s'exhortaient à accepter le martyre en disant "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps; ils ne pourraient pas tuer l'âme."
Cette question est fondé sur le principe juif que l'âme n'existe pas comme nous le percevons en philosophie grecque. Je ne sais pas ce prêtre nie l'existence de l'âme dans la conception grecque, mais il faut quand même faire attention à ne pas ruiner la réputation de quelqu'un sur une conception différente qu'il a du corps, de l'âme et de l'esprit. Par exemple, Les juifs concoivent autrement pour eux le corps n'existe pas. Ils parlent plutot de chair (bazar) et d'esprit (Nefesh) dont l'esprit de Dieu (Rouah) permet la cohérence entre les deux. En d'autres mots, nous n'avons pas d'existence sans le souffle de Dieu. C'est simplement deux facons de voir la même chose. Les premiers pères de l'Église percevait l'homme de ces deux facons sans que cela posent problème. Avec le temps, l'Église romaine a plutôt favoriser la conception de Platon et d'Aristote sur le corps, l'âme et l'esprit. Peut-être que mon commentaire peux aider...
Siège central de la Deutsche Bank à Luxembourg (plateau du Kirchberg). L'artiste est-allemand A.R. Penck (1939-2017) s'était beaucoup inspiré des dessins et des peintures pré-historiques.
Comment changer la seule vraie religion ? Premièrement : convoquez un concile, celui que tous les ennemis et les modernistes attendent. Deuxièmement : nommez, tous les anciens théologiens condamnés de la nouvelle théologie du néo-modernisme, comme experts qui seront promus au cardinalat pour leur contribution décisive. Troisièmement : torpillez la préparation solide et orthodoxe de la Curie et imposez les schémas révolutionnaires préparés de longue date. Quatrièmement : cessez de condamner l'erreur sous le voile d'une fausse miséricorde, déclarez que autre est la doctrine, autre la formulation. Cinquièmement : réconciliez-vous avec tous les ennemis passés et faites amende honorable de vos anciennes errances. Sixièmement : évitez ; à tout prix, les énoncés clairs et précis, restez dans le flou et le brouillard pastoral et surtout relativiser tous les anciens dogmes. Septièmement ; canonisez les nouveaux héros de la nouvelle théologie, les artisans zélés de la révolution.…Plus
Sous la direction du cardinal Angelo De Donatis, pénitencier majeur, le Saint-Siège vient de publier un "mode d'emploi" destiné aux fidèles qui désirent obtenir l'indulgence plénière lors de l'Année Sainte (jubilaire) 2025. Ce document publié dans la presse contient l'erreur doctrinale capitale de confondre l'indulgence avec l'absolution sacramentelle des péchés et d'ignorer pratiquement la réalité du purgatoire (mentionné tout à la fin de la note). Dans le site Vatican News on lit: "La note de la Pénitencerie apostolique souligne que l'indulgence plénière permet de découvrir la miséricorde infinie de Dieu et <est donc une vraie grâce du Jubilé>. En effet, l'indulgence plénière restaure celui qui en bénéficie dans l'état de son baptême, c'est-à-dire lavé de tout péché." Dans les journaux (La Libre, Le Soir, ...) on lit: "Les fidèles réellement repentis (...) obtiendront du trésor de l'Eglise une pleine indulgence, la rémission et la pardon de leurs péchés", explique …Plus
Une confusion totale, on confond l'indulgence, qui remet la peine temporelle, avec l'absolution sacramentelle. Mais où le cardinal de Donatis a-t-il appris son catéchisme ? Tout cela est très bergoglien : ambiguïtés, confusions, contradictions, imprécisions, la vérité noyée dans un flou artistique moderniste. Rome induit les âmes en erreur en présentant les indulgences comme une espèce d'absolution collective, par ailleurs interdite.
135. Une indulgence est la rémission, par l'Eglise, de peines temporelles que nous devons subir ici-bas ou au purgatoire, après que nos péchés ont été pardonnés. 136. Pour gagner les indulgences, il faut être en état de grâce et remplir les conditions prescrites par l'Eglise.
Dans le Catéchisme à l'usage de tous les Diocèse de Belgique (1954), on lit au n°124: "Oui, il y a dans l'Eglise catholique-romaine un miracle perpétuel: le fait qu'elle subsiste et poursuit son oeuvre féconde, malgré les persécutions, les schismes et les hérésies, malgré les faiblesses de ses membres, parfois même de ses supérieurs". On constate aujourd'hui que ce miracle continue à travers la survie et la vitalité de la Tradition catholique, malgré la nouvelle religion née du concile Vatican II.
Le prêtre belge Gabriel Ringlet a affirmé dans une entrevue tenue le 26.1.24 à la Société de Lecture (Genève), qu'il célèbre depuis 40 ans des mariages de couples homosexuels dans des églises. Il a précisé qu'il avertit toujours les personnes présentes que la cérémonie n'a pas de caractère sacramentel (rituel tronqué ?), bien qu'elle comprend l'échange des consentements et des alliances devant un prêtre qui les bénit. Gabriel Ringlet ajoute trouver cela tout-à-fait naturel et évident, et qu'il faut aller beaucoup plus loin.
Dimanche prochain, 28 janvier, le calendrier liturgique romain traditionnel fait entrer les fidèles de Lala Tradition dans le Temps de la Septuagésime. C'est un temps de préparation au Carême, s'étalant sur 17 jours jusqu'à la veille du Mercredi des Cendres et incluant 3 dimanches (Septuagésime, Sexagésime, Quinqugésime). On y trouve déjà la même ambiance liturgique que dans le Carême: messes avec ornements violets, pas de Gloria ni d'Alleluia, l'orgue joue moins, absence de chants joyeux. Les psaumes sont comme un S.O.S. (appel de détresse) envoyé à Dieu. Malheureusement, la réforme liturgique de Paul VI a supprimé ce Temps depuis 1970. Dans l'église conciliaire, il n'y a donc plus de préparation au Carême, ni d'invitation à faire pénitence par des méditations sur les fins dernières; une fois l'Octave de Noël dépassée, le Novus Ordo repasse à la monotonie du Temps Ordinaire et à ses ornements verts jusqu'à la veille du Mercredi des Cendres. A noter que le "temps ordinaire …Plus
Sainte Blandine, je partage votre analyse du 14.1.2024, mais celle-ci mérite d'être plus affinée. J'utiliserais plutôt l'expression "compartiment étanche". Les compartiments étanches dans la coque d'un navire empêchent celui-ci de couler quand une voie d'eau envahit la coque à la suite d'une déchirure accidentelle. Le traditionalisme dans l'Eglise est comme un compartiment étanche faisant partie intégrante de la Barque de Pierre, et empêchant celle-ci de disparaitre sous les attaques et la corruption. C'est pourquoi, il est impossible de considérer le traditionalisme comme séparé de L'Eglise catholique.
Vers 1960, à l'approche de l'ouverture du Concile Vatican II, le cinéaste américain Otto Preminger entreprit de produire un film à partir du roman à succès "Le Cardinal" de Henry Morton Robinson (1950). Il s'agissait d'un film de 3 heures racontant l'ascension dans la hiérarchie ecclésiale, d'un prêtre américain durant la période de 1917 à 1939. Ce film montre une image de l'Eglise catholique à cette époque-là, sous les pontificats de Benoît XV et surtout de Pie XI. Afin que le film exprimât fidèlement les réalités du catholicisme, Preminger sollicita l'aide du Vatican. Celui-ci lui délégua Joseph Ratzinger (alors jeune théologien et professeur) comme conseiller pour les dialogues concernant la prêtrise, le mariage, l'avortement, le racisme dans le Sud des Etats-Unis, la diplomatie Vaticane, l'Eglise face au nazisme triomphant en Autriche (évènements de 1938), l'impossibilité pour les prêtres catholiques de se marier. Romy Schneider incarne à merveille la séductrice qui …Plus