Le Vatican tombe en ruine : Le personnel crie à l'alarme, à la démotivation et à la confusion
Le 20 août, elle a publié sur AdlVaticano.org un communiqué non signé exprimant son "alarme", sa "démotivation" et sa "confusion". Les grèves sont interdites au Vatican.
L'ADLV se plaint de la mauvaise gestion financière sous François, du manque de transparence, des bilans budgétaires non publiés et des promotions sans mérite.
La déclaration déplore également l'externalisation d'emplois, y compris les services de nettoyage et de réception, ainsi qu'un "changement radical de cap" vers une "entreprise" à part entière.
Des consultants externes et des cabinets d'audit décident de la gestion des biens immobiliers et des valeurs mobilières.
Il a été récemment annoncé que la gestion du supermarché Annona du Vatican sera bientôt confiée à une "marque italienne bien connue".
Le même sort sera réservé à d'autres entreprises appartenant au Vatican. Nous avons l'impression que l'institution est lentement en train d'être "déconstruite"", indique la déclaration.
Elle explique que les diverses demandes de dialogue [le fameux "dialogue"] avec les supérieurs du Vatican sont restées lettre morte : "Nous avons l'impression que le corps se désagrège".
Le Vatican compte un peu plus de 5 000 salariés, en cumulant la Curie romaine et l'État de la Cité du Vatican. À titre de comparaison : L'archidiocèse de Cologne, en Allemagne, compte environ 18'000 employés.
Image: © Mazur, CC BY-NC-ND, Traduction de l'IA