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Évêque et bon ami de Léon XIV : "Il gardera les formes, mais changera le contenu".

En tant qu'évêque au Pérou, Leo XIV a déjà mis en œuvre les propositions de François, et "il va continuer ainsi, en y ajoutant évidemment son propre style", a déclaré l'évêque auxiliaire Alberto Bochatey de La Plata, en Argentine, à LaNacion.com.ar en mai.

Monseigneur Bochatey est un augustinien comme Léon XIV. Tous deux sont nés en 1955, ont vécu ensemble à l'Augustinianum de Rome et sont de bons amis depuis plus de 30 ans. Ils ont servi ensemble dans des commissions en Amérique latine. En mars 2013, le Père Prévost s'est rendu en Argentine pour accompagner son ami lors de son ordination épiscopale.

Quelques jours avant le conclave, l'évêque auxiliaire a pris contact avec le cardinal Prévost et, en mai, a été reçu en audience par le pape Léon XIV.

Monseigneur Bochatey pense que le pape François a "découvert" le père Prévost, puis l'a fait évêque en 2014, lui a donné deux diocèses compliqués à administrer au Pérou, l'a fait membre du Dicastère pour les évêques, l'a nommé préfet et cardinal : "C'est comme si François l'avait pointé du doigt. Il faisait partie des cardinaux qu'il voyait avec espoir".

L'évêque auxiliaire a ajouté : "Je pense que Léon XIV suivra sans aucun doute les grandes lignes proposées par François."

Léon XIV est un "homme plus serein" que François, "on ne le verra pas boire du maté sur la place. Il sera moins perturbateur, ce qui ne veut pas dire qu'il reviendra en arrière [aux années 1960 ?]."

Mgr Bochatey s'est moqué de certains commentaires sur la mozzetta papale rouge et sur le fait de vivre dans le Palais apostolique. "Il va le faire parce qu'il est plus formel que François. Mon grand-père aurait dit que c'est un gentleman très bien éduqué qui va garder les formes. Mais il va en renouveler le contenu, sans aucun doute".

L'évêque a ajouté que Robert Prévost a eu "beaucoup de respect et d'affection pour François".

"Il ne faut pas oublier qu'il a travaillé en étroite collaboration avec François pendant les deux dernières années. Ils se sont rencontrés tous les samedis pour discuter des évêques et sûrement de beaucoup d'autres sujets.

Et "François l'a beaucoup soutenu. Il l'a toujours considéré comme l'un des espoirs".

Image: © Mazur, CC BY-NC-ND, Traduction de l'IA
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catherineb

bien dit AveMaria44

Etienne bis

La nouveauté viendra (ou pas) du rétablissement de Summorum pontificum accompagné de l'abolition (définitive) des mesquineries de Traditions custodes.
Le reste c'est du vent, du cinéma, du pipi de chat.

@Etienne bis Le vrai probléme, me semble-t-il est qu'une immense majorité (en France, je ne sais ce qu'il en est ailleurs) de fidèles du rite dit de Saint Pie V, rejette violemment le rite romain dit de Saint Paul VI.
Le tout serait qu'il n'y ait pas de schisme, et que les fidèles admettent les deux formes du rite romain, et qu'ils bénéficient de la liberté de participer au rite ancien, de manière pleinement catholique, en ne rejettant pas le rite romain tel qu'il fut réformé.

@Silvānus Pūblius
Quand une religion se met, de manière officielle, à relativiser sa Foi et en même temps, réduit son affirmation du sens du sacré... On est en droit de se demander si elle ne subit pas une attaque de l'intérieur, une trahison.
En effet, cela revient à du suicide, et c'est exactement ce qui s'est produit et continue à se produire.
A preuve ?
Fin des années 60, dans ma paroisse, le clergé proposait 4 messes dominicales (samedi 18 30, dimanche 08 00, 10 30, 19 00) qui étaient toutes les 4 raisonnablement suivies.
En 2025, il n'y en plus qu'une, dimanche à 10 00. Et la nef n'est pas pleine.
Ces situations généralisées en Europe, elles n'ont pas empêché un Narcisse Imbroglio de nous gratifier de ses simagrées. Dont celles en l'honneur d'une pachamama, organisées au Vatican.
Et ce type-là n'a pas été chassé à coups de pied au cul comme le malpropre qu'il était. Je ne parviens pas à comprendre.

@Etienne bis Merci de votre réaction. Je vais à titre personnel dans des paroisses classiques, je ne vois pas tout cela : aucun relativisme dans les homélies.
Je comprends par ailleurs le choc que furent les années 60 ; heureusement, nous sommes revenus de ces temps tourmentés.
Je ne suis pas sur par ailleurs que vos propos sur l'ancien pape soient conforme à l'Évangile.
Bonne semaine.

@Silvānus Pūblius
- Où ai-je parlé d'homélies particulières ? J'aurais pu, mais je ne l'ai pas fait.
Ce que j'ai critiqué.
C'est 1° le discours officiel sur la Foi. Par exemple.
Qui nous parle encore du péché ? Qui nous propose la confession de nos fautes et l'organise ?
Et 2° la déroute du sens du sacré. Par exemple.
La messe face au peuple (entre copains)... Le respect pour l'Eucharistie. Etc. etc...
- D'autre part.
Dans les Evangiles, on peut lire que des propos de Jésus (généralement bienveillants) n'étaient pas tous à l'eau de roses. On y lit aussi que des apôtres gardaient des armes sur eux. Pour en faire un usage éventuel, ils demandaient "s'il vous plaît" ?
- Quant à la qualité de pape que vous reconnaissez au personnage en question. Je prends la liberté d'en douter fortement, et ce pour des motifs que je pourrais détailler.

@Etienne bis Merci de vos remarques.
- Dans ma paroisse (une paroisse classique parisienne), on parle d'abord de Jésus, mais aussi bien évidemment du péché
- Des confessions ont lieux ; en période de Carême, des journées spéciales ont même lieu à cet effet
- La messe face au peuple, cela ne veut pas dire "entre copains" : la messe à Rome fut toujours (s je ne me trompes pas) célébrée face au peuple.
- Oui, dans l'Évangile, Jésus peut être dûr : mais il demande à ses disciples d'être on ne peut plus humbles : voici le texte de la messe du jour : "In illo témpore: Dixit Iesus discípulis suis:
«Audístis quia dictum est: “Oculum pro óculo et d
entem pro dente”. Ego autem dico vobis: Non resístere malo; sed si quis te percússerit in déxtera máxilla tua, præbe illi et áuteram; et ei qui vult tecum iudício conténdere et túicam tuam tóllere, remítte ei et pállium; et quicúmque te angariáverit mille passus, vade cum illo duo. Qui petit a te, da ei, et volénti mutuári a te, ne avertáris».
- Je comprends pas ailleurs votre doute concernant l'ancien saint Père ; toutefois, vous pechez contre l'Évangile en utilisant des insultes : "Ego autem dico vobis: Omnis, qui irascitur fratri suo, reus erit iudicio; qui autem dixerit fratri suo: “Racha”, reus erit concilio; qui autem dixerit: “Fatue”, reus erit gehennae ignis."
Dieu vous bénisse.

Etienne bis

Merci pour vos réponses circonstanciées.
Que le bon Dieu veuille me pardonner mes fautes.
Et que votre apostolat soit fécond
Ceci dit, permettez que je continue à penser qu'un recul de l'Eglise, comme celui auquel j'ai pu assister de mon vivant... C'est humainement incompréhensible.
Par exemple ?
Visitant Naples (voici quelques années), j'ai traversé, pendant de longues dizaines de minutes, les locaux en bon état d'un vaste couvent complètement désert.
A mes yeux, cela ne peut être que le résultat de trahisons.

@Etienne bis Merci de votre très gentil message. Je comprends parfaitement votre point de vue. En Europe, oui, la foi en Jésus décline. Des anciens fleurons sont devenus vides. C'est très triste.
Dieu vous bénisse

AveMaria44

François II habillé en Benoit XVII pour pérenniser la révolution