Texte final de l'Ex-Synode : L'invention des diaconesses toujours d'actualité
François a annoncé qu'il ne publierait pas d'exhortation apostolique ultérieurement, mais qu'il approuvait le document tel quel. Il l'appelle son "magistère papal" (quoi que cela veuille dire).
Après quatre années de réunions interminables et de millions dépensés, le texte recommande de "poursuivre la réflexion" sur de nombreuses questions ("processus en cours").
Le paragraphe le plus controversé est le numéro 60 sur le rôle des "femmes" dans l'Église. Il a obtenu 258 voix "pour" et 97 voix "contre".
Ce paragraphe affirme que les femmes rencontreraient des obstacles pour obtenir une meilleure reconnaissance de leurs charismes, de leur vocation et de leur rôle dans les différents domaines de la vie de l'Église : "La question de l'accès des femmes au ministère diaconal [invalide] reste ouverte".
Le paragraphe ayant obtenu le deuxième plus grand nombre de votes négatifs (312 contre 43) concerne la liturgie. Il invite les communautés chrétiennes à "adopter des formes de célébration qui rendent visible le visage d'une Église synodale", ce qui implique une nouvelle protestantisation du Novus Ordo.
En ce qui concerne l'autorité des Conférences épiscopales [qui n'existent ni dans l'Ecriture Sainte ni dans la Tradition], le document déclare qu'un travail supplémentaire est nécessaire "pour définir précisément le domaine de la compétence doctrinale et disciplinaire".
Il conviendrait de clarifier quelles sont les questions réservées à l'autorité papale et celles qui peuvent être traitées par l'évêque ou les conférences épiscopales.
Le texte suggère que "les décisions prises par une Conférence épiscopale imposent une obligation ecclésiale [ !] à chaque évêque qui a participé à la décision par rapport à son propre diocèse".
En outre, le texte ne fait qu'une allusion aux homosexuels, mentionnant une certaine "douleur" de ceux qui se sentent exclus ou jugés en raison de leur situation matrimoniale, de leur identité ou de leur sexualité.
Dans une possible réponse à la réaction contre "Fiducia supplicans" (décembre 2023), le document déclare : "Avant de publier des documents normatifs importants, les dicastères sont invités à entamer une consultation avec les Conférences épiscopales et les structures correspondantes des Églises orientales sui iuris".
Traduction de l'IA