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Florilèges Pro Liturgia (15 & 17 octobre 2017)

Dimanche, 15 octobre 2017 :
Profitant de ce que le pape François préfère chanter les louanges de l’œcuménisme plutôt que de faire une déclaration claire concernant la doctrine sur l’Eucharistie, les catholiques du diocèse de Stuttgart-Rottenburg (D) prennent l’initiative d’organiser assez régulièrement des messes au cours desquelles les fidèles protestants sont invités à communier.

Le 8 octobre dernier, plus de cent tables ont été dressées le long des 400m. qui séparent deux églises respectivement catholique et protestante pour permettre à près de 2000 chrétiens de différentes confessions de célébrer ensemble le “repas du Seigneur”.
Outre le pain et le vin, il y avait aussi des jus de fruits pour les enfants.
Ont participé à ce simulacre de repas eucharistique des théologiens, des simples fidèles (fidèles à quoi ? On ne sait pas plus qu’eux...), des religieuses catholiques et des responsables pastoraux.
L’un des responsables de cette initiative, le théologien “catholique” Theodor Pindl, s’est dit pleinement satisfait de cette rencontre qui marque le début de l’unité entre catholiques et protestants voulue par le pape François. Au demeurant, a-t-il ajouté, dans de très nombreuses paroisses catholiques d’Allemagne, les prêtres invitent déjà les fidèles protestants à communier.

Mardi, 17 octobre 2017 :
Dans le diocèse de Turin, le groupe œcuménique “Spezzrare il pane”, dirigé par Don Fredo Oliviero et fortement encouragé par l’évêque du lieu, Mgr. Cesare Nosiglia, célèbre une “messe œcuménique” qui rassemble des calvinistes, des orthodoxes, de catholiques, des anglicans et des luthériens.
Chaque mois, le groupe se réunit pour célébrer, tantôt dans un lieu de culte tantôt dans un autre, une liturgie au cours de laquelle, partant du principe que l’appartenance au christianisme est plus importante que l’appartenance à une Eglise déterminée, tout le monde communie.de la «maison» qui les accueille et prend toute communion.
De Turin, cette pratique commence à se répandre dans d’autres diocèses.
Ce qui est le plus frappant, c’est que pour vivre ensemble la “nouvelle messe” à laquelle rêve le pape François et qui devrait remplacer la messe romaine restaurée à la suite de Vatican II, il n'est pas nécessaire d’adhérer à une seule théologie de l’Eucharistie. Ce qu’il faut, c’est respecter la croyance de chacun en matière de messe ou d’Eucharistie.
En ce qui concerne la nature de la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie, on passe de la présence physique à la présence simplement commémorative dans laquelle les espèces du pain et du vin vont au-delà du corps du Christ : elles ne le contiennent pas réellement, physiquement et substantiellement, mais le symbolisent ou le signifient ; la transsubstantiation n’est plus affirmée mais “transsignifiée”, ce qui revient à affirmer que lorsque Jésus a dit : « Ceci est mon corps » il voulait dire : « Ceci représente mon corps de façon symbolique. »
Selon des informations fiables, les règles liturgiques officielles de cette “messe œcuménique” qui célèbre l’absence réelle de Dieu sont en cours d’élaboration au Vatican.

Mardi, 17 octobre 2017 :
Le pape François semble passé maître dans l’art de publier des documents qui peuvent donner lieu aux interprétations les plus contradictoires et aux applications les plus opposées. C’était déjà le cas avec “Amoris laetitia” et c’est à nouveau le cas avec “Magnum principium” qui traite de la traduction des textes liturgiques en langues courantes. Ainsi, pour le cardinal Reinhard Marx, archevêque du diocèse sinistré de Munich, “Magnum principium” donne toute latitude aux conférences épiscopales pour formuler les textes liturgiques en langues courantes alors que pour le cardinal Rovert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, le même document pontifical ne change rien à la pratique ancienne, à savoir que pour qu’un texte liturgique en langue vernaculaire puisse être utilisé au cours d’une célébration, il faut qu’il ait été approuvé par Rome.
Bien entendu, on peut clore le débat en faisant remarquer aux protagonistes que bien peu de prêtres se soucient encore d’utiliser les textes officiels, approuvés ou non. Il suffit d’assister à une messe n’importe où pour se rendre compte que chaque célébrant y va de sa glose, de son petit changement introduit ici ou là et de l’omission de certains mots ou de phrases entière.

Mardi, 17 octobre 2017 :
Le pape François aimerait permettre l’ordination d’hommes mariés. Soit. Mais...
... en autorisant le mariage des prêtres, il ne résoudra pas la question du manque de vocations sacerdotales. Il suffit de regarder du côté des protestants pour voir que le nombre de pasteurs qui, eux, ne sont pas prêtres et peuvent se marier, est en chute libre ;
... que fera un évêque qui voudra déplacer un curé ? Devra-t-il demander la permission à madame ? Si elle travaille, acceptera-t-elle de perdre son emploi salarié pour suivre son mari prêtre ?
... que fera un évêque en cas de divorce du “couple presbytéral” ou si le fils de monsieur le curé rejoint la bande de petit sauvageons qui mettent la pagaille au lycée et dans les rues de la commune ?
... que diront les gens s'ils constatent que la femme et les enfants du curé ne vont jamais à la messe ?

Source : www.proliturgia.org

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