* * * Quelle est la chose la plus importante à faire lors d'une messe ? Réponse : prendre des photos avec un smartphone dernier cri, comme aujourd'hui à Saint-Pierre de Rome. C'est sûrement ce qu'on appelle la “participation active” à la liturgie dont, par ailleurs, on se moque bien de ce qu'elle signifie.
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On sait que dans les années 1970-80, certains évêques étaient en admiration devant le socialo-communisme. Ils allaient jusqu’à participer aux meetings du Parti Communiste Français où on les voyait chanter l’ “Internationale”. Et l’on se souvient que lorsque Mgr Decourtray, alors archevêque de Lyon, avait courageusement dénoncé la « connivence » de l’Eglise - entendons de certains évêques - avec le communisme, il avait été aimablement remis en place par certains de ses frères dans l’épiscopat. Et pourtant...
Aujourd’hui, c’est une autre question qui refait surface : y a t-il des évêques francs-maçons ? La question peut sembler incongrue tant l’incompatibilité entre la foi de l’Église et les “valeurs” prônées par la franc-maçonnerie est de notoriété publique. La fameuse déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la Foi du 26 novembre 1983, signée par le cardinal Ratzinger et approuvée par le pape Saint Jean-Paul II, mentionne en effet clairement que « Le jugement négatif de l’Église sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Église, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Église. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion."
L’appartenance à la franc-maçonnerie étant strictement prohibée, même pour de simples baptisés, on voit mal, a fortiori, comment la question pourrait se poser pour des hommes ordonnés sensés représenter, pour les simples fidèles que nous sommes, des références spirituelles et morales de premier plan.
La question apparaît pourtant moins incongrue lorsque l’on analyse de plus près les déclarations publiques et les communiqués de nombre de nos épiscopes : on y parle surtout de “vivre-ensemble”, de “fraternité”, de “valeurs de la République”, de “laïcité”... toutes expressions qui semblent bien plus issues de la phraséologie des loges que des paroles évangéliques. De fait, il est navrant de constater que bien souvent, les déclarations épiscopales adoptent une teinte d’horizontalité et ne portent que sur des considérations reposant sur un humanisme qui, pour être coupé de ses racines spirituelles, se réduit donc à une simple philanthropie assez typique des “frères trois points”. Prenons, par exemple, le cas d’un célèbre archevêque progressiste bon teint de l’Église de France, occupant toujours aujourd’hui de (très) hautes responsabilités au sein de la Conférence des évêques. Ce prélat est qualifié avec une curieuse insistance de “fraternel” dans un article élogieux du périodique ultra-progressiste “Golias”. On attend toujours de cet archevêque un démenti officiel quand aux rumeurs - insistantes, elles aussi - faisant état de sa possible (probable ?) affiliation au Grand Orient de France... Mais nous nous égarons. Un président de la Conférence des évêques, franc-maçon ? Allons, allons, c’est impossible, bien sûr, puisque dans l’Église une telle affiliation, selon les règles actuellement en vigueur rappelées sans ambiguïté par la déclaration romaine de 1983, équivaut quasiment à une excommunication... Pour sûr, ces (vilaines) rumeurs courant sur tel ou tel prélat sont sans doute infondées.
Cependant, à l’énumération de l’interminable liste d’incohérences, de transgressions et d’infidélités (infidélité liturgique, infidélité morale, infidélité doctrinale, infidélité spirituelle...) dont nos évêques se rendent quotidiennement coupables, on se dit qu’après tout, nos estimés pontifes ne sont pas à une transgression près et que, décidément, le doute à leur sujet nous devient permis. Jusqu’à preuves du contraire.
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Un archevêque fait une visite pastorale dans un secteur paroissial. Il rencontre les curés (personnages rares et qui, sur les photos de la presse locale, se reconnaissent à leur façon de mal s’habiller) et les élus locaux. Au cours des échanges, le curé de la paroisse la plus importante laisse entendre que tout ne va pas si mal puisque « 40 mariages sont déjà programmés pour l’été prochain ».
Souhaitons que l’archevêque ne soit pas dupe : 40 mariage pour des couples et des familles qui ne mettent jamais les pieds à l’église et pour lesquels la cérémonie religieuse fait partie de la fête au même titre que l’apéro et le karaoké ? Y a-t-il là motif, pour un prêtre, à être satisfait ?
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Mgr Bode, évêque d’Osnabrück depuis 1995 et vice-président de la Conférence des évêques d’Allemagne depuis 2017, a déclaré que les évêques allemands demanderont au Vatican la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés dès lors que le pape François aura approuvé l’ordination de « viri probati » pour la région amazonienne.
Ces déclarations sont dans la droite ligne pastorale très « ouverte » suivie par Mgr Bode qui, au début de cette année 2018, avait déjà proposé de reconnaître et de bénir les couples homosexuels.
Il faut toutefois reconnaître que la diminution du nombre de prêtres dans le diocèse d’Osnabrück est un vrai problème qui ira en s’accentuant tant que Mgr Bode n’aura pas admis que c’est sa propre pastorale qui conduit à faire fuir les éventuels séminaristes et à tarir les vocations.
La peine du sens répond à l'acte coupable de celui qui quitte Dieu pour la créature ; Les créatures sont faites pour s'en servir, assure l'Antéchrist, et surtout quand elles sont humaines : allez-y les gars et profitez-en !
Si les âmes du Purgatoire connaissent quelque chose de la terre, c’est par permission du bon Dieu ; Moi, dit l'Antéchrist, j'ai le privilège de la communication, et mon portable est super actif : veux-tu que je te téléphone ? Il suffit de me le demander !
