Un général italien affirme que la NSA a forcé Benoît XVI à démissionner

Piero Laporta, général de l'armée italienne à la retraite, a affirmé qu'un haut représentant de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) s'est vanté à Rome ("dans un grand cercle romain"), au cours des premières semaines du pontificat de Benoît XVI, que ce dernier serait "contraint de démissionner" peu de temps après (PieroLaporta.it, 3 janvier).

L'homme de la NSA était et est toujours impliqué dans les finances et la politique italiennes. Les milieux romains auraient paniqué après l'élection de Benoît XVI.

Laporta pense également que les guerres et les attaques contre la Syrie, la Libye, la Tunisie et l'Égypte, le Caucase et la Russie, les agents neurotoxiques et les virus auraient été impossibles si l'Église avait conservé son indépendance et sa liberté de parole.

Le récit de Laporta, cependant, n'est pas crédible. Même en tant que cardinal, Ratzinger a insisté sur le fait qu'un pape pouvait démissionner. Benoît XVI n'a pas démissionné peu de temps après sa nomination, mais seulement après huit ans. Il est illusoire de penser que l'Église a une quelconque influence sur les événements géopolitiques contrôlés par des régimes criminels.

Puisque cet homme de la NSA aurait fait ses déclarations de façon aussi ouverte, la question est de savoir pourquoi Laporta ne révèle pas son nom.

Image: © M.Mazur/www.thepapalvisit.org.uk, CC BY-NC-ND, #newsQapkhkhthw