Fête de Notre-Dame des Sept Douleurs ❤

La neuvaine à Notre-Dame des Sept Douleurs vient de s'achever.
Mère de Jésus crucifié, obtenez-nous des larmes. Prions pour nos amis souffrants et la conversion du monde entier.
"Ô Marie, Reine des Martyrs et Reine des douleurs je vous recommande mon âme."
"Je vous salue Marie, pleine de douleurs,
Jésus crucifié est avec vous ;
vous êtes digne de compassion entre toutes les femmes
et digne de compassion est Jésus, le fruit de vos entrailles.
Sainte Marie Mère de Jésus crucifié", qui avez versé tant de larmes sur votre Fils,
obtenez-nous d'accepter avec force toutes les épreuves et les douleurs,
vertus exemplaires, atteintes à des degrés héroïques chez les martyrs et les saints afin de nous purifier avant que d'être sanctifiés.
Montrez-nous votre Fils incarné,
crucifié à la fois dans son âme et dans son corps afin de contempler, de louer et d'adorer ses plaies secrètes et son sang versé.
Ô Notre Mère, crucifiée dans votre âme avec votre Fils,
donnez-nous votre obéissance à sa volonté
et votre reconnaissance de son sacrifice.
"Obtenez-nous des larmes, à nous qui avons crucifié votre Fils, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen."
Marie Bee

La Passion ❤ :

Nous sommes dans le temps de la Passion. Les statues sont couvertes de voiles violets qui cachent les regards pour les diriger vers la Croix, vers la Croix de Notre Seigneur.
Se préparer à méditer la Passion de Jésus, à méditer sur la Croix de notre Seigneur.
Tous les Sacrements tirent leurs vertus de la Croix de Jésus. Chaque Sacrement, à sa manière, découle du Précieux Sang de notre Seigneur Jésus-Christ.
Prions devant le Sang pour le pardon que nous réclamons et dont nous avons tant besoin.
Et quelle a été pour le Christ la clef pour rentrer dans le Saint des Saints?
C'est sa Croix.
Si nous voulons savoir ce que le Christ a fait pour nous, il nous faut regarder la Croix.
Bossuet dit que la Croix est l'abrégé de l'Evangile. Tout l'Evangile est un seul caractère et représente tout ce que Jésus-Christ a fait pour nous.
La Croix représente tout ce que Jésus a fait pour nous, pour chacun de nous.
La Croix représente ce qu'est Jésus pour nous.
Le Bon Dieu dans sa sagesse a voulu lier notre Salut à la Croix. Il a choisi la Croix.
Il a voulu choisir l'humiliation de la Croix et ainsi se révéler à nous dans ses trésors de sagesse, de bonté, de charité. Ce grand mystère qui domine toute la Sainte Ecriture et qui d'ailleurs a été à de très nombreuses reprises annoncé dans l'Ancien Testament.
La Vérité que nous contemplons c'est celle du mystère de la Croix.
C'est le Fils qui a été offert pour le monde entier. Elle a purifié le monde entier.
L'arbre de David :
D'un côté le bois de la perdition, de l'autre côté le voile du Salut, cet arbre de Vie.
La Croix pour nous est bien cet arbre de Vie qui porte de nombreux fruits desquels nous devons nous approcher, nous devons nous nourrir.
Par la Croix de notre Seigneur, l'eau amère du péché est en quelque sorte transformée par le pardon du Bon Dieu et laisse la place à l'eau de la grâce.
Notre Seigneur cloue dans la Croix le péché, nous délivre de la sentence de l'origine du monde, nous apporte son pardon.
Ce grand mystère de l'amour de Dieu!
Bossuet disait qu'en contemplant la Croix, nous y voyons ce que le Christ a fait pour nous.
En contemplant la Croix, nous y voyons ce qu'Il est pour nous.
Tous les sentiments de piété se réveillent au-dedans de notre âme.
Tel doit être notre désir dans ce temps de la Passion, en regardant la Croix de notre Seigneur
pour mieux la comprendre.
La Croix, mystère du Bon Dieu, mystère de la Charité du Bon Dieu qui révèle en elle même ce que notre Seigneur a fait pour nous. Notre Seigneur Jésus-Christ a voulu offrir son sacrifice en dehors de la ville. C'est devant tout le monde, publiquement, pour tous les hommes, qu'Il a voulu mourir dans un acte de foi, de charité. Il suffisait de s'approcher pour bénéficier de ses grâces. Trois heures d'agonie, la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, le secret de Gethsémani . Trois témoins ; Saint Pierre, Saint Jean, Saint Jacques, témoins de cette sueur de Sang. Ces trois heures d'agonie de notre Seigneur Jésus-Christ dans la prière. Cette agonie qui manifeste la Passion de son Cœur.
Mais la dernière étape, elle se déroule aux yeux du monde, afin que tout le monde puisse contempler cette Croix qui est plantée dans la terre. Cette Croix qui va purifier cette terre.
Cette Croix s'élève aussi dans les airs. Elle élève les 4 points qui manifestent l'universalité du sacrifice de Jésus qui s'étend sur les 4 points cardinaux, 4 branches de la Croix.
Elle s'ouvre par la barre horizontale manifestant d'abord qu'elle vient purifier les airs, cet air que nous respirons, sanctifiant, purifiant nos œuvres.
Cette Croix est plantée dans la terre, signe de cette persévérance de notre seigneur Jésus-Christ. Il a montré son sacrifice jusqu'au bout en pensant au Salut de nos âmes!
Cette Croix de Charité!
Jésus est prêt à pardonner à l'âme qui s'approche de lui, regrettant ses fautes, comme le bon larron.
Ces bras étendus de la Croix manifestent la Charité, toutes les vertus que Jésus-Christ a voulu au sommet du Calvaire.
La Croix, c'est là où se trouvent toutes les vertus poussées jusqu'au bout; jusqu'à la perfection dans le cœur de notre Seigneur, dans le cœur du Fils de Dieu. Elles sont représentées par ses bras étendus.
La branche qui monte vers le Ciel représente l'Espérance. Combien nous aimons regarder la Croix.
La Croix est présente depuis des siècles dans les lieux de prières, dans nos foyers, le long des Calvaires, le long des routes. Bien souvent portée sur soi. Le signe de la Croix, le signe du Salut, de la bénédiction.
Les Sacrements sont toujours donnés par la Croix, le signe de la Croix.
Méditons ce grand mystère de la Croix que nous adorons.
Saint Jean Chrysostome montre tous les bienfaits que nous pouvons retirer de la Croix, ne serait-ce qu'en se signant avec dévotion.
Que ce signe de la Croix soit un acte de foi, d'espérance, d'amour avant de faire et de terminer nos prières, et à bien d'autres moments de la journée.
Les religieuses prenaient plaisir à voir sainte Bernadette faire le signe de la Croix.
Que la Croix brille sans cesse à nos regards. Elle est la sauvegarde de notre âme, l'antidote de la concupiscence. La Croix guérit les maladies de l'âme.
Prosternons-nous devant la Croix, embrassons-là.
La Croix nous révèle ce que doit-être le Christ pour nous.
Que notre Dame de Compassion, Elle qui avait si bien compris ce mystère, nous aide à contempler ce signe de notre Salut pour y recueillir cette lumière de foi, cette force de la confiance de l'espérance de notre Salut en la Croix, mais surtout les ardeurs de notre amour pour notre Seigneur en contemplant ce qu'Il est et ce qu'Il a fait pour nous.
Marie Bee

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PRIÈRE ❤ :

Ah ! mon immaculée maîtresse, je me réjouis avec vous de vous voir enrichie d'une si grande pureté. Je remercie, et je me propose de remercier toujours notre commun Créateur de vous avoir préservée de toute tache de péché, comme j'en ai la conviction ; et pour défendre le grand, le singulier privilège de votre Immaculée Conception, je suis prêt et je m'engage à donner au besoin ma vie. Je voudrais que tout le monde vous appréciât et vous reconnût pour cette belle Aurore, toujours ornée de la divine lumière, pour cette arche choisie du salut, délivrée du commun naufrage du péché ; pour cette colombe parfaite et immaculée, suivant les expressions de votre divin époux ; pour ce jardin fermé, qui fut les délices de Dieu ; pour cette fontaine scellée, où le démon ne pénétra jamais pour la troubler ; pour ce lis, enfin, éclatant de blancheur, qui, vous élevant parmi les épines des enfants d'Adam, lesquels naissent tous souillés de péchés et ennemis de Dieu, êtes née pure, sans tache, et aimée de votre Créateur.

Permettez-moi de vous louer encore comme Dieu lui-même vous a louée. Ô très pure colombe ! toute blanche, toujours amie de Dieu. Ah ! très douce, très aimable, immaculée Marie, vous qui êtes si belle aux yeux de votre Seigneur, ne dédaignez pas de fixer vos regards miséricordieux sur les plaies qui souillent mon âme. Regardez-moi, prenez pitié de moi, guérissez-moi. Aimant des cœurs, attirez à vous mon cœur misérable, vous qui, dès le premier moment de votre vie, avez paru belle et pure devant Dieu ; ayez compassion de moi, qui non seulement suis né dans le péché, mais qui ai, depuis mon baptême, souillé mon âme de nouvelles fautes. Ce Dieu, qui vous a choisie pour sa Fille, pour sa Mère, pour son Épouse ; qui vous a en conséquence préservée de toute tache et préférée dans son amour à toutes les créatures, quelle grâce pourrait-il vous refuser ? Vierge immaculée, sauvez-moi, vous dirai-je avec saint Philippe de Néri. Faites que je me souvienne toujours de vous, et vous, ne m'oubliez pas. Il me semble que dix siècles me séparent de l'heureux moment où j'irai contempler votre beauté en Paradis, pour vous louer et vous aimer davantage, ma Mère, ma Reine, ma bien-aimée, très belle, très douce, très pure et immaculée Marie ! Amen.
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Récit des Sept Douleurs

- Première Douleur

La prophétie de Siméon

Ô ma Mère, Mère si affligée, les paroles de Siméon ont changé toute la joie de Votre Cœur en une amère désolation. Après avoir reçu Votre Divin Enfant entre ses bras et rendu grâce à Dieu de voir la Lumière et le Salut du monde, il vous prédit que Votre Fils serait en butte à toutes les contradictions et persécutions des hommes et traité comme un scélérat. Pendant trente trois ans Vous endurez cette peine, gardant la pensée continuelle de la Passion de Votre Fils. Et pourtant Vous ne perdez pas la paix de l’âme. Quand nous sommes sous le coup d’une grande épreuve, imaginons Jésus nous encourager, comme Vous, à souffrir en aimant.

Ô Marie, obtenez-moi la patience dans les maux de cette vie.

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père

- Deuxième Douleur

La fuite en Égypte

Ô ma Mère, Mère si affligée, pour échapper à la persécution d’Hérode Vous devez partir en Égypte. Il doit donc fuir les hommes Celui qui est venu pour sauver les hommes ! Vous comprenez que déjà commence à se réaliser la prophétie de Siméon dans ce dur exil qui Vous est imposé, où, avec Joseph et l’Enfant Jésus, Vous allez Vous trouver étrangers, sans argent ni parents ni amis. Mais Vous portez avec Amour le Divin Enfant, et ainsi Vous trouvez légères toutes les peines. Apprenons de vous à vivre ici-bas comme des voyageurs, sans nous attacher aux biens que le monde nous offre.

Ô Marie, puissè-je vous consoler en offrant à votre Fils un asile dans mon cœur.

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père

- Troisième Douleur

La perte de Jésus dans le Temple

Ô ma Mère, Mère si affligée, qu’ils furent longs ces trois jours de douleur et d’angoisse lorsque Vous avez perdu Votre Fils à Jérusalem ! Comme Vous ignorez la cause de Son éloignement, Vous êtes dans l’incertitude d’avoir mérité cet abandon. Vous pouvez croire que vous avez mal pris soin d’un si précieux Trésor et que Vous êtes indigne de vivre plus longtemps dans l’intimité de Jésus. Vous qui ne laissez jamais échapper aucune plainte, Vous Vous plaignez à Votre cher Jésus quand Vous le retrouvez dans le Temple. Ce n’est pas un reproche mais une plainte d’amour ! Quand nous avons perdu Jésus par nos offenses, apprenons à le chercher avec amour.

Ô Marie, obtenez-moi un vrai repentir de mes péchés et un vrai changement de vie.

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père

- Quatrième Douleur

La rencontre de Jésus allant à la Mort.

Ô ma Mère, Mère si affligée, lorsque Vous rencontrez Votre Fils bien-aimé se rendant, en portant la croix, au lieu de son supplice, l’incendie d’amour qui habitait votre cœur se change en un océan de douleur. Que voyez-Vous ? Vous pouvez à peine le reconnaître tant Son Visage est défiguré. Mais Vos regards se rencontrent. Le Fils regarde la Mère et la Mère regarde Son Fils. Si cruelle que doive être Votre Douleur de voir Jésus expirer sur la croix, Votre Amour l’emporte, Vous ne voulez plus Le quitter. Tâchons de suivre le Fils et la Mère en portant nous aussi, la croix que le Seigneur place sur nos épaules.

Ô Marie, obtenez-moi la grâce de voir que la croix unit mon âme à Dieu.

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père

- Cinquième Douleur

La mort de Jésus.

Ô ma Mère, Mère si affligée, Vous n’abandonnez pas Jésus. Vous ne pensez pas à Votre propre peine, Vous ne pensez qu’aux Souffrances et à la Mort de votre Fils si cher. Ce qui augmente Votre Douleur c’est d’entendre Jésus se plaindre que Son Père Bien-Aimé l’a abandonné. Vous supportez une telle Douleur en silence et sans proférer une plainte. Mais Votre Cœur parle. Vous continuez d’offrir à Dieu la Vie de Votre Fils pour notre Salut. Puissions-nous trouver consolation, quand l’amertume submerge notre cœur, dans la pensée que Jésus, par Sa Mort, nous a ouvert le paradis.

Ô Marie, crucifiée dans votre âme avec votre Fils crucifié sur la croix, remplissez mon cœur de reconnaissance pour votre sacrifice.

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père

- Sixième Douleur

Jésus percé d’une lance et descendu de la croix.

Ô ma Mère, Mère si affligée, Vos peines ne sont point finies avec la Mort de Votre Fils. Votre Fils est mort, pourquoi le maltraiter davantage et Vous infliger ce tourment ? Vous apercevez un soldat qui brandit sa lance et l’enfonce violemment dans le Côté de Jésus. Il en sort du Sang et de l’Eau. C’est à Jésus qu’on porte le coup de lance mais c’est Vous qui en ressentez la Douleur. Auparavant Vous aviez Votre Fils pour compatir à Vos souffrances, maintenant Vous ne l’avez plus. Jésus est descendu de la croix, ce Fils que Vous avez donné au monde avec tant d’Amour, le monde vous le rend défiguré. Quel mal nous a fait Jésus pour que nous le maltraitions de la sorte ? Cessons d’être des ingrats et revenons au Cœur de Jésus.

Ô Marie, obtenez-moi la grâce d’aimer mon Dieu, et de faire ce qu’Il me dira.

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père

- Septième Douleur

La sépulture de Jésus.

Ô ma Mère, Mère si affligée, quelle douleur d’être séparée de Votre Fils bien-aimé ! Le perdre, c’est tout perdre. Au retour du sépulcre qui renferme le corps de Jésus, on peut supposer, comme saint Bonaventure, que Vous passez devant la croix : Vous Vous arrêtez et Vous êtes ainsi la première à l’adorer. Vous pleurez, et tous ceux qui Vous entourent pleurent avec Vous. Nous ne voulons pas Vous laisser pleurer seule. Permettez-nous d’unir nos larmes aux vôtres. Jésus Lui-même, à cause de l’immense Amour qu’il Vous porte, veut nous voir compatir à Vos Douleurs plus encore qu’à Ses Souffrances.

Ô Marie, faites-moi la grâce de penser avec une tendre dévotion à la Passion de Jésus et à vos douleurs.

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père.

Ô Marie, Reine des Martyrs et Reine des douleurs je vous recommande mon âme.

Marie Bee Thevenet
Neuvaine efficace en l’honneur de Notre-Dame de La Salette ❤
file:///C:/Users/Franco/Downloads/neuvaine-notre-dame-de-la-salette.pdf
Marie Bee Thevenet
"Fais-tu bien ta prière, Mon enfant ? Il faut bien la faire matin et soir. Tu sais ce que Mon Fils dit de la prière dans Son Évangile : Il faut toujours prier et ne pas casser, car sans Moi, sans la grâce, vous ne pouvez rien faire de méritoire. Or, la grâce n’est accordée qu’à la prière. Demandez donc en Mon Nom, avec un cœur droit et pur, avec confiance, soumission et persévérance, et vous …Plus
"Fais-tu bien ta prière, Mon enfant ? Il faut bien la faire matin et soir. Tu sais ce que Mon Fils dit de la prière dans Son Évangile : Il faut toujours prier et ne pas casser, car sans Moi, sans la grâce, vous ne pouvez rien faire de méritoire. Or, la grâce n’est accordée qu’à la prière. Demandez donc en Mon Nom, avec un cœur droit et pur, avec confiance, soumission et persévérance, et vous recevrez même les miracles les plus grands et les plus nombreux. La prière est la clef des trésors du Ciel ; le cri de votre misère monte vers Dieu et la miséricorde en descend aussitôt. Si donc tu veux être un saint, sois une âme de prière. Moi-même Je prie sans cesse pour vous dans le Ciel. – Ô ma Mère, c’en est assez… jamais je n’oublierai ce besoin du cœur, ce bonheur de la vie." (Neuvaine à ND de la Salette, 6ème jour) ❤
3 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
La très Sainte Vierge s’est plu à manifester au monde combien la dévotion à ses douleurs infinies lui était agréable et nous était salutaire. ❤
A plusieurs reprises, elle est venue stimuler la foi et la piété des fidèles en apparaissant toute inondée de larmes, dans différents pays. Citons par exemple l’apparition de Notre-Dame de La Salette, en France, en 1846, la manifestation des larmes …Plus
La très Sainte Vierge s’est plu à manifester au monde combien la dévotion à ses douleurs infinies lui était agréable et nous était salutaire. ❤
A plusieurs reprises, elle est venue stimuler la foi et la piété des fidèles en apparaissant toute inondée de larmes, dans différents pays. Citons par exemple l’apparition de Notre-Dame de La Salette, en France, en 1846, la manifestation des larmes de la Vierge de Quito, en Equateur, celle de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Campocavallo, à Osimo, en Italie, et en 1956, la touchante intervention de la Vierge de Syracuse, dans le port de Sicile, sur la côte est de l’Italie.
Contemplons dans les bras de Marie, l’Homme-Dieu crucifié pour nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du ciel. Joignons nos larmes aux siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de son divin Fils, ont également été la cause de son intime martyre. Prions-la de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu’Il Lui plaira de nous faire part de ses humiliations, de ses douleurs et de sa croix.
Textes liturgiques propre à la fête de Notre-Dame des Sept-Douleurs :
Hébreux 5, 7-9 – Psaume 31, 2 – Jean 19, 25-27 ou Luc 2, 33-35
Marie Bee Thevenet
Le Stabat Mater ❤
Stabat Mater est une prière composée au treizième siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. La fête associée à cette séquence est celle de la Notre-Dame des Douleurs (15 septembre).
Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus-Christ. Le titre est une abréviation de Stabat Mater Dolorosa, son premier vers, qu’on …Plus
Le Stabat Mater ❤
Stabat Mater est une prière composée au treizième siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. La fête associée à cette séquence est celle de la Notre-Dame des Douleurs (15 septembre).
Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus-Christ. Le titre est une abréviation de Stabat Mater Dolorosa, son premier vers, qu’on peut traduire ainsi : «La Mère des douleurs se tenait debout».
PRIONS :
Stabat mater
Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.
Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.
Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?
Qui pourrait dans l’indifférence
Contempler en cette souffrance.
La Mère auprès de son Fils ?
Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.
Elle vit l’Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.
Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.
Fais que mon âme soit de feu
Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec toi.
Mère sainte, daigne imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cœur très fortement.
Pour moi, ton Fils voulut mourir,
Aussi donne-moi de souffrir
Une part de ses tourments.
Donne-moi de pleurer en toute vérité,
Comme toi près du crucifié,
Tant que je vivrai !
Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec toi,
Dans ta plainte et ta souffrance.
Vierge des vierges, toute pure,
Ne sois pas envers moi trop dure,
Fais que je pleure avec toi.
Du Christ fais-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.
Fais que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l’ivresse
Du sang versé par ton Fils.
Je crains les flammes éternelles;
Ô Vierge, assure ma tutelle
A l’heure de la justice.
Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse ta Mère me conduire
À la palme des vainqueurs.
À l’heure où mon corps va mourir,
À mon âme, fais obtenir
La gloire du paradis.
Amen
Marie Bee Thevenet
Le Chapelet des Sept Douleurs de la Très Sainte Vierge Marie
Ce chapelet se dit en récitant sept septaines, composées chacune d’un Pater et de sept Ave, et en méditant les Sept Douleurs principales de la Très Sainte Vierge Marie. ❤
Au début
« Ô mon Dieu, je Vous offre ce chapelet en l’honneur des Sept Douleurs principales de Marie, pour Votre plus grande gloire, pour ma conversion et la conversion …Plus
Le Chapelet des Sept Douleurs de la Très Sainte Vierge Marie
Ce chapelet se dit en récitant sept septaines, composées chacune d’un Pater et de sept Ave, et en méditant les Sept Douleurs principales de la Très Sainte Vierge Marie. ❤
Au début
« Ô mon Dieu, je Vous offre ce chapelet en l’honneur des Sept Douleurs principales de Marie, pour Votre plus grande gloire, pour ma conversion et la conversion ou l’adhésion parfaite de tous les hommes de la terre à Votre Fils bien-aimé, Jésus-Christ, notre Salut et notre unique Voie pour aller en Vous avec le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles ».
1 Pater, 3 Ave
Entre chaque septaine
« Mère pleine de Miséricorde, gardez présentes à mon cœur les souffrances de Jésus dans Sa Passion ».
1ère Douleur : La Prophétie de Siméon
La Très Sainte Vierge ayant présenté Son Fils unique au Temple, le saint vieillard Siméon Lui dit : « Cet Enfant sera en butte à la contradiction ; et Vous-même, un glaive transpercera Votre âme ». Par ces paroles, il Lui annonce la Passion et la Mort de Jésus-Christ Notre-Seigneur.
1 Pater, 7 Ave
2ème Douleur : La Fuite en Égypte
La Très Sainte Vierge est obligée de fuir en Égypte pour soustraire l’Enfant-Jésus à la persécution du cruel Hérode, qui Le cherche pour Le mettre à mort.
1 Pater, 7 Ave
3ème Douleur : La Perte de l’Enfant-Jésus au Temple de Jérusalem
La Très Sainte Vierge, au retour des fêtes de Pâques, ne trouve plus l’Enfant-Jésus, et pendant trois jours entiers Le cherche avec Saint Joseph dans la plus grande affliction.
1 Pater, 7 Ave
4ème Douleur : La Rencontre de Jésus avec Sa Mère
La Très Sainte Vierge rencontre Jésus sur le chemin du Calvaire, et Le voit portant sur Ses épaules déchirées la lourde Croix à laquelle Il va être attaché pour notre Salut.
1 Pater, 7 Ave
5ème Douleur : Le Crucifiement de Jésus et mort de Jésus sur la Croix
La Très Sainte Vierge voit Jésus cloué à la Croix, répandant Son Sang par toutes les Plaies dont Son Corps est couvert et mourant enfin après trois heures de cruels tourments.
1 Pater, 7 Ave
6ème Douleur : Jésus est descendu de la Croix et remis à Sa Mère
La Très Sainte Vierge, après avoir vu le Cœur de Son divin Fils percé par la lance, reçoit Son Corps inanimé sur Ses genoux.
1 Pater, 7 Ave
7ème Douleur : Jésus est mis au tombeau
La Très Sainte Vierge accompagne au tombeau le Corps très Saint de Son Fils, et voit la lourde pierre roulée à l’entrée du sépulcre.
1 Pater, 7 Ave.