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Qui sera le prochain pape ? - Un Européen

ElWanderer.com (7 mars) se joint aux commentateurs pour savoir qui les 137 cardinaux éliront comme prochain pape. Points clés

- Aucun cardinal latino-américain ne sera élu, ni aucun cardinal des "périphéries". L'amusement de ceux qui ont voulu expérimenter un homme du bout du monde en 2013 a coûté cher à l'Église.

- C'est pourquoi le cardinal philippin Tagle, même si les médias progressistes le considèrent comme papabile, n'a pas la moindre chance. Pas plus que les autres spécimens exotiques que Bergoglio a habillés de rouge.

- Les cardinaux nord-américains et européens sont donc en lice.

- L'archevêque Francis Leo de Toronto (Canada) n'a que 53 ans.

- Le cardinal Lacroix de Québec, au Canada, traîne avec lui une accusation d'abus sexuel qui, bien que rejetée, l'a contraint à quitter son poste pendant six mois. Ce n'est pas le moment de jouer avec le feu.

- Il y a des profils qui correspondent à un secteur ou à un autre, comme Timothy Dolan de New York, ou Blase Cupich de Chicago. Mais le conclave n'élira pas un cardinal américain dans les circonstances où Donald Trump a assumé un tel rôle de leader et de perturbateur à travers le monde.

- Un autre jésuite ne sera jamais élu, de sorte que Hollerich, du Luxembourg, est exclu.

- Giogio Marengo, 50 ans, d'Oulan-Bator, en Mongolie, est trop jeune.

- Il en va de même pour l'Italien Pierbattista Pizzaballa, 59 ans, patriarche de Jérusalem. [Il est possible qu'ElWanderer se trompe à son sujet et qu'il soit temps d'en savoir plus sur ses faiblesses].

- Juan Omella, 78 ans, de Barcelone, est trop vieux.

- Tolentino de Mendonca, 59 ans, dicastère pour l'éducation, est trop ennuyeux et trop intellectuel [Il est accusé d'être homosexuel dans son pays d'origine, le Portugal].

- Anders Arborelius, 75 ans, est trop exotique, la Suède entrant, pour l'Église, dans cette catégorie.

- Il reste donc Pietro Parolin, secrétaire d'État, Matteo Zuppi, archevêque de Bologne, et Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille.

- Pietro Parolin serait un bon candidat, mais il peut facilement et à juste titre être blâmé pour les erreurs colossales de Bergoglio. Il peut être un puissant faiseur de rois et orienter les votes vers le cardinal Claudio Gugerotti, 69 ans, car tous deux appartiennent à l'école du défunt cardinal Silvestrini ("Ostpolitik" du cardinal Casaroli).

- Matteo Zuppi, bien qu'il n'ait pas le physique adapté au rôle, serait le candidat idéal pour le progressisme et, curieusement, pour de nombreux cercles traditionalistes. C'est un libéral cohérent : avec lui, il y aurait de la place dans l'Église pour tout le monde, tout le monde, tout le monde, et non pour les quelques élus de Bergoglio. Mais le Sacré Collège n'élira pas un ennemi déclaré de Trump.

- Le groupe de cardinaux ouvertement non bergogliens n'a aucune chance d'être élu.

- Mais ces cardinaux catholiques formeront, avec les conservateurs, un troisième blocus qui forcera, après plusieurs jours de tentatives, l'élection d'un candidat de compromis.

- L'un d'entre eux pourrait être le Hongrois Péter Erdö, 72 ans, ou un autre [Pizzaballa, Gugerotti] qui émergerait de manière inattendue, comme ce fut le cas pour Wojtyla, qui a réglé le différend entre Siri et Benelli (1978).

- Une élection courte signifierait que le tiers de blocage n'a pas fonctionné et qu'un cardinal ayant une forte intensité de bergoglianisme dans le sang serait élu.

Image: © Mazur, CC BY-NC-ND, Traduction de l'IA
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Une capture d'image intéressante à ce propos, extrait d'un article de 2018:

Olivier L

C’est Dieu qui choisit.

Comment ça ? ll n'a jamais eu son mot à dire : depuis que l'institution existe, ce moment d'élection n'a jamais été que coteries, cabales, vils calculs politiques d'un parti ou de l'autre, quel qu'il soit .

« Il reste donc Pietro Parolin, secrétaire d'État. » L'extrait est écrit tel quel dans l'article. Ça s'agite comme si François était déjà mort, on dirait.

Problèmes : D'une part, si parmi les cardinaux électeurs il y a un seul cardinal de nomination bergoglienne, le résultat du vote sera immédiatement contesté, Bergo étant un antipape et tous ses actes nuls et non avenus. D'autre part, si les cardinaux élisent un membre du collège cardinalice, surtout un nommé par Bergoglio, celui-ci sera aussi immédiatement contesté. Ils le savent très bien. Donc le travail des cardinaux est de trouver une personnalité remarquable n'appartenant ni au collège cardinalice ni même au système actuel, qui échoue complètement, comme nous le voyons aujourd'hui. S'ils ne le font pas ou s'ils échouent là aussi, c'est le schisme assuré. Mais peut-être est-ce là justement le but : se délester d'un petit reste fidèle pour mieux contrôler la masse.

Bien que ça soit probablement le cas que François soit antipape, ce n'est pas encore statué comme tel par l'Église. François aura avant longtemps une succession du même ordre. Lorsque ce sera clairement statué par l'Église elle-même que François était illégitime, ils commenceront alors à tout détricoter ce qui a été fait depuis la mort de Benoît XVI, ou même depuis l'annonce de sa retraite. L'Église en tirera elle-même ses propres conclusions. Bien que l'ont ait notre propre opinion, il est hasardeux d'afficher nos propres conclusions et de s'y tenir avant d'avoir les conclusions de l'Église elle-même. Le temps va clarifier les choses.

Quelqu'un pense à François-Xavier Bustillo