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Rore Sanctifica: preuve de l'invalidité du nouveau rite de consécration des évêques de Pontificalis Romani

Cette information -injustement tue- aurait du faire l'effet du bombe dans les milieux à tendance Catholique. Malgré l'efficacité de la démonstration, ce fait est tout juste connu d'une petite partie de la galaxie "traditionnelle", plus particulièrement chez les sédevacantistes, et est totalement inconnu chez les principaux intéressés: les conciliaires (comme on les appelles). Au vu de l'importance et des conséquences d'une telle démonstration, ainsi que de son occultation, je me propose de vulgariser les travaux du comité du CIRS et de l'abbé Schoonbroodt, prêtre persécuté par la FSSPX, et favorisé d'un double miracle eucharistique.

Quelques précisions préliminaires ! Une bonne partie sera simplement du copié-collé, je sauterai les passages non nécessaires et du reste je simplifierai au maximum tout ce qui est contenu de théologie morale. J'encourage quiconque serait intéressé par ces travaux à les lire en entier, c'est très rapide et ô combien important pour la situation actuelle. Tout ce qui relèvera de commentaire personnel ou d'eclaircissements sera entre crochet dans le texte.

INTRODUCTION

Il démontre [ce tome] sur la base de faits irréfutables, que le nouveau rite de consécration épiscopale inventé par les réformateurs liturgistes conciliaires modernistes Paul VI – Bugnini – Lécuyer – Dom Botte, le 18 juin 1968, est – objectivement en toute certitude - sacramentellement invalide face aux normes de la théologie morale des sacrements catholiques et des enseignements irréformables et infaillibles, tant du Magistère pontifical que du Magistère ordinaire universel catholique.

Les évêques « sacrés » depuis le 18 juin 1968 dans ce nouveau rite latin sacramentellement invalide, ou sacrés dans l’ancien rite latin catholique traditionnel, mais par un consécrateur ayant lui-même été sacré dans ce nouveau rite sacramentellement invalide ne sont donc pas évêques, c'est-à-dire qu’ils sont entièrement démunis de toute « potestas ordinis » épiscopale, et qu’ils sont par suite parfaitement incapables d’exercer validement les fonctions sacramentelles d’un évêque catholique authentique (consacrer des évêques, ordonner des prêtres ou des diacres, consacrer des églises et des autels, administrer les confirmations….). Pas plus que les évêques anglicans, lesquels ne sont de fait que de simples laïcs, comme l’a déclaré infailliblement Léon XIII dans sa bulle irréformable Apostolicae curae de 1896, par laquelle il condamnait solennellement et définitivement les prétendus « ordres » anglicans, comme « entièrement nuls et absolument vains », bulle providentielle qui apparaît désormais comme une « nouvelle victoire de Lépante » sur les ennemis du sacerdoce catholique authentique.

Le clergé ordonné par cette hiérarchie épiscopale nouvelle et invalide ne possède donc pas le caractère ontologique de l’Ordre. Les sacrements délivrés par ces faux prêtres ne sont donc pas valides. Le pouvoir sacramentel et la grâce sacramentelle ont quitté cette fausse hiérarchie sacerdotale, ce nouveau clergé de rite latin s’apparentant désormais à un clergé néo-anglican, entièrement démuni de tout pouvoir sacramentel et sacrificiel.

Il [Mgr Marcel Lefebvre] eût pour adversaire personnel irréductible le Père Lécuyer qui, à la suite d’une campagne active de calomnies et de délation contre lui, alors Supérieur de son ordre, l’ordre des Pères du Saint-Esprit, réussit même à prendre sa place à la tête des Spiritains. C’est ce même Père Lécuyer, théoricien d’une nouvelle doctrine sur le Sacerdoce, qui fut le théologien et l’architecte principal de l’invention de la nouvelle forme sacramentelle invalide de la consécration des évêques catholiques de rite latin, artificiellement et fallacieusement comparée à des rites Orientaux, nouveau rite latin invalide qui depuis le 18 juin 1968 supplante officiellement l’ancien rite latin valide de consécration épiscopale, lequel fut en même temps radicalement répudié depuis lors, alors même que sa forme essentielle était demeurée immuable depuis avant l’an 300. La Providence aura donc voulu associer dans un combat qui les opposa, au sein de l’Institution des Pères du Saint-Esprit, d’une part le liquidateur du Sacerdoce catholique de rite latin, le Père Lécuyer, et d’autre part son préservateur, Mgr Lefebvre.

Quelques faits majeurs - Conclusions de ce document

Nous démontrons en outre l’incapacité de ce nouveau rite épiscopal conciliaire à satisfaire aux deux critères de validité sacramentelle intrinsèque exigés pour la forme essentielle de la consécration sacramentelle des évêques, tels que définis infailliblement dans la Constitution Apostolique Sacramentum Ordinis par Pie XII le 30 novembre 1947, à savoir l’expression du pouvoir d’Ordre (« potestas ordinis » épiscopale) et celle de la grâce du Saint-Esprit (« gratia ordinis » épiscopale).
Dans ce texte revêtu des notes de l’infaillibilité du Magistère Pontifical, ce Pape proclame en outre l’exigence de l’univocité de la forme essentielle de la consécration épiscopale requise pour les paroles exprimant les deux effets sacramentels :
« …paroles qui signifient d'une façon univoque les effets sacramentels, à savoir le pouvoir d'ordre et la grâce de l'Esprit-Saint, paroles que l'Eglise accepte et emploie comme telles. » Pie XII, Sacramentum Ordinis, 1947.

La forme essentielle du nouveau rite n’exprime ni le pouvoir d’ordre épiscopal (« potestas ordinis » épiscopale), ni la grâce de l’Esprit-Saint (« gratia ordinis » épiscopale). Or Pie XII les a désignés infailliblement comme deux conditions indispensables à la validité sacramentelle du rite de la consécration épiscopale.

I. MOTIFS D'INVALIDITE

Cette pseudo "forme essentielle" de la nouvelle consécration "sacramentelle" épiscopale conciliaire, inventée par Dom Botte-Lécuyer-Bugnini, réformateurs liturgistes modernistes anti-traditionnels déclarés, et promulguée le 18 juin 1968 par la "Constitution Apostolique" Pontificalis Romani de Montini-Paul VI, est sacramentellement ABSOLUMENT INVALIDE INTRINSEQUEMENT, et cela pour, au minimum, QUATRE ordres de motifs, dont chacun suffit à assurer son invalidité sacramentelle CERTAINE au regard des normes théologiques et liturgiques irréformables de la Théologie sacramentelle catholique, énoncées par la Doctrine constante et infaillible du Magistère catholique :

1°) Cette pseudo forme "sacramentelle" de la nouvelle "consécration" épiscopale conciliaire N'EST PAS UNIVOQUE, MAIS VOLONTAIREMENT EQUIVOQUE [elle a une signification qui n'est pas clairement la grâce du sacrement]

2°) Cette pseudo forme "sacramentelle" de la nouvelle "consécration" épiscopale conciliaire N'EXPRIME NULLEMENT ET EN RIEN LA POTESTAS ORDINIS (le pouvoir d'ordre conféré ex opere operato, avec le caractère ontologique qui lui est associé, par le sacrement) DE L'EPISCOPAT, ET CELA VOLONTAIREMENT [la volonté des réformateurs était de supprimer ce qui évoquait l’épiscopat Catholique dans le rite traditionnel]

AINSI FUT PERPETRE DISCRETEMENT ET SILENCIEUSEMENT LE 18 JUIN 1968 CE CRIME CLERICAL INOUÏ CONTRE L’EPISCOPAT CATHOLIQUE, LA SUCCESSION APOSTOLIQUE DE RITE LATIN ET CONTRE LE SACERDOCE SACRIFICIEL CATHOLIQUE. EN DEFINITIVE CETTE GIGANTESQUE IMPOSTURE N'EST MOTIVEE QUE PAR LA HAINE, LA RUSE, LA DUPLICITE ET LE MENSONGE ANTI-CATHOLIQUES !

II. ARGUMENTS DE REFORMATEURS


C’est à partir des écrits de ces réformateurs eux-mêmes (Bugnini, Dom Botte, Lécuyer, Montini), que nous exposons leurs arguments, lesquels peuvent être résumés par les deux assertions suivantes:

- la prière de consécration épiscopale du nouveau rite et sa forme essentielle sont dérivées de la « Tradition Apostolique » prétendument attribuée à Hippolyte de Rome, et « reconstituée » par Dom Botte lui-même,
- il existerait un « accord foncier » de la nouvelle forme essentielle de cette consécration épiscopale conciliaire avec des rites orientaux sacramentellement valides « toujours en usage ».

Ces arguments prétendent fonder l’intention publiquement proclamée des réformateurs : inscrire dans la liturgie latine du sacre des évêques catholiques romains le dessein œcuménique du concile Vatican II en vue de réunifier les Eglises chrétiennes. [Or lorsque l'on se penche sur les travaux des réformateurs, on constate qu'ils font usages de sources erronées ou falsifiées, qu'ils s'avancent en beaucoup de choses de façon contraire à la vérité et qu'au final le nouveau rite qu'ils ont sortis n'est qu'un assemblage confus de différents rites]

L’examen des rites sacramentels orientaux valides démontre, qu’il est en fait absolument impossible d’assimiler ces rites avec le nouveau rite de consécration épiscopale de Paul VI.

III. RAISONS DE L'INVALIDITE INTRINSEQUE DU RITE

Nous donnons la parole à l’abbé Cekada qui résume ainsi les principes de la théologie sacramentelle :
(1) Tout sacrement comporte une forme (la formule essentielle) qui produit l’effet du sacrement. Lorsqu’un changement substantiel de signification est introduit dans la forme sacramentelle par la corruption ou par l’omission de paroles essentielles, le sacrement est rendu invalide (= il ne “marche” pas : il ne produit pas l’effet du sacrement).
(2) Les formes sacramentelles approuvées dans les Rites orientaux de l’Eglise catholique diffèrent parfois dans leur formulation des formes du rite latin, mais elles restent les mêmes quant à leur substance, et sont donc valides.

La forme essentielle du nouveau rite ne satisfait pas en effet à l’exigence requise absolument par Pie XII pour la validité de la forme essentielle du sacrement : la signification univoque des effets sacramentels, à savoir le pouvoir d’ordre (« potestas ordinis » épiscopale) et la grâce de l’Esprit-Saint (« gratia ordinis » épiscopale).

La définition de Pie XII implique que chacun de ces deux critères (appelés ‘premier et deuxième critères de Pie XII’ dans la suite des documents) doivent être satisfaits pour la validité de la forme essentielle de la prière de consécration épiscopale. Il en découle que l’absence d’un seul de ces critères, comme l’absence d’univocité, suffit à rendre cette forme essentielle invalide, et donc à invalider le sacrement.

Un rite de consécration épiscopale relève de la théologie des sacrements et la question de sa validité (ou non) est régie par les règles strictes de la théologie sacramentaire catholique.

Tout d’abord rappelons que l’examen d’un rite distingue sa matière et sa forme qui doivent ensemble signifier de manière univoque les effets du sacrement et la grâce sacramentelle. « Dans le rite qui concerne la confection et l'administration de tout sacrement, on distingue avec raison entre la partie cérémoniale et la partie essentielle, qu'on appelle la matière et la forme. Chacun sait que les sacrements de la nouvelle loi, signes sensibles et efficaces d’une grâce invisible, doivent signifier la grâce qu'ils produisent et produire la grâce qu’ils signifient. Cette signification doit se trouver, il est vrai, dans tout le rite essentiel, c'est-à-dire dans la matière et la forme ; mais elle appartient particulièrement à la forme, car la matière est une partie indéterminée par elle-même, et c'est la forme qui la détermine. » Léon XIII, Apostolicae Curae, 1896

L’intention doit également être examinée et s’avérer exprimer l’intention de faire ce que fait l’Eglise : « la forme et l’intention sont également nécessaires à l’existence du sacrement. La pensée ou l’intention, en temps qu'elle est une chose intérieure, ne tombe pas sous le jugement de l'Eglise ; mais celle-ci doit en juger la manifestation extérieure. [dans la forme]» Léon XIII, Apostolicae Curae, 1896

Pie XII souligne en 1947 que la forme doit être univoque dans l’expression des effets sacramentels et exprimer sans ambiguïté le pouvoir d’ordre et la grâce de l’Esprit-Saint : « C'est pourquoi, après avoir invoqué la lumière divine, en vertu de Notre suprême Autorité apostolique et en pleine connaissance de cause, Nous déclarons et, autant qu'il en est besoin, Nous décidons et décrétons ce qui suit : la matière et la seule matière des Ordres sacrés du diaconat, de la prêtrise et de l'épiscopat est l'imposition des mains ; de même, la seule forme sont les paroles qui déterminent l'application de cette matière, paroles qui signifient d'une façon univoque les effets sacramentels, à savoir le pouvoir d'ordre et la grâce de l'Esprit-Saint, paroles que l'Eglise accepte et emploie comme telles. » Pie XII, Sacramentum Ordinis, 1947.

Et Pie XII définit en 1947, dans sa Constitution Apostolique Sacramentum Ordinis, texte revêtu des notes de l’infaillibilité pontificale, que la matière du rite de consécration épiscopale est constituée par l’imposition des mains, et la forme par les paroles de la Préface. Il identifie également dans cette forme la partie essentielle, nommée « forme essentielle », à savoir celle qui exprime la partie absolument requise pour la validité : « dans l'ordination ou consécration épiscopale, la matière est l'imposition des mains faite par l'évêque consécrateur. La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant requises pour la validité : Comple in Sacerdote tuo ministerii tui summam, et ornamentis totius glorificationis instructum coelestis unguenti rore sanctifica. Tous ces rites seront accomplis conformément aux prescriptions de Notre Constitution apostolique « Episcopalis Consecrationis » du 30 novembre 1944 » Pie XII, Sacramentum Ordinis, 1947.

Il s’agit de la validité intrinsèque d’un rite, c’est-à-dire que l’examen de la matière, de la forme et de l’intention exprimée, soumet le rite en lui-même à des critères stricts de validité. Tout autre est l’approche qui consisterait à juger de la validité extrinsèque d’un rite, c’est-à-dire par argument d’autorité en ayant recours soit à l’autorité qui l’a promulgué soit à son analogie avec un rite déjà déclaré valide par l’Eglise. Remarquons que la logique ontologique exige qu’un rite qui est intrinsèquement invalide, c’est-à-dire dont la matière ou la forme n’expriment pas la grâce sacramentelle dans ses effets, ou dont l’intention n’est pas celle de l’Eglise, ne saurait en aucune façon devenir valide par simple recours à un argument extrinsèque (autorité du promulgateur, etc.).

Ce document de Pie XII mérite la plus grande attention, car il représente le dernier barrage d’un Pape véritable, inspiré par l’Esprit-Saint, afin de s’opposer au complot en gestation contre les saints Ordres. L’exigence d’univocité est appliquée par Pie XII à chacun des deux effets sacramentels dont il requiert que la forme exprime la signification.

Un rite de consécration fait intervenir un élu, ou impétrant, qui reçoit la consécration épiscopale d’un consécrateur principal, assisté lui-même de deux co-consécrateurs.

Comment se déroule la partie essentielle d’un rite ? Il s’agit de façon très schématique d’un homme possédant le pouvoir de consécration (consécrateur) qui s’adresse à Dieu sous le mode impératif et suppliant (parole de la forme du rite) afin que celui-ci agisse par application de cette forme (qui exprime de façon univoque les effets sacramentels) sur la matière (l’imposition de ses mains de consécrateur sur l’impétrant) afin que Dieu lui confère la consécration épiscopale et la plénitude des Saints Ordres et des pouvoirs sacramentels, l’insérant ainsi dans la chaîne biologico-historique de la succession apostolique qui remonte selon cette même procédure sans interruption jusqu’aux Apôtres.

Pie XII déclare que cette parole (forme) doit signifier deux effets sacramentels : le pouvoir d’ordre (« potestas ordinis » épiscopale) et la grâce de l’Esprit-Saint (« gratia ordinis » épiscopale).
Cela signifie que, dans un rite, la seule omission ou négation de l’une ces deux conditions (univocité de l’effet sacramentel qu’est le pouvoir d’ordre (« potestas ordinis » épiscopale) ou univocité de l’effet sacramentel qu’est la grâce de l’Esprit-Saint (« gratia ordinis » épiscopale) suffit à montrer son invalidité et sa vanité.

Avec le recul du temps, il s’avère que l’apparition historique de cette prétendue Tradition apostolique attribuée fallacieusement à Hippolyte de Rome vers les années 1910-1916, donnant lieu ensuite aux travaux de mises en tableau par Dom Cagin en 1919 (à partir de textes « erronés » ou falsifiés), a joué un rôle de passerelle entre l’Eglise latine, les rites orientaux (invoqués pour justifier implicitement la validité du nouveau rite) et le nouveau rite de consécration épiscopale fabriqué par Dom Botte et Lécuyer, à partir des essais de « reconstitution » publiés par Dom Botte de ces fragments de textes archaïques au statut inconnu et aux origines douteuses, fortement contestées aujourd’hui par les spécialistes mondiaux de la paléographie.

Le nouveau rite épiscopal conciliaire possède en lui-même, intrinsèquement, les notes suffisantes pour en réfuter catégoriquement la validité sacramentelle, ainsi qu’il a déjà été démontré dans le tome I de Rore Sanctifica.

Son adoption le 18 juin 1968 a substitué, à une forme valide immémoriale et immuable de consécration épiscopale (rite romain), une forme essentielle invalide, car ne signifiant pas de manière univoque l’effet sacramentel du pouvoir d’ordre (« potestas ordinis » épiscopale) attaché à la consécration épiscopale ni ne signifiant de manière univoque la grâce de l’Esprit-Saint (« gratia ordinis » épiscopale), car remplaçant celle-ci par la signification d’un don de « gouvernement » (Spiritus principalis) spécifique des paroles d’intronisation, non sacramentelle, mais purement juridictionnelle, des patriarches orientaux, et spécifique des grâces non-sacramentelles mais purement juridictionnelles requises pour l’exercice des nouvelles fonctions patriarcales de Chef d’Eglise auxquelles l’impétrant est appelé.

[V. CONCLUSION ET FIN]


En conclusion, restituons (de façon plus claire) au vu des éléments évoqués plus haut, les éléments prouvant l'invalidité du nouveau "rite" de pontificalis romani.

Voici le passage censé signifier la grâce du pouvoir d'ordre: "Ut distribuat munera secundum praeceptum tuum" cette forme est invalide car elle n'exprime pas clairement la grâce du pouvoir d'ordre d'un évêque, il n'y a pas de référence à l'épiscopat, ni à un sacerdoce, ni à un ministère... De près comme de loin cette forme est totalement insuffisante pour signifier la consécration d'un évêque par un autre, la forme exprimée peut vouloir dire n'importe quoi et donc ne peut pas exprimer la réception de l'épiscopat !

Voici le passage censé signifier la grâce du Saint-Esprit: "Effunde super hunc electum eam virtutem, quae a te est, Spiritum principalem, quem dedisti dilecto Filio tuo Iesu Christo, quem ipse donavit sanctis Apostolis" cette forme est invalide car elle n'exprime pas clairement la grâce du Saint-Esprit à cause de la forme "Spiritum principalem".

Nous avons donc les deux points évoqués par Pie XII qui ne sont pas rempli, à savoir, le pouvoir d'ordre et la grâce du Saint-Esprit, alors que même s'il n'en manquait qu'un seul, le rite serait quand même invalide.

De plus, comme le statue Léon XIII dans Apostolicae Curae, "La pensée ou l’intention, en temps qu'elle est une chose intérieure, ne tombe pas sous le jugement de l'Eglise ; mais celle-ci doit en juger la manifestation extérieure." l'Eglise peut juger de l'intention dans ce qui relève d'une manifestation extérieure de cette même intention, la forme et l'intention étant intimement liées, ainsi, celui qui lorsqu'il confère un sacrement n'utilise pas la bonne forme et par là la bonne signification "Cette signification doit se trouver, il est vrai, dans tout le rite essentiel, c'est-à-dire dans la matière et la forme ; mais elle appartient particulièrement à la forme, car la matière est une partie indéterminée par elle-même, et c'est la forme qui la détermine. " n'a donc manifestement pas la volonté de faire ce que l'Eglise fait puisqu'il tient une intention contraire à l'action sacramentelle que se propose de faire l'Eglise. Dans ceux qui font usage de pontificalis romani, il y a donc aussi un défaut d'intention manifeste, puisqu'il n'ont pas l'intention de produire des évêques tels que l'Eglise Catholique le conçoit. Et cela peut importe la conception qu'ils en gardent, même si elle est orthodoxe, tant que les paroles de leurs bouches n'expriment pas l'intention de l'Eglise telle qu'elle est comprise dans la forme sacramentelle, ils n'ont pas l'intention de faire ce que fait l'Eglise.

Il a été prouvé lors des recherches du comité responsable de cette démonstration que la forme utilisée lors du pseudo rite de pontificalis romani est une forme composée d’un mélange de rite orientaux, particulièrement d’un rite servant à l’intronisation juridictionnelle d’un patriarche déjà évêque, elle manque donc de la forme nécessaire pour signifier la consécration d’un évêque Catholique.

Ce rite a été choisis par les réformateurs car étant celui à la plus grande portée œcuménique, et l’on constate donc qu’ils ont favorisés une forme floue, ne signifiant ni la puissance d’ordre, ni la grâce du Saint-Esprit, qui est impuissante à consacrer validement des évêques, eux même impuissants à consacrer des prêtres, des diacres, les saintes huiles et tout ce qui découle de la puissance de l’épiscopat.

Nous voyons donc que le nouveau rite de consécration des évêques selon pontificalis romani est invalide, de façon absolument certaine et objective, et totalement irréfutable. Il est invalide, au même titre que l'ordinal Anglican, pour un défaut de forme, entraînant lui même un défaut d'intention chez ceux qui usent de ce rite. J'ai extrêmement épuré l'article de Rore Santifica, qui est très approfondi dans la recherche sur l'origine et la nature des rites ayants servis à la composition de pontificalis romani, ainsi que dans l'intention personnelle des réformateurs qui lorsqu'elle est exprimée dans la forme choisie pour le nouveau rite le rend invalide. Car je me suis focalisé sur ce que je considère le point central et le plus évident, le défaut de forme, dans sa dimension la plus simple à comprendre, car l'on pourrait aussi décomposer le sens de la forme utilisée et y souligner des suggestions hérétiques, qui sont à même de rendre invalide la forme par la seule altération du sens orthodoxe. Reste que la non-retranscription de cette opinion ne gâche en rien la démonstration.

J'encourage tout le monde à lire en entier cette étude, qui est faite de bonne foi et est essentielle pour comprendre la crise que nous vivons.

Source:


www.rore-sanctifica.org/…/Rore_Sanctifica…
AveMaria44
Un mystère de silence sur une question essentielle.......La question préalable étant : Comment un pape a-t-il pu subvertir toute la Liturgie de la Sainte Église, les rites des sacrements, mettre à bas tous les garde-fous, s'acoquiner avec tous les ennemis, opérer plus de destruction qu'aucun hérésiarque, prêcher une nouvelle religion, et demeurer pape ?
Gérard de Majella
Donc Il n'y à plu de "Papes " depuis Jean XXIII .
AveMaria44
Jean XXIII a permis que Montini le devienne, et c'est lui qui a opéré. Il semble bien que Jean XXIII ait fait partie de la secte et donc excommunié de facto. En tout cas il avait pour mission de convoquer le concile et son inspiration ne venait sans doute pas du ciel....Le plus étrange étant tout ceux qui refusent d'examiner la question ; les "autruchiens"........
Spirigold
Rore Sanctifica ne concerne pas la papauté, et n'a jamais recherché l'invalidité des conclaves, c'est un faux problème! Depuis 1972, (message de la Salette), il est certain que les réformes sont appliquées férocement, par des évêques sans foi ni loi, mais les prêtres obéissent aveuglément, à part quelques résistants.Le pape ne va pas réduire un complot mondial à lui tout seul!