Montfort.
19592

Si François ment, c'est que Vatican II le lui a appris : désolé mon cher Denis

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Au Vatican, on s’étonne des propos tenus par le pape François à l’occasion d’une nouvelle interview avec l’agence Reuters.

Le Pape a affirmé, en effet, qu’il n’avait appris l’existence des quatre « Dubia » que lui avaient adressées les cardinaux Raymond Leo Burke, Walter Brandmüller et feu Joachim Meisner et Carlo Caffarra que... par les médias.

Or, les cardinaux signataires ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils avaient envoyé directement au pape lui-même la lettre dans laquelle ils demandaient des éclaircissements sur les passages controversés d’ « Amoris Laetitia ». Et c’est seulement après deux mois d’attente et aucune réponse obtenue qu’ils ont rendu cette lettre publique.

François prétend maintenant que les cardinaux ont rendu la lettre publique sans l’envoyer directement à lui...

Cette allégation a été immédiatement rejetée par le cardinal Walter Brandmüller dans une déclaration faite site américain « OnePeterFive ». Le cardinal précise que la lettre portant sur les « Dubia » a été directement transmise au pape François par courrier privé en septembre 2016 et, en même temps, envoyée à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le cardinal Müller, qui était alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, a confirmé lui-même que la lettre en question avait été bien reçue. Interrogé sur son contenu, il a déclaré que la Congrégation pour la doctrine de la Foi parlait toujours « l’autorité du pape » et ne pouvait, de ce fait, pas participer de son propre chef à la controverse.

Hier, « OnePeterFive » a demandé des précisions sur cette affaire au bureau de presse du Vatican mais n’a pas encore reçu de réponse.

Source : Kathnet

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Seuls 3% des fidèles catholiques vont à la messe le dimanche. Les séminaires sont pratiquement vides. Le nombre de jeunes refusant d’aller au catéchisme et d’être confirmés est en augmentation. Les statistiques sont là, implacables. On nous dit que cette situation n’est pas imputable à nos évêques : ils ont fait ce qu’ils ont pu mais leurs directives n’ont pas été suivies. Vraiment ? Que celui ou celle qui se souvient d’avoir entendu un évêque rappeler les normes liturgiques et avoir ouvertement soutenu ses prêtres qui respectaient le missel romain lève le doigt. Personne ? En fait, les évêques ont été - et sont encore, à deux ou trois exceptions près - les grands responsables de la situation que nous connaissons aujourd’hui et qui vient de ce que les directives qu’ils ont données allaient toutes dans des directions opposées à celle indiquée par l’Église, comme le montre le sociologue Guillaume Cuchet dans « Comment notre monde a cessé d’être chrétien » (éd. du seuil, 2018) et comme l’a laissé entendre Mgr Gaidon dans « Un évêque français entre crise et renouveau de l’Église » (éd de l’Emmanuel) ou encore l’académicien André Frossard dans « Le parti de Dieu ; lettre ouverte aux évêques » (éd. Fayard). Voici pêle-mêle ce qui fut fait au cours des années 1970-90 (les plus anciens s’en souviennent) avec la bénédiction de nos pasteurs diocésains et qui a aura conduit, sans faire de bruit, à la situation calamiteuse qui se prolonge actuellement :

1. Liturgie :
- retournement des autels et généralisation des « messes face au peuple » ;

- suppression des messes en latin (nous parlons ici uniquement de la « forme ordinaire ») et limitation drastique du chant grégorien ;
- suppression de la confession individuelle au profit d’absolutions collectives célébrées les veilles de grandes fêtes (Noël, Pâques, Toussaint) ;
- suppression des agenouilloirs afin que les fidèles ne puissent plus exprimer un sentiment d’adoration ;
- obligation de rester debout pour recevoir la communion et de prendre l’hostie dans les mains ;
- encouragements à chanter « par Lui, avec Lui et en Lui... » avec le célébrant à la fin de la prière eucharistique ;
- suppression du « Je confesse à Dieu » et du rite du lavement des mains à l’offertoire ;
- obligation de truffer la messe de mots d’accueil, de bienvenue et de souhaits de « bon dimanche » ;
- liberté laissée aux célébrants de modifier ou d’ « adapter » tel rite, telle oraison ;
- liberté laissée aux prêtres de ne pas revêtir la chasuble pour célébrer la messe ;
- appel lancé aux fillettes pour servir la messe ;
- systématisation de la distribution de la communion par des laïcs ;
- messes épiscopales célébrées dans des cirques, des autos-tamponneuses, des salles de sport, des salles de spectacles...
- liturgies « revisitées » par des « équipes d’animation pastorale » regroupant des laïcs qui n’ont jamais lu ni les textes conciliaires ni la Présentation Générale du Missel romain.

2. Catéchèse.
- publication de parcours catéchétiques (le plus bel exemple étant « Pierres vivantes ») passant sous silence les connaissances de base de la doctrine catholique ;
- catéchèses paroissiales assurées par des laïcs peu formés et parfois même non-pratiquants ;

3. Séminaires ; formation des candidats au sacerdoce.
- aucune formation liturgique solide ;
- discrédit jeté sur les candidats au sacerdoce qui veulent mettre en application des enseignements du Concile.

4. Clergé.

- obligation faite aux prêtres d’abandonner l’habit ecclésiastique, le costume-cravate de « cadre légèrement supérieur » devenant le signe distinctif des évêques.
- obligation de passer sous silence des documents magistériels tels que le « Directoire pour le ministère et la vie des prêtres », l’ Exhortation « Sacramentum Caritatis », l’Instruction « Redemptionis Sacramentum »...

Nous récoltons aujourd’hui ce qui fut semé hier par nos évêques...

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Plus le pape cherche à se montrer et à faire parler de lui, moins les fidèles sont invités à regarder le visage du Seigneur et à entendre la voix de l’Église. On nous dit : « François à déclaré ceci... François a téléphoné à telle personne... François aime manger cela... François a pris un enfant dans ses bras... » C’est incontestablement intéressant. Au moins pour les médias. Mais qu’est-ce que cette frénésie de « com’ » apporte à l’Église ? A notre foi ? La question reste posée.
Nous avons eu, jusqu’à très récemment, des papes qui savaient unir la discrétion à la dignité ; lorsqu’ils se montraient, c’était toujours avec une certaine tenue.

Lorsqu’ils parlaient ou écrivaient, c’était toujours pour dispenser des enseignements clairs et réfléchis touchant à la doctrine, à la liturgie, aux sacrements... Il semblerait que ce ne soit plus guère le cas aujourd’hui, avec un pontificat qui donne trop l’impression de faire passer la forme (souvent discutable) avant le fond (assez régulièrement imprécis).

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Prenant la parole au cours du « Forum italien des familles » le pape François a rappelé que la famille ne peut se composer que d’un homme et d’une femme. Autrement dit, les couples homosexuels homme-homme ou femme-femme, ne constituent en aucun cas une famille.

Si le pape était conséquent avec lui-même, il devrait sanctionner le Père James Martin ou au moins lui interdire de prendre la parole au cours du « Forum mondial de la famille » qui se tient à Dublin (EI). Le Père Martin, jésuite, est en effet ouvertement favorable aux couples homosexuels.

Or le pape François ne prendra aucune mesure, ne dira rien, ne fera aucun rappel à l’ordre. Pour une simple raison qu’il a explicitée dans son Exhortation « Amoris Latitia » : « (...) Je voudrais réaffirmer que tous les débats doctrinaux, moraux ou pastoraux ne doivent pas être tranchés par des interventions magistérielles. (...) Dans l’Église, une unité de doctrine et de praxis est nécessaire mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent. »

Donc, les enseignements du Père Martin sont une façon légitime de voir les choses. La conscience individuelle et la sensibilité de chacun devant faire le reste, l’Église étant désormais ouverte à tout et à son contraire.

Nous avons là un condensé des erreurs de Guillaume d’Occam, de René Descartes, d’Emmanuel Kant, de Johann Fichte, de Georg-Wilhelm Hegel, de Friedrich Engels et de Karl Marx.

La pensée marxiste athée n’est pas morte : elle subsiste, prête à faire surface, dans l’inconscient de nombreux catholiques, clercs aussi bien que laïcs. Elle est entretenue par les liturgies bricolées, sans cesse réinventées, qui distillent l’idée selon laquelle tout peut être relativisé dans la mesure où, en fonction des contextes, la distinction entre la vérité et l’erreur n'est qu'une affaire de point de vue.

(Cf. Benoît Fléchy, Naïfs et dupes : l’introduction du marxisme dans les structures de l’Église de France, éd. Résiac.)

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Cette année, moins de 70 diacres seront ordonnés prêtres diocésains.

« Un chiffre aussi bas est une chance pour l’Église » vont nous répéter, sur l’air de « tout va très bien madame la marquise », certains évêques qui ont déjà trouvé la solution pour pallier au manque de pasteur : “éapiser” totalement les paroisses. C’est-à-dire créer toujours plus d’ « équipes d’animation pastorale », ces sortes d’EHPAD paroissiaux qui dissuadent les jeunes à envisager le sacerdoce.

Source : www.proliturgia.org/actua.html
(20 & 21 juin 2018)

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Album ACTU


>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez
Ludovic Denim
Et je ne sais pas si c'est partout en France, mais je note qu'ils ont remplacé les bancs par des chaises dans une cathédrale et une église que je connais.
L'intérêt pour eux de mettre des chaises (avec de la paille en plus qui se défait) est sans doute de supprimer les agenouilloirs carrément pour que plus personne ne pense à se mettre à genoux à même le carrelage.
Et pour les confessions, il …Plus
Et je ne sais pas si c'est partout en France, mais je note qu'ils ont remplacé les bancs par des chaises dans une cathédrale et une église que je connais.

L'intérêt pour eux de mettre des chaises (avec de la paille en plus qui se défait) est sans doute de supprimer les agenouilloirs carrément pour que plus personne ne pense à se mettre à genoux à même le carrelage.

Et pour les confessions, il n'y a plus de confessionnal mais des pièces où il faut presque regarder le prêtre face à face, ou bien des chaises pour ne plus se mettre à genoux et demander pardon de nos péchés. Sans doute une manière de dissuader les fidèles peu habitués à se confesser.

Sans oublier toutes les prières avec "tu" au lieu de "Vous" lorsqu'on s'adresse à Dieu.
Ludovic Denim
Y a même des prêtres qui sont capables de parler des "fakes news" dans leur homélie...
Dans la liturgie, on peut signaler aussi qu'auparavant c'était seulement une fois par an que les fidèles devaient se tourner les uns les autres pour se souhaiter la paix du Christ et se serrer les mains. Aujourd'hui, c'est chaque dimanche.Plus
Y a même des prêtres qui sont capables de parler des "fakes news" dans leur homélie...

Dans la liturgie, on peut signaler aussi qu'auparavant c'était seulement une fois par an que les fidèles devaient se tourner les uns les autres pour se souhaiter la paix du Christ et se serrer les mains. Aujourd'hui, c'est chaque dimanche.
Ne nous laissez pas sucomber
De toute façons il dit tout et son contraire ,alors?
Symphytum
@GChevalier www.etudesantimodernistes.fr/…/pretres-traditi…
Devant l’avis d’une tripotée de canonistes peut être que tu finiras par rendre les armes !Plus
@GChevalier www.etudesantimodernistes.fr/…/pretres-traditi…

Devant l’avis d’une tripotée de canonistes peut être que tu finiras par rendre les armes !
AveMaria44
Prenant la parole au cours du « Forum italien des familles » le pape François a rappelé que la famille ne peut se composer que d’un homme et d’une femme. Autrement dit, les couples homosexuels homme-homme ou femme-femme, ne constituent en aucun cas une famille.
Si le pape était conséquent avec lui-même, il devrait sanctionner le Père James Martin ou au moins lui interdire de prendre la parole …Plus
Prenant la parole au cours du « Forum italien des familles » le pape François a rappelé que la famille ne peut se composer que d’un homme et d’une femme. Autrement dit, les couples homosexuels homme-homme ou femme-femme, ne constituent en aucun cas une famille.

Si le pape était conséquent avec lui-même, il devrait sanctionner le Père James Martin ou au moins lui interdire de prendre la parole au cours du « Forum mondial de la famille » qui se tient à Dublin (EI). Le Père Martin, jésuite, est en effet ouvertement favorable aux couples homosexuels.

Or le pape François ne prendra aucune mesure, ne dira rien, ne fera aucun rappel à l’ordre. Pour une simple raison qu’il a explicitée dans son Exhortation « Amoris Latitia » : « (...) Je voudrais réaffirmer que tous les débats doctrinaux, moraux ou pastoraux ne doivent pas être tranchés par des interventions magistérielles. (...) Dans l’Église, une unité de doctrine et de praxis est nécessaire mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent. »

Donc, les enseignements du Père Martin sont une façon légitime de voir les choses [Nego, car cela ne découle pas de la doctrine commune]. La conscience individuelle et la sensibilité de chacun devant faire le reste, l’Église étant désormais ouverte à tout et à son contraire.

Nous avons là un condensé des erreurs de Guillaume d’Occam, de René Descartes, d’Emmanuel Kant, de Johann Fichte, de Georg-Wilhelm Hegel, de Friedrich Engels et de Karl Marx.

La pensée marxiste athée n’est pas morte : elle subsiste, prête à faire surface, dans l’inconscient de nombreux catholiques, clercs aussi bien que laïcs. Elle est entretenue par les liturgies bricolées, sans cesse réinventées, qui distillent l’idée selon laquelle tout peut être relativisé dans la mesure où, en fonction des contextes, la distinction entre la vérité et l’erreur n'est qu'une affaire de point de vue.

(Cf. Benoît Fléchy, Naïfs et dupes : l’introduction du marxisme dans les structures de l’Église de France, éd. Résiac.)
Montfort AJPM
Vois-tu, pour la confession,
Ils n'ont pas de juridiction
Les conciliaires hérétiques
Et les tradis schismatiques.
Si à eux tu vas te confesser,
Tu ne seras pas du tout confessée :
Tu croiras être confessée,
Mais point ne seras confessée.
AJPM
- Mais ne devais-tu pas régulariser ?
- Je sais d'avance que c'est raté !
Et toi, vas-tu régulariser ?
- Je ne vais même pas essayer !
- La porte est ouverte alors ?
- Oui, mais ne faut-il pas se confesser
Avant que de nous marier ?
- Il fait chaud ici : viens dehors.
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GChevalier
- Mais au fait, mon cher Missouri...
- Qu'y a-t-il, ma chère Virginie ?
- Il y a un problème dans le quartier,
C'est que plus personne n'est marié !
- Si si, il y aura bientôt nous deux,
Mais bien entendu, si tu le veux.
- Avec ton canon mille-quatre-vingt-dix-huit ?
- Tu as tout bien deviné : eh bien oui.
Montfort.
Les âmes généreuses sortent victorieuses des luttes contre Satan ;
La victoire est à nous, assure Antéchrist : l’Église catholique est désormais morte et je suis en train de célébrer ses funérailles !