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shazam
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Saint Séraphin de Sarov le Thaumaturge. Les âmes des Saints constituent la plus grande richesse de notre Eglise. Ils prient pour nous sans relâche. Ecoutez maintenant l’histoire de notre Saint Père …Plus
Saint Séraphin de Sarov le Thaumaturge.

Les âmes des Saints constituent la plus grande richesse de notre Eglise. Ils prient pour nous sans relâche. Ecoutez maintenant l’histoire de notre Saint Père Séraphin de Sarov.

Saint Séraphin de Sarov le Thaumaturge

Dans la ville de Koursk vivait un petit garçon nommé Prokhore.
Son père bâtissait des églises. Un jour, sous les yeux de sa mère, l’enfant tomba du clocher. Mais il demeura miraculeusement indemne.

Un jour où Prokhore était gravement malade, la Mère de Dieu lui apparut. Il vénéra son icône miraculeuse et fut complètement guéri.

Sa maman l’éduquait dans l’amour de Dieu, et lui enseignait la piété. Quand Prkhore quitta la maison familiale pour se rendre au monastère de Sarov, elle lui donna sa bénédiction.

Par la prière, la patience et l’ascèse, il progressait sur le chemin du salut. Mais il tomba sévèrement malade et fut contraint de rester alité pendant trois ans. La Toute Sainte vint de nouveau lui rendre visite et se tint près de lui, en compagnie des saints apôtres Pierre et Jean. « Il est de notre race dit-elle ». Et Prokhore fut miraculeusement guéri.

Lors de sa tonsure monastique, il reçut le nom de Séraphin. Il était en effet « brulant » de ferveur dans sa foi et dans son dévouement. Les anges priaient avec lui.

Un jour, pendant la liturgie, quand il proclama : « Et dans les siècles des siècles… » Le Christ lui apparut dans une lumière éclatante, marchant dans sa direction. Le Seigneur bénit l’assemblée des fidèles tandis que les anges du ciel l’entouraient. Le cœur de Séraphin s’embrasa entièrement sous l’effet d’une telle grâce, et il resta immobile un long moment.
Quand il revient à lui, il raconta sa vision à son higoumène, puis n’en parla plus jamais.

Il partit ensuite vivre en ermite dans la forêt pour gouter la vie céleste. Il consacrait son temps à la prière, aux prosternations, à la psalmodie, et l’étude des Ecritures.

Des ours rendaient visite au Petit Père. Il les accueillait et les nourrissait.
Il emporta la victoire sur l’Ennemi en passant des centaines de nuits en prière debout sur une pierre.

Le monde ignorait l’existence de Saint Séraphin, son humilité et la ferveur de son cœur.
Il portait des chaussures de paille, un vieux par-dessus, et avait pour toute fortune quelques pauvres icones dans sa cellule.

Malgré cela, des bandits qui le croyaient riche l’attaquèrent cruellement. Le moine, de constitution robuste et tenant sas hache en main, décida de ne pas se défendre.
Les brigands l’abandonnèrent presque mort.
Il agonisa dans de grandes souffrances pendant huit jours, jusqu’à ce que la Bienheureuse Mère de Dieu vienne de nouveau le guérir.
Les bandits furent arrêtes et conduis devant lui. Mais le Petit Père pardonna à chacun avec douceur. Les pécheurs se repentirent.

A partir de cet événement, il resta courbé, avec des problèmes de santé constants. Mais le Starets Séraphin avait pour tous un amour infini et saluait ainsi ses visiteurs : « Le Christ est ressuscité, ma joie !». Il apportait à chacun conseils et consolations avec discernement et clairvoyance et guérissait les malades.
Un autre miracle lui arrivait souvent : quand il priait, il ne touchait plus le sol.

Le monastère féminin de Diveedo avait le Starets Séraphin pour protecteur et père spirituel.
Un jour, alors qu’il était en prière avec la moniale Eupraxie, la Mère de Dieu leur est apparue. Elle était resplendissante de lumière, entourée de sa suite, et couronnée de la gloire de Dieu. Une douzaine de vierges se tenaient derrière elle.
La Toute Sainte lui dit doucement : « Bientôt tu seras avec nous. » L’ancien pensa : « Ma flamme va s’éteindre… » Et il prophétisa : « Ma mort dévoilera un incendie ! »

Quand il rendit son âme à Dieu, il était à genou et immobile. Son visage rayonnait d’un éclat divin, et chacun comprit que le Juste avait trouvé le repos.

Dans l’église, pendant l’office des funérailles, l’évêque présent déclara : « Nous sommes tous ici des petites flammes sans valeur, tandis que la flamme de sa sainte vie est d’une valeur inestimable.
Quand nous nous rencontrerons dans l’autre vie, puissions-nous encore entendre sa voix : « Le Christ est ressuscité, ma joie ! »

Le protecteur des hommes, notre saint petit Père est toujours présent aujourd’hui. La flamme de sa prière ne s’est jamais éteinte.

Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu, sauve-nous et aie pitié de nous, pécheurs.

www.youtube.com/watch
dvdenise
👍 Le but de la vie chrétienne est l’accueil de l’Esprit Saint en nous.
..........
Je vous comblerai d'une variété de dons de Mon Saint Esprit

Source : www.tlig.org/fr/messages/953/Plus
👍 Le but de la vie chrétienne est l’accueil de l’Esprit Saint en nous.

..........
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Source : www.tlig.org/fr/messages/953/
shazam
dvdenise Merci Denise pour ces paroles de Séraphim sur la nécessité, et de l'importance de la paix intérieure.
Quelques paroles de vie de Séraphim :
Le but de la vie chrétienne est l’accueil de l’Esprit Saint en nous.
Un mot bienveillant, joyeux, encourageant, n’est pas un péché. Il peut aider l’esprit de l’homme à se tenir dans la joie devant la face de Dieu.
La gaieté chasse la fatigue, …Plus
dvdenise Merci Denise pour ces paroles de Séraphim sur la nécessité, et de l'importance de la paix intérieure.

Quelques paroles de vie de Séraphim :

Le but de la vie chrétienne est l’accueil de l’Esprit Saint en nous.

Un mot bienveillant, joyeux, encourageant, n’est pas un péché. Il peut aider l’esprit de l’homme à se tenir dans la joie devant la face de Dieu.

La gaieté chasse la fatigue, or de la fatigue provient le découragement.

Il n'y a rien au-dessus de la paix en Christ, par laquelle sont détruits les assauts des esprits aériens et terrestres. " Car ce n'est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes " (Ep 6, 12). Un homme raisonnable dirige son esprit à l'intérieur et le fait descendre dans son cœur. Alors la grâce de Dieu l'illumine et il se trouve dans un état paisible et suprapaisible : paisible, car sa conscience est en paix ; suprapaisible, car au-dedans de lui il contemple la grâce du Saint-Esprit.
dvdenise
Jésus à Saint Séraphim : « Acquiers la paix intérieure et des âmes par milliers, trouveront auprès de toi le Salut. »
Saint Séraphim : Tout est subordonné à l'acquisition de cette paix : l'adhésion à l'Eglise, la vraie espérance, l'absence des passions, le pardon des offenses, l'abstention du jugement de son prochain, et surtout le silence intérieur.
Plus
Jésus à Saint Séraphim : « Acquiers la paix intérieure et des âmes par milliers, trouveront auprès de toi le Salut. »

Saint Séraphim : Tout est subordonné à l'acquisition de cette paix : l'adhésion à l'Eglise, la vraie espérance, l'absence des passions, le pardon des offenses, l'abstention du jugement de son prochain, et surtout le silence intérieur.
shazam
L'Imitation de Jésus-Christ est une œuvre anonyme de piété chrétienne, écrite en latin à la fin du XIVᵉ siècle ou au début du XVᵉ siècle. On estime habituellement que son auteur est Thomas a Kempis.
Il s'agit du livre le plus imprimé au monde après la Bible et, selon Yann Sordet, de « l'un des plus grands succès de librairie que l'Europe ait connus de la fin du Moyen Âge au début de l'ère …Plus
L'Imitation de Jésus-Christ est une œuvre anonyme de piété chrétienne, écrite en latin à la fin du XIVᵉ siècle ou au début du XVᵉ siècle. On estime habituellement que son auteur est Thomas a Kempis.

Il s'agit du livre le plus imprimé au monde après la Bible et, selon Yann Sordet, de « l'un des plus grands succès de librairie que l'Europe ait connus de la fin du Moyen Âge au début de l'ère contemporaine.

Le titre de cet ouvrage écrit en latin, provient directement de sa première phrase :

« Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, dit le Seigneur. Ce sont les paroles de Jésus-Christ, par lesquelles il nous exhorte à imiter sa conduite et sa vie, si nous voulons être vraiment éclairés et délivrés de tout aveuglement du cœur ».

Auteur : Thomas a Kempis
Genre : Christian devotional literature
Langue : latin
(Wikipédia)
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Lire le livre en PDF L'Imitation de Jésus-Christ - Abbaye Saint Benoît de Port-Valais
dvdenise
Cher shazam, ce qui est très important de connaître sur les Saints, est dans le chapitre LVIII de L'Imitation de Jésus-Christ ainsi que le chapitre XVIII. 🤗
L'Imitation de Jésus-Christ
Livre troisième - De la vie intérieure
58. Qu'il ne faut pas chercher à pénétrer ce qui est au-dessus de nous, ni sonder les secrets jugements de Dieu
Jésus-Christ: Mon fils, gardez-vous de disputer sur des …Plus
Cher shazam, ce qui est très important de connaître sur les Saints, est dans le chapitre LVIII de L'Imitation de Jésus-Christ ainsi que le chapitre XVIII. 🤗

L'Imitation de Jésus-Christ

Livre troisième - De la vie intérieure

58. Qu'il ne faut pas chercher à pénétrer ce qui est au-dessus de nous, ni sonder les secrets jugements de Dieu

Jésus-Christ: Mon fils, gardez-vous de disputer sur des sujets trop hauts et sur les jugements cachés de Dieu; pourquoi l'un est abandonné tandis qu'un autre reçoit des grâces si abondantes; pourquoi celui-ci n'a que des afflictions et celui-là est comblé d'honneurs.
Tout cela est au-dessus de l'esprit de l'homme et nulle raison ne peut, quels qu'en soient ses efforts, pénétrer les jugements divins.
Quand donc l'ennemi vous suggère de semblables pensées ou que les hommes vous pressent de questions curieuses, répondez par ces paroles du prophète: Vous êtes juste, Seigneur, et vos jugements sont droits.
Et encore: Les jugements du Seigneur sont vrais et se justifient par eux-mêmes.
Il faut craindre mes jugements et non les approfondir, parce qu'ils sont incompréhensibles à l'intelligence humaine.
Ne disputez pas non plus des mérites des saints, ne recherchez point si celui-ci est plus saint que cet autre, ni quel est le plus grand dans le royaume des cieux.
Ces recherches produisent souvent des différends et des contestations inutiles: elles nourrissent l'orgueil et la vaine gloire, d'où naissent des jalousies et des dissensions, celui-ci préférant tel saint, celui-là tel autre, et voulant qu'il soit le plus élevé.
L'examen de pareilles questions, loin d'apporter aucun fruit, déplaît aux saints. Car je ne suis point un Dieu de dissension mais de paix, et cette paix consiste plus à s'humilier sincèrement qu'à s'élever.
Quelques-uns ont un zèle plus ardent, une affection plus vive pour quelques saints que pour d'autres; mais cette affection vient plutôt de l'homme que de Dieu.
C'est moi qui ai fait tous les saints, moi qui leur ai donné la grâce, moi qui leur ai distribué la gloire.
Je sais les mérites de chacun: je les ai prévenus de mes plus douces bénédictions.
Je les ai connus et aimés avant tous les siècles: je les ai choisis au milieu du monde et ce ne sont pas eux qui m'ont choisi les premiers.
Je les ai appelés par ma grâce; je les ai attirés par ma miséricorde, et conduits à travers des tentations diverses.
J'ai répandu en eux d'ineffables consolations: je leur ai donné de persévérer et j'ai couronné leur patience.
Je connais le premier et le dernier et je les embrasse tous dans mon amour immense.
C'est moi qu'on doit louer dans tous mes saints, moi qu'on doit bénir au-dessus de tous et honorer en chacun de ceux que j'ai ainsi élevés dans la gloire et prédestinés, sans aucun mérites précédents de leur part.
Celui donc qui méprise le plus petit des miens n'honore pas le plus grand parce que j'ai fait le petit et le grand.
Et quiconque rabaisse quelqu'un de mes saints me rabaisse moi-même et tous ceux qui sont dans le royaume des cieux.
Tous ne sont qu'un par le lien de la charité; ils n'ont tous qu'un même sentiment, une même volonté, et sont tous unis par le même amour.

Et ce qui est plus parfait encore, ils m'aiment plus qu'ils ne s'aiment, plus que tous leurs mérites.
Ravis au-dessus d'eux-mêmes, au-dessus de leur propre amour, ils se plongent et se perdent dans le mien et s'y reposent délicieusement.
Rien ne saurait partager leur coeur ni les détourner vers un autre objet; parce que, remplis de la vérité éternelle, ils brûlent d'une charité qui ne peut s'éteindre.
Que les hommes ensevelis dans la chair et ses convoitises, les hommes qui ne savent aimer que les joies exclusives, cessent donc de discourir sur l'état des saints. Ils retranchent et ils ajoutent suivant leur inclination, et non pas selon que l'a réglé la Vérité éternelle.
En plusieurs c'est l'ignorance, et surtout en ceux qui, peu éclairés par la lumière divine, aiment rarement quelqu'un d'un amour parfait et purement spirituel.
Une inclination naturelle et une affection toute humaine les attire vers tel ou tel saint; et ils transportent dans le ciel les sentiments de la terre.
Mais il y a une distance infinie entre les pensées des hommes imparfaits et ce que la lumière d'en haut découvre à ceux qu'elle éclaire.
Gardez-vous donc, mon fils, de raisonner curieusement sur ces choses qui passent votre intelligence; travaillez plutôt avec ardeur à obtenir une place, fût-ce la dernière, dans le royaume de Dieu.
Et quand quelqu'un saurait qui des saints est le plus parfait et le plus grand dans le royaume céleste, que lui servirait cette connaissance, s'il n'en tirait un nouveau motif de s'humilier devant moi et de me louer davantage ?
Celui qui pense à la grandeur de ses péchés, à son peu de vertu, qui considère combien il est éloigné de la perfection des saints, se rend plus agréable à Dieu que celui qui dispute sur le degré plus ou moins élevé de leur gloire.
Il vaut mieux prier les saints avec larmes et avec ferveur et implorer humblement leurs glorieux suffrages, que de chercher vainement à pénétrer le secret de leur état dans le ciel.
Ils sont heureux, contents; qu'avons-nous besoin d'en savoir plus, et n'est-ce pas assez pour réprimer tous nos vains discours ?
Ils ne se glorifient point de leurs mérites parce qu'ils ne s'attribuent rien de bon, mais qu'ils attribuent tout à moi, qui leur ai tout donné par une charité infinie.
Ils sont remplis d'un si grand amour de la Divinité, d'une joie si surabondante que, comme il ne manque rien à leur gloire, rien ne peut manquer à leur félicité.
Plus ils sont élevés dans la gloire, plus ils sont humbles en eux-mêmes, et leur humilité me les rend plus chers et les unit plus étroitement à moi.
C'est pourquoi il est écrit qu'ils déposaient leurs couronnes au pied du trône de Dieu, qu'ils se prosternaient devant l'Agneau, et qu'ils adoraient Celui qui vit dans les siècles des siècles.
Plusieurs recherchent qui est le premier dans le royaume de Dieu, lesquels ignorent s'ils seront dignes d'être comptés parmi les derniers.
C'est déjà quelque chose de grand d'être le plus petit dans le ciel, où tous sont grands, parce que tous seront appelés et seront en effet les enfants de Dieu.
Le moindre des élus sera comme le chef d'un peuple nombreux tandis que le pécheur, après une longue vie, ne trouvera que la mort.
Ainsi, quand mes disciples demandèrent qui serait le plus grand dans le royaume des cieux, ils entendirent cette réponse: Si vous ne vous convertissez et ne devenez comme des petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Celui donc qui se fera petit comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.
Malheur à ceux qui dédaignent de s'abaisser avec les petits parce que la porte du ciel est basse et qu'ils n'y pourront passer.
Malheur aussi aux riches qui ont ici leur consolation parce que, quand les pauvres entreront dans le royaume de Dieu, ils demeureront dehors poussant des hurlements.
Humbles, réjouissez-vous; pauvres, tressaillez d'allégresse; parce que le royaume de Dieu est à vous, si cependant vous marchez dans la vérité.
Source: livres-mystiques.com/…/ijc-3-58.html
shazam
@dvdenise Merci chère Denise. Je viens de lire ce passage sur "Saint Séraphim de Sarov et le Saint Curé d'Ars", article intéressant de Valentine Zander, et j'ai envie de mettre ici sa première partie introductive :
À notre époque de recherches œcuméniques où un grand nombre de personnes aspirent à l'union des chrétiens, il semble opportun de faire un rapprochement entre deux figures de la …Plus
@dvdenise Merci chère Denise. Je viens de lire ce passage sur "Saint Séraphim de Sarov et le Saint Curé d'Ars", article intéressant de Valentine Zander, et j'ai envie de mettre ici sa première partie introductive :

À notre époque de recherches œcuméniques où un grand nombre de personnes aspirent à l'union des chrétiens, il semble opportun de faire un rapprochement entre deux figures de la sainteté en Russie et en France au XIXe siècle, celles de saint Séraphim de Sarov et de saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars.

Ces deux saints sont contemporains. saint Séraphim, d'après ses biographes, est né le 19 juillet 1759 et il est mort le 2 janvier 1833. Le curé d'Ars naquit le 8 mai 1786 et mourut le 4 août 1859. Si saint Séraphim est l'image de la " sainte Russie ", le saint curé d'Ars représente un des aspects de la sainteté de la France catholique. Tous les deux sont témoins de la grâce divine car, en eux, c'est une révélation de Dieu que nous pouvons découvrir ; certaines manifestations de cette révélation, comme celles qui accompagnaient leurs moments de prière et leur état mystique sous l'apparence de lumière, ont été décrites par leurs biographes.

L'abbé Couturier, le grand œcuméniste, qui nous avait, mon mari et moi, emmenés à Ars en 1938, nous avait dit : " Le curé d'Ars, c'est notre saint Séraphim ". Ces paroles m'avaient d'abord surprise, mais, entrée dans la petite église où le saint avait, pendant dix-sept ans, été " martyr du confessionnal ", où il avait eu des illuminations et des visions, j'eus l'impression de revivre les souvenirs gardés de mon pèlerinage aux lieux saints de Sarov en 1913. La même atmosphère de sainteté y régnait et s'y faisait sentir à chaque pas.

En nous conduisant en ces lieux, l'abbé Couturier nous exprima sa conviction que les lieux saints dépassent les frontières confessionnelles et que plus un homme s'élève vers Dieu, plus les murs qui nous séparent ici bas s'abaissent et finissent par disparaître.

La sainteté est le point de rencontre de l'humain et du divin dans la nature humaine et, si le premier moment dans la vie d'un saint est la reconnaissance de la voix du Seigneur et de son appel, le deuxième est une longue étape de travail et de peines que l'homme se donne pour purifier son corps et son âme afin de les faire transparents à la pénétration divine. La transparence acquise n'est donc pas un état passif où Dieu s'empare de la nature humaine et se la subordonne, mais un état actif de relations vivantes et de pénétration mutuelle.

Pour atteindre cette " élévation d'âme ", les deux saints vécurent des années de contrition, versèrent des larmes, passèrent des jours et des nuits de prière ardente. On pourrait dire que leur sainteté se présente comme une élévation graduelle vers la transfiguration, comme une ascension " de gloire en gloire " afin que le " Christ soit formé en eux ".
dvdenise
Voici un aperçu des Pages Saint Séraphim de Sarov :
Le Chemin Spirituel de Saint Séraphim : une biographie spirituel du saint par Élisabeth Behr-Sigel.
Le But de la Vie Chrétienne : extraits de l’Entretien avec Motovilov, le récit de sa transfiguration en présence de son disciple Motovilov.
La Paix du Christ : extraits des Instructions spirituelles de saint Séraphim.
Vigiles de Saint SéraphimPlus
Voici un aperçu des Pages Saint Séraphim de Sarov :
Le Chemin Spirituel de Saint Séraphim : une biographie spirituel du saint par Élisabeth Behr-Sigel.
Le But de la Vie Chrétienne : extraits de l’Entretien avec Motovilov, le récit de sa transfiguration en présence de son disciple Motovilov.
La Paix du Christ : extraits des Instructions spirituelles de saint Séraphim.
Vigiles de Saint Séraphim : les parties variables des offices des Vêpres et des Matines célébrés le 2 janvier (ou le 19 juillet, l’anniversaire du jour de sa canonisation).
Hymne acathiste à Saint Séraphim.
Deux essais sur l'actualité de saint Séraphim, « Saint Séraphim, notre contemporain », par Mgr Antoine (Bloom) et « Actualité du message de saint Séraphim », par le père Boris Bobrinskoy.
L'essai Saint Séraphim de Sarov et le saint Curé d'Ars par Valentine Zander.
L'ours de saint Séraphim, une histoire par l'écrivain Ivan Loukach, basée sur la familiarité que saint Séraphim avec les animaux, notamment un ours qu'il nourrissait. Nous remercions Alexandre Nicolsky de la traduction de ce texte.

Source:
www.pagesorthodoxes.net/…/seraphim-intro.…
natale07
"Le seul qui la renia mourut aussitôt dans le bain à cause du changement trop violent de température."
Comme quoi! mieux vaut rester fidèle à NS Jésus-Christ 😉
Prions d'avoir le courage de pouvoir accepter la palme du martyr si elle se présente!
Merci à vous 👍Plus
"Le seul qui la renia mourut aussitôt dans le bain à cause du changement trop violent de température."

Comme quoi! mieux vaut rester fidèle à NS Jésus-Christ 😉
Prions d'avoir le courage de pouvoir accepter la palme du martyr si elle se présente!
Merci à vous 👍
shazam
natale07 Bonsoir Nat 👍
Il faut remercier ces personnes qui ont fait ce court métrage (votre lien ci-dessous) sans quoi ces soldats romains chrétiens de la douzième légion seraient oubliés du grand public. Merci à eux. Et à vous, :) car j’ignorais l’existence de ces braves.
Il s’agit d'une évocation des 40 martyrs de la ville de Sébaste.
Ils étaient de la XII°, nommé la Légion FulminataPlus
natale07 Bonsoir Nat 👍

Il faut remercier ces personnes qui ont fait ce court métrage (votre lien ci-dessous) sans quoi ces soldats romains chrétiens de la douzième légion seraient oubliés du grand public. Merci à eux. Et à vous, :) car j’ignorais l’existence de ces braves.

Il s’agit d'une évocation des 40 martyrs de la ville de Sébaste.

Ils étaient de la XII°, nommé la Légion Fulminata (la Fulminante) et étaient en garnison à Mélitène en Arménie romaine, et furent mis à mort à Sébaste (Les villes de Mélitène et de Sébaste font actuellement partie de la Turquie ; sous les noms de Malatya, et de Sivas).

Ces 40 légionnaires sont arrêtés en 320 et contraint de passer la nuit, nu, sur un étant gelé en plein hiver…

Explication de la paroisse de Pouilly en Auxois :

« L’édit de tolérance vis-à-vis des chrétiens signé par Constantin en 313, fut aussi appliqué par Licinius coempereur en Orient, mais peu après les deux hommes se disputant des provinces, la guerre reprit et Licinius persécuta à nouveau les chrétiens. C’est ainsi que des soldats de la XIIème légion dite Fulminante, qui était stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (aujourd’hui Sivas en Turquie). Quarante soldats périrent ainsi, dont Vivien.
On ne sait pas pourquoi cette légion s’appelait « Fulminante », Dion Cassius (155-235) raconte qu’elle portait ce nom depuis Marc Aurèle (121-180) parce qu’elle avait remporté une victoire grâce à la prière des soldats chrétiens qui y étaient déjà nombreux. »

On leur avait promit des bains chauds s'ils reniaient. Mais ils se soutenaient les uns les autres pour qu'aucun ne perde sa foi. Le seul qui la renia mourut aussitôt dans le bain à cause du changement trop violent de température.
Un des gardiens, converti devant tant de piété, alla le remplacer sur le lac, de manière à maintenir le nombre sacré de quarante. Ils étaient tous morts le lendemain matin.

L’un de ces 40 s’appelait (s’appelle !) Vivien, saint Vivien de Sébaste et sa fête est le 9 mars en Orient et le 10 mars en Occident.

Les quarante de Sébaste, Guillaume Apollinaire utilise cette référence dans le poème La Chanson du mal-aimé,, paru en 1913 dans son recueil Alcools, comme une image de la constance amoureuse au milieu des souffrances :

« J'ai hiverné dans mon passé
Revienne le soleil de Pâques
Pour chauffer un cœur plus glacé
Que les quarante de Sébaste
Moins que ma vie martyrisés
»
natale07
natale07
@shazam 🤗 Ahhhhhhh! 😌 Voilà pourquoi vous aimez tant le cinéma! :)))))))))
Vous allez sûrement courir voir le nouveau film de Mel Gibson ;))))
Que Dieu Fasse qu'il touche de nombreux coeurs!
Bien fraternellement cher frèro! :) 😉 😇
shazam
@natale07 🤗 Bonsoir Nat ! Je n'ai pas trouvé de traces, d'informations et autres, sur l'existence d'un film ou de films sur Saint Séraphim de Sarov. Mais vous commencez à me connaître au moins un peu, si jamais... :))) je ne manquerai pas l’occasion de faire part de ce projet de film. ... 'Pourrais ' susciter des conversions ?... Je suis bien d'accord avec vous ! Croyez-vous que si je n'avais …Plus
@natale07 🤗 Bonsoir Nat ! Je n'ai pas trouvé de traces, d'informations et autres, sur l'existence d'un film ou de films sur Saint Séraphim de Sarov. Mais vous commencez à me connaître au moins un peu, si jamais... :))) je ne manquerai pas l’occasion de faire part de ce projet de film. ... 'Pourrais ' susciter des conversions ?... Je suis bien d'accord avec vous ! Croyez-vous que si je n'avais JAMAIS vu de films Chrétien, le serais-je aujourd'hui ? NON ! Car cela a grandement attiré mon attention... 'Le ciel' à fait le reste sans doute... :)
natale07
👍 👏 Extra.......ordinaire!
A quand un film qui relate sa fabuleuse vie?! Il susciterait à beaucoup de conversions!
St Séraphin de Sarov, priez pour nous