Moi qui suis un amateur passionné par l'histoire de la Révolution Française, je réalise que les mesures contre l'épidémie de coronavirus qui se succèdent, s'accumulent et s'aggravent très progressivement et sans pause chaque semaine depuis presque deux ans ressemblent étrangement, mutatis mutandis évidemment, aux mesures anti-cléricales qui se sont succédées au cours de la Révolution. Celles-ci ont commencé dès l'été 1789, à Versailles même; relativement légères et même douces au début (sauf l'agression à Notre-Dame de Versailles), la population les prenant au début avec le sourire et une certaine indulgence; elles sont devenues, très progressivement de plus en plus absurdes et mesquines, puis vexatoires au fil des semaines et des mois. Cela ne s'est jamais arrêté, un nouveau palier étant franchi à chaque fois (réflexions désobligeantes, insultes et sarcasmes, vol des biens du clergé, interdiction des voeux monastiques, constitution civile du clergé, obligation de plus en plus pressante du serment de fidélité, rupture des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, occupation des lieux de culte, haine des insermentés et incitation à la délation, fermeture des collèges de théologie, insermentés présentés comme des dangereux suspects, encouragement au mariage des prêtres et des religieux et religieuses, dissolution des congrégations régulières, interdiction des confessions, interdiction du port des habits ecclésiastiques en dehors des lieux de culte, lois de proscription et visites domiciliaires inquisitrices, condamnation à la déportation -d'abord hors département- puis étendue au pays entier etc...). Cela a continué sans pause jusqu'aux enfermements, aux massacres, aux assassinats de prêtres et de religieux, d'abord individuels puis généralisés. "Baignades de Nantes", fusillades de Lyon, pontons de Rochefort, déportation en Guyane etc... Le délire fanatique est même devenu tel que même les prêtres jureurs ont été contraints à la clandestinité pour échapper à la folie satanique.