Quelle tristesse de ne pas savoir regarder et analyser les fruits comme le Saint Évangile nous y invite (qui Lui est Dogmatique pour un catholique, contrairement à tous les dits "spécialistes" qui versent si facilement dans l'erreur et le mensonge), comme à San Damiano aussi ! Il est évident, que toutes celles et ceux qui vivent dans l'erreur pour s'être coupé de la Source de la Vie qu'est la Sainte Église du Christ, ne peuvent plus reconnaître le surnaturel lorsqu'il apparaît, ce qui est fort logique. Mt 12,33-34 : "Ou admettez que l'arbre est bon et que son fruit est bon ; ou admettez que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais : car c'est au fruit qu'on connaît l'arbre. Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes paroles, étant mauvais ? Car la bouche parle de l'abondance du cœur".

Merci, Sylvanus , d'avoir donné cette référence qui intéressera les gens sains d'esprit qui souhaitent éviter de tomber dans l'"apparitionite chronique", grave pathologie d'une Foi malade; voici l'un des deux commentaires de clients Amazon, daté de 2010, concernant cet ouvrage salutaire : "Joachim Bouflet, dans son livre démonte ni plus ni moins les soi-disant apparitions Medjugorge et San Damiano et la désinformation qui les accompagnent.
...pour Medjugorge, Vicka en prend sérieusement pour son grade, avec tout l'argent qu'elle placerait dans les hôtels d'une rue de Medjugorge, conférences etc... Les franciscains qui téléguident sont nommément épinglés.
...L'abbé Laurentin n'est pas ne reste , avec ses droits d'auteur qui sembleraient assez importants; ce bon abbé est cependant moins égratigné que les pseudo-voyants de Medjugorje, à cause de son glorieux passé (travaux sérieux sur Lourdes).
..n'empêche que Bouflet, légitimé par sa grâce de "mission" auprés de Padre Pio ( raconté en début d"ouvrage ) ne mâche pas ces mots...
Il fait le distinguo entre le bon grain et l'ivraie dans l'histoire des apparitions mariales; il vérifie sur place, fait un vrai travail d'investigation... Son livre très didactique reste néanmoins plaisant à lire... Il a du style... J'ai personnellement lu beaucoup de livres sur ce sujet; en conséquence de quoi je recommande sa lecture... Il met les "pendules à l'heure" en ce qui concerne le "biziness-théatre" des voyants "avida dollars"... Les authentiques apparitions reconnues par l'Eglise sont aussi mentionnées dans cet ouvrage remarquable à bien des égards... J'ajoute qu'il faut un certain courage et une sacrée formation universitaire pour pondre un tel opus... Bravo Joachim !"

@Jean de Roquefort Concernant le discernement entre vraies et fausses apparitions, il y a un livre dé référence : "Les faussaires de Dieu", de Joachim Bouflet. Ce spécialiste des cas mystiques reprend les apparitions connues, et travaille directement sur les archives. Cela permet de savoir précisément ce qu'il en est, et de ne pas tomber dans l'apparitionnisme, qui est une grave maladie de la foi. (références)

Bien à vous. Sylvanus

Jean de Roquefort il y a 2 minutes Merci pour ce que vous êtes aux yeux de Dieu.

@Jean de Roquefort @gerard57 Bonsoir. Mon but en donnant ce témoignage sur le P. Derobert n'était pas de déshonorer ce prêtre, mais donner un avis de plus extrême prudence, sur ses propos comme ses livres. Je me souviens, il y a quelques années, avoir été aux éditions Hovine à Lourdes (qui fut éditeur du P. Derobert). La responsable me disait qu'elle éditait des apparitions ou messages, sur conseils du P. Derobert. Or, il n'y avait aucun discernement sur ces apparitions, ou soit-disant "messages". Même l'éditeur était parfois sceptique…Mme Hovine m'avait d'ailleurs dit que certains "messagers" de Jésus-Christ ou de la Vierge étaient très exigeants sur leurs droits d'auteurs, ne souffrant le moindre retard (sur de visions dites venues du ciel!) Cela m'avait beaucoup amusé! Bien à vous. Sylvanus

C'est bien triste de voir cette médisance et même cette calomnie au sujet du Père Jean qui fut mon directeur spirituel tendrement aimé. A Paris, le prêtre qui était au dessus de lui faisait de la sorcellerie pour lui faire du mal...une fois au moins il a demandé à Saint Padre Pio de partager les souffrances qu'il vivait pendant la Sainte Messe et Saint Padre Pio avait dit que le Seigneur l'autorisa. Je me rappelle avoir assisté à une (au moins) des Saintes Messes dites par le Père Derobert où lorsqu'il donnait la Sainte Communion, on pouvait sentir un agréable parfum inconnu de la terre. Saint Padre Pio venait le visiter chaque année pour le jour anniversaire de sa mort. Je ne serai pas du tout surpris qu'il ait effectivement eu une apparition de la Très Sainte Vierge Marie au Sacré-Coeur à Paris. Je vois que vous le connaissez très mal, mais de grâce au moins ne dites pas de mensonges qui salissent sa mémoire. Un grand homme que j'ai bien connu jusqu'à sa mort, sans oublier de parler de son expérience de décorporation qui a été pris en compte lors du procès pour la canonisation de Saint Padre Pio. Il est probable qu'il ait eu les stigmates invisibles, mais ne peux l'affirmer avec certitude.

jeanderoquefort.free.fr/experience_deco…

Document du procès en canonisation du Padre Pio : l'expérience de décorporation du Père Jean Derobert

.Source : www.parvis.ch/…/decorporation

Voici le témoignage du Père Jean Derobert sur l’évidente protection dont il fut l’objet de la part du Ciel grâce à l’intercession de Saint Pio :

« Cher Père,
Vous m’avez demandé un résumé écrit au sujet de l’évidente protection dont j’ai été l’objet en août 1958, pendant la guerre d’Algérie. J’étais, à ce moment-là, au service de santé des armées. J’avais remarqué qu’à chaque moment important de ma vie, Padre Pio qui m’avait pris en 1955 comme fils spirituel, me faisait parvenir une carte m’assurant de sa prière et de son soutien. Tel fut le cas avant mon examen de l’Université Grégorienne de Rome, tel fut le cas au moment de mon départ à l’Armée, tel fut le cas au moment où je dus rejoindre les combattants d’Algérie.
Un soir, un commando F.L.N. (Front de Libération Nationale Algérienne) attaqua notre village et je fus bientôt maîtrisé et mis devant une porte avec cinq autres militaires et là, nous fûmes fusillés. Je me souviens que je n’ai pensé ni à mon père, ni à ma mère dont j’étais pourtant le fils unique, mais j’éprouvais seulement une grande joie car "j’allais voir ce qu’il y a de l’autre côté". J’avais reçu, le matin même, une carte de la part de Padre Pio avec deux lignes manuscrites: "La vie est une lutte, mais elle conduit à la lumière" (souligné deux et trois fois).
Immédiatement, je fis l’expérience de la "décorporation". Je vis mon corps à côté de moi-même, couché et sanglant au milieu de mes camarades tués, eux aussi. Et je commençai une ascension curieuse dans une sorte de tunnel. De la nuée qui m’entouraient, émergeait des visages connus et inconnus. Au début, ces visages étaient sombres; il s’agissait de gens peu recommandables, pécheurs, peu vertueux. A mesure que je montais, les visages rencontrés devenaient plus lumineux.
Je m’étonnais de ce que je pouvais marcher… et je me dis que, pour moi, j’étais hors du temps, donc déjà ressuscité… Je m’étonnais de voir tout autour de ma tête sans me retourner… Je m’étonnais de n’avoir rien ressenti des blessures occasionnées par les balles de fusils… et je compris qu’elles étaient entrées dans mon corps tellement vite que j’avais pu ne rien sentir.
Subitement, ma pensée s’envola vers mes parents. Immédiatement, je me suis trouvé chez moi, à Annecy, dans la chambre de mes parents que je vis dormir. J’essayais de leur parler, sans succès. J’ai visité l’appartement notant le changement de place d’un meuble. Plusieurs jours après, écrivant à ma mère, je lui ai demandé pourquoi elle avait déplacé ce meuble. Elle m’écrivit en réponse: "Comment le sais-tu?"
J’ai pensé au Pape Pie XII que je connaissais bien (j’étais étudiant à Rome) et, de suite, je me suis trouvé dans sa chambre. Il venait de se mettre au lit. Nous avons parlé par échange de pensées, car c’était un grand spirituel.
J’ai continué mon ascension jusqu’au moment où je me suis trouvé dans un paysage merveilleux, enveloppé d’une lumière bleutée et douce… Il n’y avait pourtant pas de soleil «car le Seigneur est leur lumière…» comme dit l’Apocalypse. J’ai vu là des milliers de personnes, toutes à l’âge de trente ans à peu près, mais j’en rencontrais quelques-unes que je connaissais de leur vivant… Telle était morte à 80 ans… et elle semblait en avoir 30… Telle autre était morte à 2 ans… et elles avaient le même âge…
J’ai quitté ce "paradis" plein de fleurs extraordinaires et inconnues ici-bas. Et je suis monté encore plus haut... Là, j’ai perdu ma nature d’homme et je suis devenu une "goutte de lumière".
Je vis beaucoup d’autres "gouttes de lumière" et je savais que telle était saint Pierre, telle autre Paul ou Jean ou un apôtre, ou tel saint…
Puis je vis Marie, merveilleusement belle dans son manteau de lumière, qui m’accueillait avec un sourire indicible… Derrière elle, il y avait Jésus, merveilleusement beau, et derrière, une zone de lumière dont je savais qu’elle était le Père, dans laquelle je me suis plongé...
J’ai ressenti là l’assouvissement total de tout ce que je pouvais désirer… J’ai connu le bonheur parfait… et brusquement, je me suis retrouvé sur terre, le visage dans la poussière, au milieu des corps sanglants de mes camarades.
Je me suis rendu compte que la porte devant laquelle je me trouvais, était criblée par les balles qui m’avaient traversé le corps, que mon vêtement était percé et plein de sang, que ma poitrine et mon dos étaient maculés de sang à moitié séché, un peu visqueux… mais que j’étais intact. Je suis allé voir le commandant dans cette tenue. Il vint à moi et cria au miracle. C’était le commandant Cazelle, aujourd’hui décédé.
Cette expérience m’a beaucoup marqué, on s’en doute. Mais lorsque, libéré de l’Armée, je me rendis auprès de Padre Pio, celui-ci m’aperçut de loin dans le salon Saint-François. Il me fit signe de m’approcher et me donna, comme d’habitude, un petit signe d’affection. Puis il me dit ces simples mots: "Oh! Que tu as pu me faire courir, toi! Mais ce que tu as vu, c’était très beau!" Et il borna là son explication.
On comprend maintenant pourquoi je n’ai plus peur de la mort… puisque je sais ce qu’il y a de l’autre côté.

Père Jean Derobert

Ce document fait partie des minutes du procès en canonisation de Padre Pio. Cette lettre nous avait été donnée à condition de ne pas la faire connaître avant sa canonisation.
Sœur Benjamine

Courte biographie

Le Père Jean Derobert est né le 25 octobre 1934 à Annecy; il a été ordonné prêtre le 30 juin 1962 à Notre-Dame de Paris. Il a fait ses études ecclésiastiques au Séminaire Français de Rome. Nommé vicaire à la paroisse Sainte Louise de Marillac de Drancy (93), il a ensuite été directeur des études du collège Albert de Mun de Nogent-sur-Marne (94), puis chapelain à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et responsable des pèlerinages en Terre Sainte. Arrivé à Marseille en 1996, le Père Derobert exerça son ministère à la maison de retraite des religieuses du Bon Pasteur. Depuis 2011, il résidait chez les Petites Sœurs des Pauvres des Chartreux d’où il a rejoint la Maison du Père, le vendredi 24 mai 2013 [ses obsèques ont été célébrées le 29 mai 2013 en la Basilique du Sacré-Coeur de Marseille] ».

@gerard57 Merci Gérard de votre message. Moi, je l'ai connu il y a plus de 20 ans, quand il était au Sacré-Cœur à Paris. Il avait un indéniable talent, mais il parlait de lui, de lui, de lui (et du Padre Pio). Lorsque des vierges pélerines sont passées au Sacré-Coeur, il a prétendu avoir une apparition de la Vierge. Ceux qui le connaissaient ont compris tout de suite que ce n'était pas sérieux. De même il se faisait passer pour stigmatisé. Il a été en quelque sorte éconduit du Sacré-Coeur, puis s'est retrouvé dans le sud. Il conseillait les éditions Résiac à un moment (conseillant de publier tout et n'importe quoi). C'est dommage, car il avait du talent.

@Jean de Roquefort Merci de votre vidéo. Je me permet simplement d'émettre un réserve sur le P. Derobert, que j'ai connu il y a une vingtaine d'années. C'était un bon orateur et écrivain. Il avait un petit défaut, celui disons d'en rajouter un peu, de se prendre pour un mystique, et de ne pas être d'une humilité manifeste. Au bout de 5 minutes, il disait à ses visiteurs qu'il était le fils spirituel du padre Pio… Et parlait de ses expériences pseudo-mystiques, sans discrétion, et pas mal de mise en scène. Ses exposés, malheureusement, sont bien souvent entachés de cela, et ses propos sont à prendre avec la plus grande réserve.