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shazam
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Aimer forge le caractère Théo Dom : « Nous avons parfois l'impression que notre vie est divisée entre la maison et le travail, entre une vie spirituelle idéale et une vie courante pleine de compromis. …Plus
Aimer forge le caractère

Théo Dom : « Nous avons parfois l'impression que notre vie est divisée entre
la maison et le travail,
entre une vie spirituelle idéale et une vie courante pleine de compromis.
Dans cette vidéo, frère Lionel Gentric nous parle au contraire de l'unité entre vie morale et vie spirituelle.

Dans la tradition, saint Thomas d'Aquin et d'autres ont développé une morale unifiée autour des vertus théologales et des vertus cardinales.

L' enjeu est de nous aider à vivre tournés vers Dieu,
avec toutes les richesses de notre personnalité. »


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Notre vie est à la fois vie humaine et vie divine.

1. Une seule finalité

La tradition chrétienne a assumé l’héritage grec qui voit dans la philosophie d’abord la recherche de l’accomplissement humain, la recherche du bonheur.
La tradition chrétienne assume cet héritage, mais attention, donne à l’idée du bonheur un contenu parfaitement spécifique et tout à fait propre aux chrétiens.
Les chrétiens ne parlent pas du bonheur en général, ils ont un nom propre pour ça, c’est la béatitude.

Connaître Dieu, voir Dieu, vivre en Lui, avec Lui, de Lui, par Lui ; c’est là que le chrétien identifie la finalité ultime de son existence.

Le chrétien sait que Dieu seul peut répondre aux aspirations les plus profondes du cœur.

Les vertus théologales, fondent, animent et caractérisent l’agir moral du chrétien (CEC 1813).
Les vertus humaines s’enracinent dans les vertus théologales (CEC 1812).

Rien d’étonnant donc à ce que saint Thomas, dans l’ordre des présentations des vertus, commence par les vertus théologales.

2. Une seule vie

En reprenant à son compte l’éthique Grecs des vertus, la tradition chrétienne va assumer, que, la question morale par excellence, c’est la question du caractère.

La morale chrétienne = la formation du caractère

Autrement dit, une question biographique :
comment devenir celui que je suis appelé à être,
comment vivre conformément à ma vocation ?
Comment grandir sous le regard de Dieu ?

L’éthique grecs des vertus fournit des modèles, des exemples :
le guerrier valeureux
le sage stoïcien

La tradition chrétienne va aussi nous fournir des modèles à imiter, des modèles de vertus :
les saints
LE modèle par excellence, qui est Jésus-Christ

Oui, il y a bien un caractère propre aux chrétiens,
et par imitation nous allons conformer notre vie à ces modèles que nous offre les saints,
rassemblés autour du trône de l’Agneau...
C’est une manière particulière de vivre, une manière de vivre qui tient sa particularité d’UNE RELATION VIVANTE à Dieu.


3. Être et agir

Une articulation forte en l’être et l’agir.
Comme dit le dicton : « C’est en forgeant que l’on devient forgeron !... »
c’est en posant des actes bons que l’on grandit en vertus.
C’est en posant des actes de charité que l’on se prépare à recevoir la grâce de la charité.

Pour apprendre à connaître quelqu’un, c’est un bon point de départ que de l’observer agir, de voir ce qu’il fait. Parce que
ce que nous faisons transforme ce que nous sommes.
Ce que nous sommes a un rejaillissement dans nos actes, une expression dans nos actes,
nos actes sont l’expression de ce que nous sommes.
Si nous agissons – habituellement - de manière aberrante, c’est que en fait nos actes sont l’expression d’un vice que nous avons laissé développer en nous...

L’éthique chrétienne des vertus assume cette exigence de cohérence entre l’être et l’agir.
Et c’est pour cela que nous chrétiens aimons tant
les récits,
les histoires,
les récits qui nous sont donnés dans l’Évangile,
et puis les biographies des saints,

par exemples...
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Le Seigneur est miséricordieux et compatissant,
lent à la colère et riche en bonté.
(Psaume 103,8)Plus
Le Seigneur est miséricordieux et compatissant,

lent à la colère et riche en bonté.
(Psaume 103,8)
shazam
"L’éthique chrétienne des vertus assume cette exigence de cohérence entre l’être et l’agir."