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Le but du Synode d'Amazonie est même pire que prévu

Le véritable but du Synode amazonien est de "changer toute l'Église selon les versions les plus radicales de la théologie de la libération", malgré l'accent mis par les médias sur le célibat et les "diacres" femmes.

Julio Loredo, président de la branche italienne de Tradition, Famille et Propriété (TFP) a déclaré ceci à LifeSiteNews.com (22 juin).

Un tel changement serait "la révolution la plus pernicieuse de l'histoire de l'Eglise", a ajouté Loredo.

Loredo craint que le Synode ne propose les tribus amazoniennes comme porteuses d'une nouvelle révélation pour notre temps et présentées comme les "évangélisateurs du monde".

L'Instrumentum laboris présente les tribus indiennes comme idylliques bien que certaines pratiquent le cannibalisme, l'infanticide et la sorcellerie.

Image: panamazonsynodwatch.com, #newsTvdfcmsdnx
AveMaria44
Une critique de l’Instrumentum Laboris du Synode sur l’Amazonie
du cardinal Walter Brandmüller
Introduction
On peut vraiment trouver étonnant que, contrairement aux assemblées précédentes, cette fois le synode des Évêques s’intéresse exclusivement à une région du monde où la population représente à peine la moitié de celle de la ville de Mexico, soit 4 millions d’habitants. Ce qui contribue …Plus
Une critique de l’Instrumentum Laboris du Synode sur l’Amazonie
du cardinal Walter Brandmüller
Introduction
On peut vraiment trouver étonnant que, contrairement aux assemblées précédentes, cette fois le synode des Évêques s’intéresse exclusivement à une région du monde où la population représente à peine la moitié de celle de la ville de Mexico, soit 4 millions d’habitants. Ce qui contribue d’ailleurs à éveiller des soupçons quant aux véritables intentions qui sont à l’oeuvre en coulisses. Mais il faut surtout se demander quels sont les concepts de religion, de christianisme et d’Église qui sont à la base de l’Instrumentum Laboris publié récemment. C’est ce que nous allons examiner en nous appuyant sur des extraits du texte.
Pourquoi un synode dans cette région ?
Avant tout, on est en droit de se demander pourquoi un synode des évêques devrait se pencher sur des thèmes qui – comme c’est le cas pour les trois quarts de l’Instrumentum laboris – ne concernent que marginalement les Évangiles ou l’Église. De toute évidence, il s’agit de la part du synode des évêques d’une ingérence agressive dans les affaires purement temporelles de l’état et de la société du Brésil. On pourrait se demander ce que l’écologie, l’économie et la politique ont à voir avec le mandat et la mission de l’Église.
Et par-dessus tout : en quoi un synode ecclésial des évêques est-il compétent pour formuler des déclarations dans ces domaines ?
Si le synode des évêques s’aventurait vraiment sur ce terrain, il sortirait alors de son rôle et ferait preuve alors d’une présomption cléricale [le cléricalisme voilà l’ennemi, François le dit bien] que les autorités civiles seraient en droit de rejeter.
Sur les religions naturelles et l’inculturation
A cela, il faut garder en tête un autre élément que l’on retrouve à travers tout l’Instrumentum Laboris : l’évaluation très positive que l’on fait des religions naturelles, y compris des pratiques de guérison indigènes et tout ce qui s’en suit, y compris des pratiques et des rites mythico-religieux. Dans le contexte de l’appel à l’harmonie avec la nature, on y parle même de dialogue avec les esprits (n°75).
Ce n’est pas seulement l’idéal du « bon sauvage » tel que Rousseau et les Lumières l’ont essquissé que l’on compare ici à l’homme européen décadent. Ce courant de pensée se poursuit bien plus loin dans le temps, jusqu’au tournant du 20e siècle où il culmine en une idolâtrie panthéiste de la nature. Herman Claudius (1913) a composé l’hymne du Mouvement des Travailleurs Socialistes : « Quand nous marchons côte à côte… », dont un couplet dit ceci : « Verts bouleaux et vertes graines, voyez comment la vieille Mère Nature sème à pleines mains, avec un geste de supplication pour que l’homme devienne sien… » Il est intéressant de noter que ce texte a été ensuite recopié dans le livre de chants des Jeunesses hitlériennes, probablement parce qu’il correspondait au mythe national-socialiste du sang et du sol. Cette proximité idéologique est remarquable. Ce rejet antirationaliste de la culture « occidentale » qui insiste sur l’importance de la raison est caractéristique de l’Instrumentum Laboris, qui parle respectivement au n°44 de « la Terre-Mère » et du « cri des pauvres et de la terre » (n°101).
Par conséquent, le territoire – c’est-à-dire les forêts d’Amazonie – y est même déclaré être un locus theologicus, une source singulière de la révélation de Dieu. Il y aurait en son sein les lieux d’une épiphanie où se manifeste la réserve de vie et de sagesse pour la planète, une vie et une sagesse qui parle de Dieu (n°19). Entretemps, la régression qui en découle du Logos au Mythos est érigée en modèle de ce que l’Instrumentum Laboris qualifie d’inculturation de l’Église. Le résultat est une religion naturelle recouverte d’un mince vernis chrétien.
La notion d’inculturation y est ici virtuellement dénaturée
, étant donné qu’on lui fait dire le contraire de ce que la Commission Théologique Internationale a présenté en 1988 et de ce qu’a enseigné avant elle le décret « Ad Gentes » de Vatican II sur l’activité missionnaire de l’Église.
Sur l’abolition du célibat et l’introduction d’un sacerdoce féminin
Il est impossible de masquer que le « synode » vise surtout à mettre en œuvre deux projets auquel on tient beaucoup et qui n’ont jamais été mis en œuvre jusqu’à présent : l’abolition du célibat et l’introduction d’une prêtrise féminine – en commençant d’abord par le diaconat féminin. Quoi qu’il en soit, il s’agit de « tenir comtpe du rôle central que les femmes jouent aujourd’hui dans l’Église amazonienne » (129a3). D’une manière similaire, il s’agit à présent « d’ouvrir nouveaux espaces qui s’ouvrent pour la création les nouveaux ministères adaptés à ce moment historique. Il est temps d’écouter la voix de la région amazonienne… » (n°43).
On oublie cependant de mentionner que, dernièrement, Jean-Paul II aussi avait affirmé avec la plus haute autorité magistérielle qu’il n’est pas dans le pouvoir de l’Église de conférer les ordres sacrés aux femmes. En effet, en deux mille ans, l’Église n’a jamais administré le Sacrement de l’Ordre à une femme. La demande qui va aujourd’hui dans la direction opposée montre que le mot « Église » est maintenant employé comme un terme purement sociologique de la part des auteurs de l’Instrumentum Laboris, ce qui revient à nier le caractère sacramentel et hiérarchique de l’Église.
Sur la négation du caractère sacramentel et hiérarchique de l’Église
De la même manière – quoique sans s’y attader – le n°127 renferme une attaque directe contre la constitution hiérarchique et sacramentelle de l’Eglise, quand on s’y demande s’il ne serait pas opportun de « reconsidérer la notion que l’exercice de la juridiction (le pouvoir de gouvernement) devrait être lié dans tous les domaines (sacramentel, judiciaire et administratif) et de façon permanente au sacrement de l’Ordre. » C’est à partir de cette vision erronée qu’ensuite (au n°129) on appelle à la création de nouveaux offices qui correspondraient aux besoins des peuplades amazoniennes.
Cependant, c’est dans le domaine de la liturgie et du culte que l’idéologie d’une inculturation mal comprise s’exprime d’une manière particulièrement spectaculaire. Certaines formes issues des religions naturelles y sont adoptées positivement. L’Instrumentum Laboris (n°126e) ne se prive pas d’exiger que les « peuples pauvres et simples » puissent exprimer « leur (!) foi à l’aide d’images, de symboles, de traditions, de rites et d’autres sacrements » (!!). »
On est très loin des enseignements de la Constitution « Sacrosanctum Concilium » et de ceux du decrét « Ad Gentes » sur l’activité missionnaire de l’Église, et cela démontre une compréhension purement horizontale de la liturgie.
Conclusion
Summa summarum : L’Instrumentum Laboris charge le synode des évêques et en définitive le Pape d’une grave violation du Depositum fidei, avec pour conséquence une autodestruction de l’Église ou bien la transformation du Corpus Christi mysticum en une ONG civile avec un mandat écologico-socialo-psychologique.[Il fut un temps où l’on parlait du MASDU]
Après ces observations, plusieurs questions se posent : y a-t-il, surtout en ce qui concerne la structure sacramentelle et hiérarchique de l’Église, rupture décisive avec la tradition apostolique qui est constitutive de l’Église ou les auteurs ont-ils plutôt une notion du développement de la doctrine qui serait défendue théologiquement pour justifier les ruptures susmentionnées ?
Cela semble bien être le cas. Nous assistons à un nouvel avatar un Modernisme classique du début du 20e siècle. À l’époque, on a commencé par une approche résolument évolutionniste avant de soutenir l’idée qu’au développement de l’homme vers un niveau supérieur correspondrait également des niveaux de conscience et de culture supérieurs susceptibles de faire en sorte que ce qui était faux hier peut être vrai aujourd’hui. Cette dynamique évolutionniste est appliquée à la religion, c’est-à-dire à la conscience religieuse et à toutes ses manifestations dans la doctrine et dans le culte et naturellement aussi à la morale.
Cependant, cela présume d’une compréhension du développement du dogme qui serait en opposition totale avec la compréhension catholique authentique. Cette dernière conçoit le développement du dogme et de l’Eglise non pas comme un changement mais plutôt comme un développement organique du sujet qui demeure fidèle à sa propre identité.
C’est ce que les deux conciles du Vatican nous enseignent dans les constitutions « Dei Filius », « Lumen Gentium » et « Dei Verbum ».
Il faut donc à présent affirmer avec force que l’Instrumentum Laboris contredit l’enseignement impérieux de l’Eglise sur des points essentiels et qu’il doit donc être considéré comme hérétique. Dans la mesure où le fait de la révélation divine y est remis en question, ou mal comprise, il faut en plus également parler d’apostasie.
Cela se justifie d’autant plus à la lumière du fait que l’Instrument Laboris recourt à une conception purement immanentiste de la religion et qu’il considère la religion comme étant le résultat et la forme d’expression de l’expérience spirituelle personnelle de l’homme. L’emploi de termes et de notions chrétiens ne peut masquer qe ceux-ci ne sont utilisés que comme des coquilles vides, malgré leur sens originel.
L’Instrumentum Laboris pour le synode sur l’Amazonie constitue une attaque contre les fondements de la Foi, d’une manière qu’on aurait jamais cru possible jusqu’ici, et il doit donc être rejeté avec la plus grande fermeté.
Siagrius
Commentaires d'extraits du Journal La Croix du 21 Juin 2019. Merci Ave Maria44
Grâce à vous j'ai remonté jusqu'à l'article.
La théologie prônée par le pape François est une théologie panthéiste du N.O.M.
Vous remarquerez que la pentecôte théologique n'est ni plus ni moins que le bisounours panthéiste du Nouvel Ordre Mondial où chacun y trouve son compte.
""""« Les anciennes architectures de …Plus
Commentaires d'extraits du Journal La Croix du 21 Juin 2019. Merci Ave Maria44
Grâce à vous j'ai remonté jusqu'à l'article.
La théologie prônée par le pape François est une théologie panthéiste du N.O.M.

Vous remarquerez que la pentecôte théologique n'est ni plus ni moins que le bisounours panthéiste du Nouvel Ordre Mondial où chacun y trouve son compte.

""""« Les anciennes architectures de pensée, les grandes synthèses théologiques du passé sont des mines de sagesse théologique, mais elles ne peuvent être appliquées mécaniquement aux questions actuelles », a-t-il expliqué, plaidant pour « une “Pentecôte théologique”, permettant aux femmes et aux hommes de notre époque d’écouter “dans leur propre langue” une réflexion chrétienne qui réponde à leur recherche de sens et de vie »."""""

""""""""« DANS LE DIALOGUE, L’ÉGLISE ANNONCE LA BONNE NOUVELLE »

« Je dirais que la théologie est appelée à être une théologie de l’accueil et à développer un dialogue authentique et sincère avec les institutions sociales et civiles, les universités et les centres de recherche, les chefs religieux et toutes les femmes et des hommes de bonne volonté, pour construire dans la paix une société inclusive et fraternelle », a-t-il résumé.

Un dialogue qui ne met pas l’identité chrétienne dans la poche. Pour le pape, en effet, « dans le dialogue avec les cultures et les religions, l’Église annonce la Bonne Nouvelle de Jésus et la pratique de l’amour évangélique qu’il prêchait comme une synthèse de tout l’enseignement de la Loi ».""""""""

Dans le premier paragraphe nous avons là l'Eglise bisounours des soixante-huitards mondialistes, ce qui est doctrinalement faux.

Dans le second paragraphe, je ne pense pas que l'on puisse transformer le bois mort qu'est l'enseignement de la loi juive (et de l'ancien testament) en ce bois vivant qu'est la loi d'amour prêchée par Jésus.
De ce discours il ressort que le pape laisse toute initiative théologique à tout illuminé prétendument inspiré" par l'Esprit Saint : on rase tout et on recommence ; tout est permis ; j'attend vos suggestions car plus on est de fous plus on rit !…… Voilà la triste impression que nous donne notre pape.
avecrux.avemaria
Nous ne sommes plus à un changement près. Soyons fous... puisque tout passe au nom de la Charité pour le prochain, jouons sur les sentiments ! L'âme esclave du corps et de l'esprit... Terreau pour toutes les plantes folles.
AveMaria44
LA THÉOLOGIE DE LA NOUVELLE RELIGION
Du journal "La croix" :
"À Naples, François prône la liberté théologique"
Invité vendredi 21 juin midi par la Faculté de théologie d’Italie méridionale, le pape François a souligné l’importance d’une théologie en dialogue avec la société comme avec les autres religions, insistant sur la nécessaire liberté de recherche des théologiens.
La longue intervention du …Plus
LA THÉOLOGIE DE LA NOUVELLE RELIGION
Du journal "La croix" :
"À Naples, François prône la liberté théologique"
Invité vendredi 21 juin midi par la Faculté de théologie d’Italie méridionale, le pape François a souligné l’importance d’une théologie en dialogue avec la société comme avec les autres religions, insistant sur la nécessaire liberté de recherche des théologiens.
La longue intervention du pape François, vendredi 21 juin midi à Naples, fera sans nul doute date pour les théologiens du monde entier.
À rebours de certains chiens de garde, c’est en effet « une théologie du discernement, de la miséricorde et de l’accueil, qui se met en dialogue avec la société, les cultures et les religions pour la construction de la convivence pacifique des personnes et des peuples » dont le pape a dressé le portrait à la Faculté de théologie d’Italie méridionale...
Prônant « une proclamation sans esprit de conquête, sans volonté de prosélytisme et sans intention agressive de réfutation », il appelle à « un dialogue “de l’intérieur” avec les hommes, leurs cultures, leurs histoires, leurs différentes traditions religieuses »"
Lien ici
Etienne bis
Aveuglement volontaire.
ne nous laissez pas succomber
Ce b'est pas par les théologiens que vous me connaitrez à dit le Seigneur .
AveMaria44
C'est la nouvelle religion du Novus Ordo inaugurée par Jean XXIII et Paul VI, pratiquée avec zèle par Jean-Paul II à Assise, celle que certains refusent de voir
www.sfaturiortodoxe.ro/filme-video/orthodox-awaren…
ne nous laissez pas succomber
Ce n'est pas.
AveMaria44
Les théologiens ont la mission de défendre la foi et de l'expliciter autant que la raison le peut...