Le document final du pré-synode sur la jeunesse est rempli de platitudes
Il critique le fait que "le sacré" semble être séparé de la "vie quotidienne" comme s'il n'y avait pas de séparation entre le sacré et le profane.
Les auteurs affirment que l'Église qui cède habituellement à toute contestation de son autorité morale est "trop sévère" ou "souvent associée à un moralisme excessif".
Ils demandent à l'Église de surmonter une "logique à base de "on a toujours fait comme ça", bien qu'une telle "logique" ne soit jamais invoquée.
Le document mentionne plusieurs fois le rôle des femmes dans l'Église, comme si le véritable problème de l'Église n'était pas l'absence d'hommes.
Il prétend que les questions réglées comme l'enseignement sur l'homosexualité, la contraception, la cohabitation et l'avortement sont "controversées".
Le document appelle l'Eglise à parler concrètement de "sujets controversés" tels que l'homosexualité et les questions de genre, dont les jeunes discutent déjà "sans tabou".
Cependant, le 21 mars, la déléguée allemande Alina Oehler a admis katholisch.de qu'elle avait invoqué la problématique de l'homosexualité et était surprise que sa proposition n'entraîne aucune réaction parmi les autres délégués.
Cela prouve que l'homosexualité n'est pas un sujet brûlant chez "les jeunes" mais plutôt chez les bureaucrates du Vatican.
Image: © Mazur, catholicchurch.org.uk, CC BY-NC-SA, #newsCzvltradzq
