Une autre prophétie de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich qui semble se réaliser. Sur une démocratie s'insurgeant dans l'Église.
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Le faux œcuménisme.
Je vis, sous l'image de plusieurs jardins formant un cercle autour de moi, les rapports du Pape avec les évêques. Je vis le Pape lui-même sur son trône, placé comme dans un jardin. Je vis dans divers jardins, les droits et les pouvoirs de ces évêques et de ces évêchés, sous forme de plantes, de fleurs et de fruits, et je vis des rapports, des courants, des influences, comme des fils ou des rayons allant du siège de Rome aux jardins. Je vis sur la terre, dans ces jardins, l'autorité spirituelle du moment : je vis en l'air, au-dessus d'eux, l'approche de nouveaux évêques. Ainsi, par exemple, je vis dans l'air (dans l'avenir), au-dessus d'un jardin où se trouvait le sévère supérieur (l'évêque d'alors, sévère parce que ferme dans la foi), un nouvel évêque avec la crosse, la mitre et tout le reste. Je vis autour de lui des protestant qui voulaient le faire descendre dans le jardin, mais non avec les conditions que le Pape avait exigées. (A.III.128)
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Ils cherchaient à s'y glisser par toute espèce de moyens : ils bouleversaient certaines parties du jardin où y jetaient de mauvaises semences. Je les vis tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, cultiver, ou laisser en friche, démolir et ne pas enlever les décombres, etc. Tout était plein de pièges et de ruines. Je les vis intercepter et détourner les voies qui allaient au Pape. (A.III.128)
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Je vis ensuite que quand ils introduisaient l'évêque de la manière qu'ils s'étaient proposée (après l'avoir élu démocratiquement ? selon que, déjà, certains commencent à militer en ce sens) il était intrus, introduit contre la volonté du Pape et qu'il ne possédait pas légitimement l'autorité spirituelle. (A.III.128)
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Je vis, à ce que je crois, presque tous les évêques du monde, mais un petit nombre seulement parfaitement sain. (A.III.136)
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Je vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, et la religion tomber en décadence complète. (A.III.137)
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Il y avait à Rome, même parmi les prélats, bien des personnes de sentiments peu catholiques qui travaillaient au succès de cette affaire (la fusion des églises).
Je vis aussi en Allemagne des ecclésiastiques mondains et des protestants éclairés manifester des désirs et former un plan pour la fusion des confessions religieuses et pour la suppression de l'autorité papale. (A.III.179)
…et ce plan avait, à Rome même, des fauteurs parmi les prélats ! (A.III.179)
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Ils bâtissaient une grande église, étrange et extravagante ; tout le monde devaient y entrer pour s'y unir et y posséder les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, sectes de toute espèce : ce devait être une vrai communion des profanes où il n'y aurait qu'un pasteur et un troupeau. Il devait aussi y avoir un Pape (élu vraisemblablement !) mais qui ne posséderait rien et serait salarié. Tout était préparé d'avance et bien des choses étaient déjà faîtes : mais à l'endroit de l'autel, il n'y avait que désolation et abomination. (A.III.188)