Homélie du Père Bernard Heudré.

Ouverture en forme de bénédiction
S’ouvrent devant nous les jours d’une année nouvelle. Déjà s’esquissent pour nous des évènements personnels et familiaux mais aussi des évènements appelés à marquer notre pays, notre monde. Certes ne peuvent manquer de planer des incertitudes mais se lèvent aussi des signes qui donnent confiance.
Le temps qui va se déployer au cours de cette année 2017, c’est à nous de l’accueillir et de l’ensemencer de toutes nos énergies d’amour, en sachant les unir à toutes celles qui nous rejoindront.
Les vœux que nous échangeons en ce moment pourraient se résumer en un mot : « bénir ». C’est ce mot qui nous est confié dès les premières lignes de la Parole de Dieu proposée aujourd’hui. A trois reprises, il est répété pour nous convaincre qu’il est à garder en mémoire.
J’aime bien en quittant quelqu’un qui m’est proche lui dire : « Que Dieu te bénisse ! » Bénir un de nos semblables, c’est le reconnaître comme autre, pour ce qu’il est, et dans le même mouvement s’en faire encore plus proche.
Mesurons-nous avec suffisamment d’attention, tout ce que les autres nous offrent. Les bénir, c’est reconnaître qu’ils nous sont précieux et nous rendent plus vivants à nous-mêmes.
Mais s’il y a un être que nous devons bénir plus que tous les autres, c’est notre Dieu. Ainsi nous reconnaissons ce qu’il fait pour nous et nous lui exprimons notre prière.
Que tout au long de cette année nouvelle nous soyons comblés des bénédictions de notre Dieu et de nos frères en humanité !