19 mars, saint Joseph, Ă©poux de la bienheureuse Vierge Marie, confesseur ![đź’ś](/emoji/f09f929c)
19 mars, saint Joseph, Ă©poux de la bienheureuse Vierge Marie, confesseur ![đź’ś](/emoji/f09f929c)
La neuvaine à saint Joseph s'est achevée le 18 mars. Prions pour tous nos amis souffrants et pour la conversion du monde entier.
Saint Joseph a exaucé beaucoup de mes prières alors que je m'adressais à lui pour la première fois.
Aussi loin qu'il m'en souvienne, je l'ai rencontré dans une église. Le voyant isolé, je me suis déplacée vers lui. Je lui ai dit : "Vous avez peu de cierges à vos pieds". Je l'ai senti très seul. Alors, je lui ai parlé. C'était avant ma conversion. Je lui ai confié des événements graves survenus dans ma famille. Je me suis adressée aussi à saint Antoine de Padoue, à la Vierge et à Jésus. Jésus était le seul que je connaissais et avec lequel j'avais un lien depuis mon enfance. Je leur ai demandé de me faire rencontrer de véritables catholiques et de m'enseigner l'histoire du catholicisme. Quelque temps plus tard, j'ai rencontré une catholique royaliste de la tradition.
Étant musicienne professionnelle, j'étais heureuse d'entendre des chants en latin.
Saint Joseph m'a accordé tout ce que je lui ai demandé.
Dans un rĂŞve, un jour, il y a longtemps, un ange m'a introduit Ă une vision de saint Joseph.
Dans un lieu que je ne connais pas, une immense porte marron sombre s'est ouverte avec lenteur en pleine lumière.
Jésus, Marie, Joseph apparaissent, s'avancent et se figent. Leurs noms sont bénis de toute éternité.
Je reconnais immédiatement le Christ tel que je le connais.
Je comprends alors que Marie et Joseph sont avec Lui.
L'ange reste en retrait et silencieux.
Jésus, Marie et Joseph eux non plus ne parlent pas. Me sont montrées les caractéristiques de chacun. Je ne parlerai que de saint Joseph cette fois-ci.
Il ne sortait de moi aucun son.
Tous trois me regardaient en silence. Je ne pensais plus Ă rien.
C'était la première fois que je rencontrais un homme comme saint Joseph.
Toute la bonté des créatures humaines résidait en lui. C'est ce qui m'a le plus troublée et émue en me réveillant.
Saint Joseph avait une intelligence et une sagesse qui ne sont pas de ce monde.
Il est calme et détaché.
C'est une figure paternelle aboutie.
Ô Bon saint Joseph, nous nous sommes trop éloignés de nos devoirs naturels et surnaturels jusqu'à fabriquer un monde où la famille est perdue, la Sainte Paternité foulée aux pieds et l'Immaculé Conception sans cesse insultée et violentée, et l'Église fracturée.
Tel est notre péché.
Ô Bon saint Joseph, pouvez-vous encore tourner votre regard vers nous, et susciter la Conversion des pécheurs en ces temps ambigus et confus.
Rendez-nous en dignes.
Marie Bee
--------------------------------------------------------------------------
Voici la prière de l'Eglise à Saint Joseph que nous pouvons réciter durant tout son mois :
Prière à saint Joseph patron de l'Eglise universelle.![💜](/emoji/f09f929c)
Ô bienheureux Joseph, nous recourons à vous dans notre tribulation et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Épouse, nous sollicitons aussi, avec confiance, votre patronage.
Au nom de l'affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, au nom de l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant Jésus, nous vous supplions de jeter un regard favorable
sur l'héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang,
et de nous assister de votre puissance et de votre secours,
dans tous nos besoins.
Protégez, ô très sage gardien de la Sainte Famille,
le peuple Ă©lu de JĂ©sus-Christ.
Préservez-nous, ô Père très aimant,
de toute contagion de la corruption et de l'erreur.
Soyez-nous favorable, ô notre très puissant libérateur.
Du haut du ciel, assistez-nous dans le combat
que nous livrons à la puissance des ténèbres.
Et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus du péril de la mort, délivrez aujourd'hui la sainte Eglise de Dieu
des embûches de l'ennemi et de toute adversité.
Couvrez chacun de nous de votre perpétuelle protection
afin que, Ă votre exemple et soutenus par votre secours,
nous puissions vivre saintement, mourir chrétiennement
et obtenir ainsi la béatitude éternelle. Amen (Léon XIII)
--------------------------------------------------------------------------
A saint Joseph, père nourricier de Jésus ;
A saint Joseph qui, le premier après Marie, a adoré le Verbe Incarné et veillé sur la Nativité du Sauveur du monde ;
A Joseph, qui protégea l'Enfant divin et sauva la vie de l'Enfant Rédempteur de la cruauté d'Hérode ;
A saint Joseph, si souvent visité et instruit par l'Ange du Seigneur, ambassadeur de Dieu ;
A saint Joseph, privilégié de porter dans ses bras et de presser sur son sein le divin Enfant Jésus ;
A saint Joseph, favorisé pour subvenir, par le travail de ses mains, aux besoins et aux commodités du Sauveur du monde ;
A saint Joseph, qui, pendant trente ans, a vécu à l'école de Jésus, et dont l'âme mourante a été absoute par Jésus-Christ lui-même ;
A saint Joseph, choisi par le Tout-Puissant, et rendu digne d'être l'époux de la plus pure des vierges, Marie Immaculée, Mère de Dieu ;
À saint Joseph, gardien du joyau le plus précieux de Dieu et du trésor le plus précieux de la terre, la Vierge Mère du Rédempteur du monde ;
À saint Joseph, chef de la Sainte Famille, Jésus et Marie ;
A saint Joseph, qualifié par le Saint-Esprit d'homme juste " ; " A saint Joseph, après la mort de Jésus et de Marie " ; " A saint Joseph, après la mort de Jésus et de Marie ".
A saint Joseph, après la Vierge Sainte, l'âme la plus élevée, la plus privilégiée, la plus sainte et la plus pure qui ait jamais été créée par les mains du Tout-Puissant ;
À saint Joseph, patron de l'Église universelle ;
A Saint Joseph, Patron d'une mort heureuse :
En action de grâces pour toutes les grâces reçues par son intercession ;
En réparation de tous les péchés commis et de toutes les grâces dont on a abusé ;
En demande de la grâce d'une vie sainte, mais plus spécialement encore de la grâce d'une mort heureuse.
--------------------------------------------------------------------------
Le zèle que sainte Thérèse avait montré pendant toute sa vie pour la gloire de saint Joseph, elle le manifesta même après sa mort. Voici à quelle occasion. Plusieurs des maisons de Carmélites qu'elle avait fondées elle-même au prix de mille sacrifices, éprouvèrent une si grande joie de la canonisation de leur bien-aimée Mère, qu'elles voulurent placer leurs églises sous l'invocation de sainte Thérèse, et substituer son nom et son pieux Patronage à ceux des Saints auxquels elles étaient dédiées. Elles manifestèrent leurs désirs au Père Provincial des Carmes, qui, ayant une grande dévotion à l'illustre Réformatrice du Carmel, approuva leur résolution. Mais il n'en fut pas de même de sainte Thérèse ayant apparu à une religieuse du Monastère d'Avila, elle lui commanda d'aller dire de sa part au Père Provincial de rendre aux Couvents le nom de saint Joseph, qu'ils portaient avant qu'on leur eût donné le sien. Si donc on veut faire une chose agréable à cette grande Sainte, on doit s'appliquer à aimer saint Joseph comme elle l'a aimé, et si on a de la dévotion et de la confiance pour elle, on doit en avoir encore davantage pour le chaste Epoux de Marie.
Ces deux saintes âmes, si étroitement unies en Dieu, doivent l'être de même dans le culte qu'on leur rendra, dans les vœux qu'on leur adressera, dans l'espérance enfin de tout obtenir de saint Joseph, qui ne saura rien refuser de ce qu'on lui demandera au nom de sa fidèle servante, sainte Thérèse, et de sainte Thérèse, qui donnera tout l'amour de saint Joseph, son bien-aimé Patron.
--------------------------------------------------------------------------
"Je pris pour avocat et pour protecteur le glorieux saint Joseph, et je me recommandai très instamment à lui. Son secours éclata de la manière la plus visible. Ce tendre père de mon âme , ce bien-aimé protecteur se hâta de me tirer de l'état où languissait mon corps, comme il m'a arrachée à des périls plus grands d'un autre genre, qui menaçaient mon bonheur et mon salut éternel. Pour comble de bonheur, il m'a toujours exaucée au delà de mes prières et de mes espérances. Je ne me souviens pas de lui avoir rien demandé jusqu'à ce jour, qu'il ne l'ait accordé. Quel tableau je mettrais sous les yeux, s'il m'était donné de retracer les grâces insignes dont Dieu m'a comblée, et les dangers, tant de l'âme que du corps, dont il m'a délivrée par la méditation de ce grand Saint ! Le Très-Haut donne seulement grâce aux autres saints pour nous secourir dans tel ou tel besoin. Mais le glorieux saint Joseph, je le sais par expérience, étend son pouvoir à tous. Notre-Seigneur veut nous faire entendre par là que, de même qu'il fut soumis sur cette terre d'exil, reconnaissant en lui l'autorité d'un père nourricier et d'un gouverneur ; de même il se plaît encore à faire sa volonté dans le Ciel, en exauçant toutes ses demandes. C'est ce qu'on vu comme moi, par expérience, d'autres personnes auxquelles j'avais conseillé de se recommander à cet incomparable protecteur ; aussi le nombre des âmes qui l'honorent commence-t-il à être grand, et les heureux effets de sa méditation confirment tous les jours la vérité de mes paroles. Je déployais pour sa fête tout le zèle dont j'étais capable, plus par vanité que par esprit intérieur. Je voulais qu'elle célébrât avec la pompe la plus solennelle et avec la plus élégante recherche. En cela, mon intention était droite, il est vrai, mais voici le côté fâcheux : au moindre petit bien accompli avec le secours de la grâce divine, je mêlais des imperfections et des fautes sans nombre, tandis que pour le mal, la recherche et la vanité, je trouvais en moi une adresse et une activité admirables. Plaise au Seigneur de me le pardonner ! "
"Connaissant aujourd'hui par une si longue expérience l'étonnant crédit de saint Joseph auprès de Dieu, je voudrais persuader à tout le monde de l'honorer d'un culte particulier. Jusqu'ici j'ai toujours vu les personnes qui ont eu pour lui une dévotion vraie et soutenue par les œuvres, faire des progrès dans la vertu ; car ce céleste protecteur favorise d'une manière frappante l'avancement spirituel des âmes qui se recommandent à lui. Déjà depuis plusieurs années, je demande, le jour de sa fête, une faveur particulière, et j'ai toujours vu mes désirs accomplis. Si par quelque imperfection ma demande s'écartait tant soit peu du but de la gloire divine, il la redressait admirablement dans la vue de m'en faire retirer un plus grand bien.
" si j'avais autorité pour écrire, je goûterais un plaisir bien pur à raconter, dans un récit détaillé, les grâces dont tant de personnes sont comme moi redevables à ce grand Saint. Je me contente donc de conjurer pour l'amour de Dieu, ceux qui ne me croiront pas, dans faire l'épreuve : ils verront par expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et de l'honorer d'un culte particulier. Les personnes d'oraison surtout devraient toujours l'aimer avec une filiale tendresse. Je ne comprends pas comment on peut penser à la Reine des Anges et à tout ce qu'elle essuya de tribulations durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l'un et de l'autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner oraison, choisisse cet admirable Saint pour maître, il n'aura pas à craindre de s'égarer sous sa conduite. Plaise au Seigneur que je ne me sois pas égarée moi-même en portant la témérité jusqu'à oser parler de lui ! "
Sainte Thérèse d'Avila![💜](/emoji/f09f929c)
Âmes pieuses, à l'exemple de sainte Thérèse, malgré toutes vos misères et vos imperfections, adressez-vous à saint Joseph avec confiance, demandez par sa médiation puissante, les grâces dont vous avez besoin, grâce de conversion, grâce de renouvellement spirituel, grâce d'une bonne mort. Lorsque les peuples, pressés par la faim, s'adressaient au roi d'Egypte pour avoir du froment, ce prince les envoyait à Joseph, qu'il avait établi le dispensateur de toutes les richesses de son royaume. C'est encore à Joseph, son premier ministre, que le Sauveur nous adresse pour obtenir plus sûrement par son entremise les grâces qui nous sont nécessaires : Ite ad Joseph. Allons donc à ce grand Saint, approchons-nous de lui, avec un respect plein d'espérance d'en rapporter ce que nous lui demanderons : c'est le favori du Roi du Ciel auquel nous devons plaire, si nous voulons être bien reçus par sa divine Majesté ; c'est le Père que nous devons nous rendre favorable afin de pouvoir obtenir quelques faveurs du Fils, c'est l'intendant de la maison, qui doit présenter nos supplications et les faire agréer au Maître ; c'est le meilleur et le plus charitable Avocat que nous puissions employer, après son Épouse, pour plaider notre cause auprès de Jésus-Christ, afin de nous réconcilier avec lui, et de nous remettre en ses bonnes grâces, jusqu'à notre dernier soupir. Allez donc à Joseph, afin qu'il intercède pour vous. Tous les chrétiens trouvent dans la vie de ce grand Patriarche des motifs de confiance. Les nobles et les riches doivent considérer, en le priant, que saint Joseph est le petit fils des patriarches et des rois, des pauvres, qu'il a vécu comme eux dans l'indigence, qu'il a travaillé continuellement comme un simple artisan ; les vierges, qu'il a conservé toute sa vie la plus parfaite virginité, et qu'il a été choisi de Dieu pour être le gardien et le protecteur de la Reine des vierges ; les personnes mariées, qu'il a été le chef de la plus auguste famille qui puisse jamais être : les enfants, qu'il a été le père nourricier de Jésus, le conservateur et le gouverneur de son enfance, les prêtres, qu'il a eu si souvent le bonheur de tenir Jésus entre ses bras ; qu'il a même offert au Père éternel les prémices du sang du Sauveur au jour de sa circoncision ; les personnes religieuses, qu'il a sanctifié sa solitude de Nazareth par la pratique des vertus les plus parfaites et par des entretiens intimes avec Jésus et Marie ; enfin, les âmes pieuses et ferventes, que jamais cœur, après le cœur de Marie, n'a aimé Jésus avec plus d'ardeur et de tendresse : Sancto Joseph datum est omnes ad se pie confugientes defendere, fovere et effectu paterno prosequi. depuis le sceptre jusqu'à la houlette, depuis les cèdres jusqu'à l'hysope, il n'y a personne qui ne ressente la salutaire influence de sa charité et de sa protection. Tous les sexes, toutes les conditions, tous les états trouvent dans son crédit de quoi espérer, dans ses grandeurs de puissants motifs de l'honorer et dans ses vertus de quoi l'imiter.
![](https://seedus2043.gloriatv.net/storage1/z5i07p869705jzaztsydzt2xpl7f9jpxqs50bd6.webp?crop=526.325.0.298&scale=on&secure=G2283f24cK0dTquVsLGLoQ&expires=1719772007)
La neuvaine à saint Joseph s'est achevée le 18 mars. Prions pour tous nos amis souffrants et pour la conversion du monde entier.
Saint Joseph a exaucé beaucoup de mes prières alors que je m'adressais à lui pour la première fois.
Aussi loin qu'il m'en souvienne, je l'ai rencontré dans une église. Le voyant isolé, je me suis déplacée vers lui. Je lui ai dit : "Vous avez peu de cierges à vos pieds". Je l'ai senti très seul. Alors, je lui ai parlé. C'était avant ma conversion. Je lui ai confié des événements graves survenus dans ma famille. Je me suis adressée aussi à saint Antoine de Padoue, à la Vierge et à Jésus. Jésus était le seul que je connaissais et avec lequel j'avais un lien depuis mon enfance. Je leur ai demandé de me faire rencontrer de véritables catholiques et de m'enseigner l'histoire du catholicisme. Quelque temps plus tard, j'ai rencontré une catholique royaliste de la tradition.
Étant musicienne professionnelle, j'étais heureuse d'entendre des chants en latin.
Saint Joseph m'a accordé tout ce que je lui ai demandé.
Dans un rĂŞve, un jour, il y a longtemps, un ange m'a introduit Ă une vision de saint Joseph.
Dans un lieu que je ne connais pas, une immense porte marron sombre s'est ouverte avec lenteur en pleine lumière.
Jésus, Marie, Joseph apparaissent, s'avancent et se figent. Leurs noms sont bénis de toute éternité.
Je reconnais immédiatement le Christ tel que je le connais.
Je comprends alors que Marie et Joseph sont avec Lui.
L'ange reste en retrait et silencieux.
Jésus, Marie et Joseph eux non plus ne parlent pas. Me sont montrées les caractéristiques de chacun. Je ne parlerai que de saint Joseph cette fois-ci.
Il ne sortait de moi aucun son.
Tous trois me regardaient en silence. Je ne pensais plus Ă rien.
C'était la première fois que je rencontrais un homme comme saint Joseph.
Toute la bonté des créatures humaines résidait en lui. C'est ce qui m'a le plus troublée et émue en me réveillant.
Saint Joseph avait une intelligence et une sagesse qui ne sont pas de ce monde.
Il est calme et détaché.
C'est une figure paternelle aboutie.
Ô Bon saint Joseph, nous nous sommes trop éloignés de nos devoirs naturels et surnaturels jusqu'à fabriquer un monde où la famille est perdue, la Sainte Paternité foulée aux pieds et l'Immaculé Conception sans cesse insultée et violentée, et l'Église fracturée.
Tel est notre péché.
Ô Bon saint Joseph, pouvez-vous encore tourner votre regard vers nous, et susciter la Conversion des pécheurs en ces temps ambigus et confus.
Rendez-nous en dignes.
Marie Bee
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Voici la prière de l'Eglise à Saint Joseph que nous pouvons réciter durant tout son mois :
Prière à saint Joseph patron de l'Eglise universelle.
Ô bienheureux Joseph, nous recourons à vous dans notre tribulation et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Épouse, nous sollicitons aussi, avec confiance, votre patronage.
Au nom de l'affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu, au nom de l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant Jésus, nous vous supplions de jeter un regard favorable
sur l'héritage que Jésus-Christ a conquis au prix de son sang,
et de nous assister de votre puissance et de votre secours,
dans tous nos besoins.
Protégez, ô très sage gardien de la Sainte Famille,
le peuple Ă©lu de JĂ©sus-Christ.
Préservez-nous, ô Père très aimant,
de toute contagion de la corruption et de l'erreur.
Soyez-nous favorable, ô notre très puissant libérateur.
Du haut du ciel, assistez-nous dans le combat
que nous livrons à la puissance des ténèbres.
Et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus du péril de la mort, délivrez aujourd'hui la sainte Eglise de Dieu
des embûches de l'ennemi et de toute adversité.
Couvrez chacun de nous de votre perpétuelle protection
afin que, Ă votre exemple et soutenus par votre secours,
nous puissions vivre saintement, mourir chrétiennement
et obtenir ainsi la béatitude éternelle. Amen (Léon XIII)
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A saint Joseph, père nourricier de Jésus ;
A saint Joseph qui, le premier après Marie, a adoré le Verbe Incarné et veillé sur la Nativité du Sauveur du monde ;
A Joseph, qui protégea l'Enfant divin et sauva la vie de l'Enfant Rédempteur de la cruauté d'Hérode ;
A saint Joseph, si souvent visité et instruit par l'Ange du Seigneur, ambassadeur de Dieu ;
A saint Joseph, privilégié de porter dans ses bras et de presser sur son sein le divin Enfant Jésus ;
A saint Joseph, favorisé pour subvenir, par le travail de ses mains, aux besoins et aux commodités du Sauveur du monde ;
A saint Joseph, qui, pendant trente ans, a vécu à l'école de Jésus, et dont l'âme mourante a été absoute par Jésus-Christ lui-même ;
A saint Joseph, choisi par le Tout-Puissant, et rendu digne d'être l'époux de la plus pure des vierges, Marie Immaculée, Mère de Dieu ;
À saint Joseph, gardien du joyau le plus précieux de Dieu et du trésor le plus précieux de la terre, la Vierge Mère du Rédempteur du monde ;
À saint Joseph, chef de la Sainte Famille, Jésus et Marie ;
A saint Joseph, qualifié par le Saint-Esprit d'homme juste " ; " A saint Joseph, après la mort de Jésus et de Marie " ; " A saint Joseph, après la mort de Jésus et de Marie ".
A saint Joseph, après la Vierge Sainte, l'âme la plus élevée, la plus privilégiée, la plus sainte et la plus pure qui ait jamais été créée par les mains du Tout-Puissant ;
À saint Joseph, patron de l'Église universelle ;
A Saint Joseph, Patron d'une mort heureuse :
En action de grâces pour toutes les grâces reçues par son intercession ;
En réparation de tous les péchés commis et de toutes les grâces dont on a abusé ;
En demande de la grâce d'une vie sainte, mais plus spécialement encore de la grâce d'une mort heureuse.
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Le zèle que sainte Thérèse avait montré pendant toute sa vie pour la gloire de saint Joseph, elle le manifesta même après sa mort. Voici à quelle occasion. Plusieurs des maisons de Carmélites qu'elle avait fondées elle-même au prix de mille sacrifices, éprouvèrent une si grande joie de la canonisation de leur bien-aimée Mère, qu'elles voulurent placer leurs églises sous l'invocation de sainte Thérèse, et substituer son nom et son pieux Patronage à ceux des Saints auxquels elles étaient dédiées. Elles manifestèrent leurs désirs au Père Provincial des Carmes, qui, ayant une grande dévotion à l'illustre Réformatrice du Carmel, approuva leur résolution. Mais il n'en fut pas de même de sainte Thérèse ayant apparu à une religieuse du Monastère d'Avila, elle lui commanda d'aller dire de sa part au Père Provincial de rendre aux Couvents le nom de saint Joseph, qu'ils portaient avant qu'on leur eût donné le sien. Si donc on veut faire une chose agréable à cette grande Sainte, on doit s'appliquer à aimer saint Joseph comme elle l'a aimé, et si on a de la dévotion et de la confiance pour elle, on doit en avoir encore davantage pour le chaste Epoux de Marie.
Ces deux saintes âmes, si étroitement unies en Dieu, doivent l'être de même dans le culte qu'on leur rendra, dans les vœux qu'on leur adressera, dans l'espérance enfin de tout obtenir de saint Joseph, qui ne saura rien refuser de ce qu'on lui demandera au nom de sa fidèle servante, sainte Thérèse, et de sainte Thérèse, qui donnera tout l'amour de saint Joseph, son bien-aimé Patron.
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"Je pris pour avocat et pour protecteur le glorieux saint Joseph, et je me recommandai très instamment à lui. Son secours éclata de la manière la plus visible. Ce tendre père de mon âme , ce bien-aimé protecteur se hâta de me tirer de l'état où languissait mon corps, comme il m'a arrachée à des périls plus grands d'un autre genre, qui menaçaient mon bonheur et mon salut éternel. Pour comble de bonheur, il m'a toujours exaucée au delà de mes prières et de mes espérances. Je ne me souviens pas de lui avoir rien demandé jusqu'à ce jour, qu'il ne l'ait accordé. Quel tableau je mettrais sous les yeux, s'il m'était donné de retracer les grâces insignes dont Dieu m'a comblée, et les dangers, tant de l'âme que du corps, dont il m'a délivrée par la méditation de ce grand Saint ! Le Très-Haut donne seulement grâce aux autres saints pour nous secourir dans tel ou tel besoin. Mais le glorieux saint Joseph, je le sais par expérience, étend son pouvoir à tous. Notre-Seigneur veut nous faire entendre par là que, de même qu'il fut soumis sur cette terre d'exil, reconnaissant en lui l'autorité d'un père nourricier et d'un gouverneur ; de même il se plaît encore à faire sa volonté dans le Ciel, en exauçant toutes ses demandes. C'est ce qu'on vu comme moi, par expérience, d'autres personnes auxquelles j'avais conseillé de se recommander à cet incomparable protecteur ; aussi le nombre des âmes qui l'honorent commence-t-il à être grand, et les heureux effets de sa méditation confirment tous les jours la vérité de mes paroles. Je déployais pour sa fête tout le zèle dont j'étais capable, plus par vanité que par esprit intérieur. Je voulais qu'elle célébrât avec la pompe la plus solennelle et avec la plus élégante recherche. En cela, mon intention était droite, il est vrai, mais voici le côté fâcheux : au moindre petit bien accompli avec le secours de la grâce divine, je mêlais des imperfections et des fautes sans nombre, tandis que pour le mal, la recherche et la vanité, je trouvais en moi une adresse et une activité admirables. Plaise au Seigneur de me le pardonner ! "
"Connaissant aujourd'hui par une si longue expérience l'étonnant crédit de saint Joseph auprès de Dieu, je voudrais persuader à tout le monde de l'honorer d'un culte particulier. Jusqu'ici j'ai toujours vu les personnes qui ont eu pour lui une dévotion vraie et soutenue par les œuvres, faire des progrès dans la vertu ; car ce céleste protecteur favorise d'une manière frappante l'avancement spirituel des âmes qui se recommandent à lui. Déjà depuis plusieurs années, je demande, le jour de sa fête, une faveur particulière, et j'ai toujours vu mes désirs accomplis. Si par quelque imperfection ma demande s'écartait tant soit peu du but de la gloire divine, il la redressait admirablement dans la vue de m'en faire retirer un plus grand bien.
" si j'avais autorité pour écrire, je goûterais un plaisir bien pur à raconter, dans un récit détaillé, les grâces dont tant de personnes sont comme moi redevables à ce grand Saint. Je me contente donc de conjurer pour l'amour de Dieu, ceux qui ne me croiront pas, dans faire l'épreuve : ils verront par expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et de l'honorer d'un culte particulier. Les personnes d'oraison surtout devraient toujours l'aimer avec une filiale tendresse. Je ne comprends pas comment on peut penser à la Reine des Anges et à tout ce qu'elle essuya de tribulations durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l'un et de l'autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner oraison, choisisse cet admirable Saint pour maître, il n'aura pas à craindre de s'égarer sous sa conduite. Plaise au Seigneur que je ne me sois pas égarée moi-même en portant la témérité jusqu'à oser parler de lui ! "
Sainte Thérèse d'Avila
Âmes pieuses, à l'exemple de sainte Thérèse, malgré toutes vos misères et vos imperfections, adressez-vous à saint Joseph avec confiance, demandez par sa médiation puissante, les grâces dont vous avez besoin, grâce de conversion, grâce de renouvellement spirituel, grâce d'une bonne mort. Lorsque les peuples, pressés par la faim, s'adressaient au roi d'Egypte pour avoir du froment, ce prince les envoyait à Joseph, qu'il avait établi le dispensateur de toutes les richesses de son royaume. C'est encore à Joseph, son premier ministre, que le Sauveur nous adresse pour obtenir plus sûrement par son entremise les grâces qui nous sont nécessaires : Ite ad Joseph. Allons donc à ce grand Saint, approchons-nous de lui, avec un respect plein d'espérance d'en rapporter ce que nous lui demanderons : c'est le favori du Roi du Ciel auquel nous devons plaire, si nous voulons être bien reçus par sa divine Majesté ; c'est le Père que nous devons nous rendre favorable afin de pouvoir obtenir quelques faveurs du Fils, c'est l'intendant de la maison, qui doit présenter nos supplications et les faire agréer au Maître ; c'est le meilleur et le plus charitable Avocat que nous puissions employer, après son Épouse, pour plaider notre cause auprès de Jésus-Christ, afin de nous réconcilier avec lui, et de nous remettre en ses bonnes grâces, jusqu'à notre dernier soupir. Allez donc à Joseph, afin qu'il intercède pour vous. Tous les chrétiens trouvent dans la vie de ce grand Patriarche des motifs de confiance. Les nobles et les riches doivent considérer, en le priant, que saint Joseph est le petit fils des patriarches et des rois, des pauvres, qu'il a vécu comme eux dans l'indigence, qu'il a travaillé continuellement comme un simple artisan ; les vierges, qu'il a conservé toute sa vie la plus parfaite virginité, et qu'il a été choisi de Dieu pour être le gardien et le protecteur de la Reine des vierges ; les personnes mariées, qu'il a été le chef de la plus auguste famille qui puisse jamais être : les enfants, qu'il a été le père nourricier de Jésus, le conservateur et le gouverneur de son enfance, les prêtres, qu'il a eu si souvent le bonheur de tenir Jésus entre ses bras ; qu'il a même offert au Père éternel les prémices du sang du Sauveur au jour de sa circoncision ; les personnes religieuses, qu'il a sanctifié sa solitude de Nazareth par la pratique des vertus les plus parfaites et par des entretiens intimes avec Jésus et Marie ; enfin, les âmes pieuses et ferventes, que jamais cœur, après le cœur de Marie, n'a aimé Jésus avec plus d'ardeur et de tendresse : Sancto Joseph datum est omnes ad se pie confugientes defendere, fovere et effectu paterno prosequi. depuis le sceptre jusqu'à la houlette, depuis les cèdres jusqu'à l'hysope, il n'y a personne qui ne ressente la salutaire influence de sa charité et de sa protection. Tous les sexes, toutes les conditions, tous les états trouvent dans son crédit de quoi espérer, dans ses grandeurs de puissants motifs de l'honorer et dans ses vertus de quoi l'imiter.
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